Étiquette : Marabout
Le crocodile électrique par D. G. Compton
Fiche de Le crocodile électrique
Titre : Le crocodile électrique
Auteur : D. G. Compton
Date de parution : 1970
Traduction : J. Betanoff
Editeur : Marabout
Première page de Le crocodile électrique
« Gryphon tourna le bouton de l’émetteur à haute fréquence. Son bureau, avant d’être repris par l’université, avait appartenu à une compagnie d’assurances et possédait, de ce fait, un réseau électronique complet. Dès qu’il y eut emménagé, Gryphon enleva cet équipement et s’acheta un petit microphone. Celui-ci se trouvait maintenant sur son bureau, pas trop en vue, mais pas trop dissimulé non plus. Matthew le reconnut à cause de la publicité qui lui était faite et aussi parce que c’était le modèle recommandé dans le bulletin du Comité des Libertés Civiles, le mois précédent. Matthew n’était pas personnellement membre du C.L.C., mais il figurait sur leur liste de courrier en raison même du travail qu’il effectuait.
— Vous a-t-on suivi jusqu’ici ?
Matthew acquiesça de la tête.
— Et alors ?
— Alors, j’ai fait ce que vous aviez dit. »
Extrait de : D. G. Compton. « Le crocodile électrique. »
Celui qui pourrissait par J.-P. Bours
Fiche de Celui qui pourrissait
Titre : Celui qui pourrissait
Auteur : J.-P. Bours
Date de parution : 1977
Editeur : Marabout
Sommaire de Celui qui pourrissait
- Celui qui pourrissait
- Procédure contradictoire
- Histoire d’A
- Le peuple nu
- Divin marquis !
- Le château des réminiscences
- La vérité sur la mort d’Aaron Goldstein
- La mort du juste
- Entre Charybde et Scylla
- Aujourd’hui l’abîme
Première page de Celui qui pourrissait
« — Bien sûr, mon histoire est abominable, mon bon monsieur, mais vous avez des épaules à supporter cela sans frémir, pas vrai ? Et puis si vous prêtez l’oreille, vous entendrez la pluie battre la semelle ; alors, écoutez-moi autour d’un solide whisky comme celui-ci.
» Reprenez-en donc et donnez-m’en : ce que j’ai à vous dire est brûlé des feux de l’enfer, et ce sont les tortures des damnés eux-mêmes qui lui ont prêté cet arrière-goût étrange, à l’image du breuvage dont vous faites tourner entre les doigts la flamme malicieuse.
» Sachez d’abord que ce récit, je suis le seul à pouvoir vous le conter ; et ce n’est pas seulement parce que j’ai la charpente assez solide pour réussir la prouesse d’avoir encore bon pied aujourd’hui, tout en ayant eu à l’époque un âge suffisant pour avoir pu ouvrir tout grands mes oreilles et mes yeux (j’avais quinze ans, j’en ai quatre-vingt-seize…). »
Extrait de : J.-P. Bours. « Celui qui pourrissait. »
Le Sharoun de Galicad
Fiche de Le Sharoun de Galicad
Titre : Le Sharoun de Galicad
Auteur : Y. Dermèze
Date de parution : 1974
Editeur : Marabout
Première page de Le Sharoun de Galicad
« Le Sharoun de Galicad cracha sur le sol avec mépris et gratta la terre de son pied fourchu et corné.
— Prenez garde ! menaça-t-il. Si vous avez l’audace de cacher vos femmes, je me vengerai de telle façon que l’on en parlera dans votre village pendant deux générations !
Une fois de plus, il étudia les dix ou douze femmes alignées devant lui et ses trois guerriers. Il haussa les épaules. Les moins laides étaient les vieilles à la peau parcheminée. Certaines étaient même difformes. L’une d’elles était affligée d’un goitre monstrueux.
