Étiquette : Magnard

 

Une nuit dans la tour de verre par J.-P. Andrevon

Fiche de Une nuit dans la tour de verre

Titre : Une nuit dans la tour de verre
Auteur : J.-P. Andrevon
Date de parution : 1999
Editeur : Magnard

Première page de Une nuit dans la tour de verre

« 18 à 19 heures

FABIEN Caprioli descendit du bus à l’arrêt de la Verpillière. Plus loin, la ligne 32 continuait à s’enfoncer dans la ZIRC – Zone Industrielle de Regroupement Concerté ! –, une dénomination barbare qui avait bien fait rire Fabien quand il en avait appris la signification…

Planté sur le trottoir, il suivit un moment des yeux le véhicule aux flancs jaunes copieusement tagués qui s’éloignait dans la perspective de brouillard. De loin, avec sa silhouette parallélépipédique et sa partie supérieure brillamment illuminée, le bus ressemblait à un jouet. La nuit était tombée en traître pendant le trajet. Quand Fabien était monté dans le bus, à l’angle du parking Salvador-Allende, à six heures passées de quelques minutes, un jour grisâtre »

Extrait de : J.-P. Andrevon. « Une nuit dans la tour de verre. »

Le parking mystérieux par J.-P. Andrevon

Fiche de Le parking mystérieux

Titre : Le parking mystérieux
Auteur : J.-P. Andrevon
Date de parution : 1997
Editeur : Magnard

Première page de Le parking mystérieux

« La griffe dans le parking

FABIEN trouva la griffe dans le parking en revenant du collège. Il la vit au dernier moment. Il avait failli l’écraser sous sa semelle. Ou peut-être pas : la griffe était dure, si dure que, même s’il avait marché dessus de tout le poids de ses trente-neuf kilos tout mouillé, elle n’en aurait probablement pas souffert.

Il se pencha, cligna des paupières. La griffe était là, à plat sur le bitume, au bout de l’arrondi légèrement boueux de sa tennis gauche. Seulement… était-ce bien une griffe ? Le mot lui était venu spontanément à l’esprit mais, au bout de quelques secondes, il n’en était plus si sûr…

Parce que la griffe était énorme – de la taille d’un grand couteau recourbé. Elle était couleur vieille pierre ou alors couleur du vieil ivoire, celui d’une défense de ces éléphants qu’on voit à la télé, morts ou vivants. »

Extrait de : J.-P. Andrevon. « Le parking mystérieux. »