Étiquette : Lumen
Lum’en par Laurent Genefort

Fiche de Lum’en
Titre : Lum’en
Auteur : Laurent Genefort
Date de parution : 2015
Editeur : Bélial
Première page de Lum’en
« LA VIE INTELLIGENTE sur Garance apparut cent mille ans avant que la planète ne porte ce nom. Cette vie-là n’était pas humaine, ni même organique.
Lum’en était unique en son genre parmi les Dépositaires.
Elle avait commis l’un des crimes les plus graves: détourner un passage à discontinuité spatiale dans le but de le transformer en pont temporel et tenter de modifier le passé de l’univers. La Marraine des Espèces avait laissé des milliers de passages analogues ouvrant sur autant de mondes (bien plus tard, les humains les désigneraient sous le nom de Portes de Vangk). Les Dépositaires voguaient de monde en monde, explorant des volumes d’espace vertigineusement vastes, dans le cerveau de vaisseaux dont ils formaient la conscience. Ils n’avaient aucun ennemi. Le respect des passages à discontinuité spatiale constituait un fondement non seulement de leur civilisation, mais aussi de leur morale personnelle.
Lum’en fut jugée, reconnue coupable et condamnée à une peine de réclusion de dix mille ans sur une planète déserte. Dévoyer un instrument de la Marraine des Espèces était considéré comme une déviance éthique extrême pour des êtres qui se qualifiaient eux-mêmes de Dépositaires. »
Extrait de : L. Genefort. « Lum’en. »
Lumen par C. Flammarion

Fiche de Lumen
Titre : Lumen – Histoire d’une comète dans l’infini
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1872
Editeur : BnF
Première page de Lumen
« QUÆRENS. – Vous m’avez promis, ô Lumen ! de me faire le récit de cette heure étrange, étrange entre toutes, qui suivit votre dernier soupir, et de me raconter comment, par une loi naturelle, quoique si singulière, vous revîtes le passé dans le présent, et pénétrâtes un mystère qui était resté si obscurément caché jusqu’aujourd’hui.LUMEN. – Oui, mon vieil ami, je vais tenir ma promesse, et grâce à la longue correspondance de nos âmes, j’espère que vous comprendrez ce phénomène « étrange », comme vous le qualifiez. Il est des contemplations dont l’œil mortel ne peut que difficilement soutenir la puissance. La mort qui m’a délivré des sens faibles et fatigables du corps ne vous a pas encore touché de sa main libératrice. Vous appartenez au monde des vivants. »
Extrait de : C. Flammarion. « Lumen. »