— Seigneur…, murmura le vieux chef de clan qui se tenait devant lui tout tremblant… Seigneur, toutes les femmes nubiles de mon clan sont devant Votre Seigneurie. »
Extrait de : Y. Dermèze. « Le Sharoun de Galicad. »
Les épées de l’effroi par V. Lee
Fiche de La voix maudite
Titre : Les épées de l’effroi
Auteur : V. Lee
Date de parution : 1955
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Marabout
Sommaire de Les épées de l’effroi
- Le Prince Alberic et la Dame Serpente
- Le coffre de la mariée
- Amour dure
- Une voix maléfique
- La légende de madame Krasinska
- La vierge aux sept poignards
Première page de Le Prince Alberic et la Dame Serpente
« Le premier acte d’hostilité du vieux duc Balthazar contre la Dame Serpente, à l’existence de qui, bien entendu, il ne croyait pas, coïncida avec l’arrivée à Luna des tapisseries exécutées sur les cartons du célèbre Lebrun, offertes par Sa Très Chrétienne Majesté le Roi Louis XIV. Ces Gobelins, qui représentaient le mariage d’Alexandre et de Roxane, furent placés dans la salle du trône ainsi que dans la plus belle des pièces donnant sur le jardin de rocaille aménagé, en 1680, par le duc Balthazar Caria. En conséquence, les tapisseries déjà existantes, les tentures de soie, les miroirs peints par Marius des Fleurs furent transférés dans d’autres appartements, ce qui entraîna le réaménagement général du Palais Rouge de Luna. »
Extrait de : V. Lee. « Les épées de l’effroi. »
La maison de Zeor par J. Lichtenberg
Fiche de La maison de Zeor
Titre : La maison de Zeor
Auteur : J. Lichtenberg
Date de parution : 1974
Traduction : F. Levie-Howe
Editeur : Marabout
Première page de La maison de Zeor
« NOUVELLE AFFECTATION
Hugh Valleroy faisait les cent pas, sans se soucier de la boue qu’il envoyait sur les bottes du commissaire de district de la Police fédérale.
Blotti sous une étroite saillie, ce dernier, Stacy Hawkins, observait son meilleur agent opérationnel perdre lentement son calme. Les deux hommes attendaient depuis plus d’une demi-heure sous la pluie glaciale de cette nuit d’octobre. Hawkins savait que New Washington aurait sa peau si cette mission échouait, mission dont la réussite dépendait principalement des nerfs d’acier de Hugh Valleroy.
Au-delà de la rive lointaine, un cheval hennit. Les eaux tumultueuses attaquaient sauvagement l’île minuscule sur laquelle ils patientaient. Un autre cheval répondit au premier par un hennissement bref. Valleroy s’immobilisa, la tête tournée dans la direction du bruit : le territoire des Simes, de l’autre côté du fleuve.
– Ne t’inquiète pas. L’unique moyen d’atteindre cette île est l’ancien tunnel. »
Extrait de : J. Lichtenberg. « La Maison de Zeor. »
La geste du Halaguen par G. Scovel
Fiche de La geste du Halaguen
Titre : La geste du Halaguen
Auteur : G. Scovel ( J.-P. Fontana )
Date de parution : 1975
Editeur : Marabout
Première page de La geste du Halaguen
« L’aède rejeta la tête en arrière et écarquilla les yeux pour admirer le ciel. Le vrai ciel ! Pas celui, uniformément bleu ou noir, qui recouvre l’Occitanie, mais bien l’univers d’au-delà les sphères planétaires. Il ouvrit bien grands tous ses yeux. Et ses antennes parurent vibrer d’un rythme lent : celui, disait-il parfois, de la mélodie du cosmos. Dans ces instants-là, l’extase qui l’envahissait dilatait les pupilles, colorait la sclérotique violine. Il arrivait même que l’intensité du plaisir provoquât un tremblement des lèvres entre lesquelles la langue se glissait sensuellement. Mais, cette fois, la jouissance était trop rude, la communion trop intense.
