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Harry Dickson, l’intégrale 4 par J. Ray

Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 4

Titre : Harry Dickson, l’intégrale 4 (Tome 4 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1985
Editeur : Néo

Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 4

  • Le trésor du Manoir de Streetham
  • Le fantôme des ruines rouges
  • Les vengeurs du diable
  • L’étrange lueur verte
  • Le monstre blanc

Première page de Le trésor du Manoir de Streetham

« — Je vous affirme que chaque manoir, chaque vieux castel, dans le genre de celui de Streetham, possède son mystère ou son fantôme, laissa tomber Lord Chishourst, tandis que ses regards erraient sur le grand parc baigné de clair de lune.
Les invités frissonnèrent… Cette nuit muette, cette lueur glacée qui semblait couler sur les pentes des hautes toitures noires, ce manoir si sombre et si menaçant, bien qu’il fût situé dans la plus riche banlieue de Londres, tout cela excitait violemment les imaginations nocturnes.
Seules quelques voix protestèrent pour la forme ; quelques gentlemen sentaient qu’ils devaient rassurer les dames.
Une chouette ulula dans les halliers proches.
— Cela porte malheur ! gémit une des invitées.
Lord Chishourst leva la main comme pour demander le silence. »

Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 4. »

Harry Dickson, l’intégrale 3 par J. Ray

Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 3

Titre : Harry Dickson, l’intégrale 3 (Tome 3 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1984
Editeur : Néo

Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 3

  • Le monstre dans la neige
  • Le diable au village
  • Le spectre de Mr. Biedermeyer
  • L’ermite du marais du diable
  • Le signe de la mort

Première page de Le monstre dans la neige

« La route s’alignait, interminable, sous la neige. Cette dernière tombait depuis trois jours, et sa molle masse blanche avait déjà effacé les lignes, estompé les contours, feutré les encoignures. Le paysage était si blanc qu’il confinait à l’irréel. L’auto qui s’avançait sur la route, à peine démarquée sur ses bords par quelques saules rabougris et des fusains grêles, peinait dans cette haute laine glacée et bourrue. Les flocons ne tombaient plus que parcimonieusement, et une légère éclaircie bleutée se dessinait à l’ouest ; mais par contre un froid brusque était intervenu.
Les deux voyageurs qui se tenaient dans le roadster se serrèrent davantage dans leurs gros manteaux, et le conducteur remit ses gants de fourrure. »

Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 3. »

Harry Dickson, l’intégrale 2 par J. Ray

Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 2

Titre : Harry Dickson, l’intégrale 2 (Tome 2 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1984
Editeur : Néo

Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 2

  • Le mystère du moustique bleu
  • La chambre orange
  • L’esprit du feu
  • Ce paradis de Flower Dale
  • Les Blachclaver
  • L’affaire du pingouin

Première page de Le mystère du moustique bleu

« Gillwell, là où la forêt d’Epping se termine en une grosse futaie carrée, est certainement la partie la plus maussade de cette région boisée. Du sous-sol, sourdent de nombreuses petites sources, qui forment marigots en de nombreux endroits, transformant les bois en de véritables closeries de moustiques et autres désagréables insectes aquatiques. Bien que les terres y soient bon marché et mises en vente depuis près d’un siècle, les amateurs ne se sont guère pressés d’y apparaître. Aussi la forêt y tourne-t-elle à la sylve, tant elle est sauvage et désolée.
Pourtant, un large domaine forestier y fut créé au début du XIXe siècle, par un certain Hammond, vieux colonial enrichi, qui se complut à y entourer de murailles un enclos de plus de cent hectares, au milieu duquel il fit construire une haute maison surmontée d’une tour grêle en casque-à-mèche qu’il baptisa du nom sonore de Hammond Manor. »

Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 2. »

Harry Dickson, l’intégrale 1 par J. Ray

Fiche de Harry Dickson, l’intégrale 1

Titre : Harry Dickson, l’intégrale 1 (Tome 1 sur 21 – L’intégrale d’Harry Dickson)
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1984
Editeur : Néo

Sommaire de Harry Dickson, l’intégrale 1

  • Dans les griffes de l’idole noire
  • La statue assassinée
  • Le mystère de Seven Sisters Road
  • Le cas de Sir Evans
  • La voiture démoniaque
  • L’échiquier de la mort
  • Minuit vingt
  • L’Hôtel des trois pèlerins

Première page de Dans les griffes de l’idole noire

« Que le lecteur nous suive dans une rue traversière de Bow. Elle est étroite et sombre, les façades des maisons sont hautes et obscures, non dépourvues d’une certaine beauté archéologique. Mais elles ont été négligées depuis de nombreuses années.
La lèpre des pierres les ronge, de hauts perrons ont des marches branlantes, des vitres brisées ont été remplacées par des feuilles de carton.
L’un de ces immeubles qui, aux siècles derniers, devait être une splendide maison de maître, exhibe entre deux fenêtres du rez-de-chaussée une plaque en tôle peinte, couverte d’une écriture barbare :
« Pension de Famille tenue par Mrs. Chullingham. Dîners à prix réduits. Soupers après les spectacles. Cuisine soignée. Cave renommée. La maison n’accepte des pensionnaires que sur référence.  »

Extrait de : Jean Ray. « Harry Dickson, L’intégrale Tome 1.  »

Tarzan seigneur des singes par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan seigneur des singes

Titre : Tarzan seigneur des singes (??? – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1928
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan seigneur des singes

« En balançant sa masse énorme d’un pied sur l’autre, Tantor, l’éléphant, se gobergeait dans l’ombre de la forêt. La forêt, qui était son royaume et où il se sentait quasi omnipotent. Dango, Sheeta et même Numa, le puissant carnassier, comptaient peu devant le pachyderme. Cela faisait un siècle qu’il allait et venait dans ce pays qui, depuis des temps immémoriaux, tremblait sous les pas de ses ancêtres.