Un hoquet contracta brusquement la gorge tandis que |e corps tout entier se trouvait secoué de frissons. Les élytres de prothèse battirent désespérément comme pour, elles aussi, amasser de l’air. De blême, le visage devint véritablement exsangue. Et le poète – le dernier poète véritable – tomba à la renverse, foudroyé, sembla-t-il, par les pulsations vénéneuses de l’infini. »
Extrait de : G. Scovel (J.-P. Fontana). « La geste du Halaguen. »
La cité de l’abîme par Red Port
Fiche de La cité de l’abîme
Titre : La cité de l’abîme (Tome 6 sur 6 – Dan Dubble)
Auteur : Red Port
Date de parution : 1975
Editeur : Marabout
Première page de La cité de l’abîme
« Un visage plein d’enthousiasme et de taches de rousseur, un regard brillant où s’attarde parfois un reste d’adolescence. Un caractère décidé et un courage inébranlable, au service d’idées claires et de goûts hors du commun… Dan Dubble est né dans les Highlands, il aime passionnément la lande, le brouillard, le vent, la nuit. Et la soupe aux orties. Il aime aussi, tendrement, la douce Annalee Neil. Depuis qu’ils se sont rencontrés, ils ont décidé de ne plus se quitter et c’est ensemble qu’ils affrontent les périls auxquels les expose une vie particulièrement mouvementée. Car ils comptent plusieurs extra-terrestres parmi leurs amis, et c’est au niveau interplanétaire que se passent leurs aventures, plus dangereuses les unes que les autres. En effet, s’ils ont les mêmes passions, Dan et Annalee partagent en outre les mêmes dégoûts : l’injustice, la violence, la destruction, la laideur, l’inutilité. Et ils feront tout – l’impossible – pour les combattre… »
Extrait de : Red Port. « Dan Dubble – La cité sur l’abîme. »
La fin de Flora par Red Port
Fiche de La fin de Flora
Titre : La fin de Flora (Tome 5 sur 6 – Dan Dubble)
Auteur : Red Port
Date de parution : 1975
Editeur : Marabout
Première page de La fin de Flora
« Un monde étrange : Flora
De toute la planète Vénus, Dan Dubble, Annalee Neil et Linda ne connurent qu’une terrasse et un restaurant. À peine l’engin de Peter Moon s’était-il en effet posé sur la Vénusienne Centrale qu’Alan Wild avait entraîné ses amis vers le restaurant de l’aérogare.
L’effervescence y était vive.
De toute évidence, un événement grave se préparait et même, à en juger par l’incessant va-et-vient des Vénusiens, il avait commencé.
Le temps de laisser l’engin atterrir, le temps d’embrasser ses amis retrouvés, le temps de présenter ses hommages à Linda, le temps enfin de remettre aux Services de Contrôle Scientifique les peaux de bêtes, la flèche et le sable ramenés de la planète Survie, et Alan Wild avait piloté ses amis vers le restaurant de la « Centrale ». »
Extrait de : Red Port. « Dan Dubble – La fin de Flora. »
La grande panne de Red Port
Fiche de La grande panne
Titre : La grande panne (Tome 4 sur 6 – Dan Dubble)
Auteur : Red Port
Date de parution : 1975
Editeur : Marabout
Première page de La grande panne
« En route vers Vénus
Bon Dieu, que ça commençait mal ! Pour rien au monde, Peter Moon n’aurait voulu inquiéter ses jeunes amis et pourtant il allait bien falloir leur dire quelque chose… Depuis qu’il avait emmené Dan Dubble et Annalee Neil à bord de son engin pour ce qui devait n’être qu’une simple promenade de la Terre à Vénus, Peter Moon se rendait parfaitement compte que quelque chose n’allait pas. Il avait bien songé à faire machine arrière mais outre que le risque était grand d’aller s’écraser quelque part entre les deux pôles, il avait gardé confiance (un peu trop longtemps sans doute) dans les possibilités techniques de l’appareil et bien sûr en son étoile. Maintenant, c’était trop tard. Le point de non-retour avait été franchi. Ballotté dans l’espace comme une coquille de noix sur une mer houleuse, le petit engin de Moon n’était plus guère orientable. »
Extrait de : Red Port. « Dan Dubble – La grande panne. »
Vénus en maison 7 par Red Port
Fiche de Vénus en maison 7
Titre : Vénus en maison 7 (Tome 3 sur 6 – Dan Dubble)
Auteur : Red Port
Date de parution : 1974
Editeur : Marabout
Première page de Vénus en maison 7
« Le document
Selon une tradition maintenant bien établie, Dan Dubble, à la veille de son anniversaire, avait quitté le collège d’Édimbourg pour regagner l’auberge des Chardons, que sa tante Jane Wilmore tenait toujours à White-Lamb.
Depuis ce 27 décembre à 16 h 10, il avait dix-huit ans. Un âge réputé difficile et merveilleux. Toute la vie encore à traverser à l’horizon, et pourtant, pourtant… Mais n’anticipons pas.
Dan Dubble était à un carrefour. Ses humanités brillamment terminées, il écoutait, bien sûr, les avis qu’on lui donnait de toutes parts et qui le poussaient à poursuivre à Oxford ou à Cambridge une formation déjà remarquable. En vrai marin qu’il était, Jack Neil, le père de la belle Annalee, était le seul à lui suggérer – oh, bien timidement – de suspendre ses études pendant un an, le temps d’accomplir un nouveau voyage. »
Extrait de : Red Port. « Dan Dubble – Vénus en maison 7. »