Il vivait en paix avec Dango, l’hyène, Sheeta, le léopard, et Numa, le lion. Seul l’homme lui faisait la guerre. L’homme possède, parmi toutes les créatures, cette caractéristique unique de faire la guerre à tout ce qui vit, y compris aux êtres de sa propre espèce. L’homme ne connaît pas la pitié, ignore la compassion. L’homme est, de tous les organismes vivants, le plus haïssable que la nature ait produit. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan Seigneur des singes – Tarzan. »

Tarzan triomphe par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan triomphe

Titre : Tarzan triomphe (Tome 15 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1932
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan triomphe

« Pour autant que je le sache, le premier comte de Whimsey n’a rien à voir avec notre sujet. Nous ne nous intéresserons donc guère à ce qu’il ait dû son titre moins à l’excellent whisky produit par sa manufacture qu’à ses dons généreux au parti libéral, au temps où celui-ci détenait le pouvoir, c’est-à-dire il y a bon nombre d’années.

Comme je ne suis qu’un simple historien, et non un prophète, je ne sais pas si nous reverrons le comte de Whimsey. Mais, si nous le jugeons peu digne de notre sollicitude, je puis vous assurer qu’on ne saurait en dire autant de sa fille, Lady Barbara Collis.

Levé depuis une heure, le soleil d’Afrique se voilait la face derrière d’épais bancs de nuages enveloppant les sommets les plus hauts des monts Ghenzi, cette chaîne mystérieuse, impénétrable et sinistre qui dissimule dans ses replis mille vallées mal connues de l’homme. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan triomphe – Tarzan. »

Tarzan l’invincible par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan l’invincible

Titre : Tarzan l’invincible (Tome 14 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1931
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan l’invincible

« Je ne suis ni historien, ni journaliste. En outre, je suis profondément convaincu que les auteurs de fiction doivent laisser certains sujets de côté, en particulier ceux qui ont trait à la politique et à la religion. Pourtant, il ne me paraît pas immoral d’emprunter à l’occasion une idée à l’une ou à l’autre, pourvu que la question soit traitée de manière à donner sans équivoque l’impression d’un récit d’imagination.

Si l’histoire que je vais vous raconter était parue dans les journaux de deux pays européens bien connus, elle aurait pu provoquer une nouvelle guerre mondiale, plus terrible que la dernière. Mais cela, je ne m’en soucie guère. Ce qui m’intéresse, c’est qu’il s’agit d’un bon sujet, particulièrement bien adapté à mes exigences et notamment au fait que Tarzan, seigneur des singes, est étroitement mêlé à un grand nombre de ses épisodes les plus palpitants. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan l’invincible – Tarzan. »

Tarzan au coeur de la Terre – E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan au coeur de la Terre

Titre : Tarzan au coeur de la Terre (Tome 13 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1930
Traduction : P. Billon
Editeur : Néo

Première page de Tarzan au coeur de la Terre

« Tarzan s’arrêta pour tendre l’oreille et flairer la brise. Eussiez-vous été là que vous n’auriez pu entendre ce qu’il entendait, et encore moins l’interpréter, à supposer que votre oreille eût été assez fine. Vous n’auriez senti rien d’autre que cette odeur de moisi émanant de la végétation pourrissante mêlée à l’arôme des nouvelles pousses.

Les sons que percevait Tarzan provenaient d’une grande distance, encore étaient-ils très faibles, même pour ses oreilles ; dans les premiers moments, il ne put pas davantage reconnaître leur véritable source mais il avait le sentiment que ces indices annonçaient l’arrivée d’un groupe d’hommes.

Buto le rhinocéros, Tantor l’éléphant ou Numa le lion pouvaient aller et venir à travers la forêt sans susciter autre chose que de l’indifférence chez le Seigneur de la Jungle, mais sitôt qu’apparaissait mais sitôt qu’apparaissait l’homme, Tarzan s’inquiétait, car seul parmi toutes les créatures, l’être humain apporte avec lui changement, dissension et lutte, partout où il met le pied pour la première fois. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan au coeur de la terre – Tarzan. »

Tarzan et l’empire oublié par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et l’empire oublié

Titre : Tarzan et l’empire oublié (Tome 12 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1929
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et l’empire oublié

« Nkima dansait, très excité, sur l’épaule nue et brune de son maître. Il jacassait et criaillait, en regardant d’un œil rond tantôt Tarzan, tantôt la jungle.

— Des gens arrivent, Bwana, dit Muviro, sous-chef des Waziris. Nkima les a entendus.

— Tarzan aussi, dit l’homme-singe.

— Le grand bwana a l’ouïe aussi fine que Bara, l’antilope, dit Muviro.

— Si ce n’était pas le cas, Tarzan ne serait plus là, répondit l’homme-singe avec un sourire. Il ne serait pas devenu adulte si Kala, sa mère, ne lui avait pas appris à user de tous les sens que Mulungu lui a donnés.

— Qui arrive ? demanda Muviro.

— Une troupe d’hommes, répondit Tarzan.

— Ce sont peut-être des ennemis, suggéra l’Africain. Dois-je avertir les guerriers ?

Tarzan jeta un coup d’œil au petit campement où une vingtaine de ses combattants s’affairaient à préparer le dîner. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et l’empire oublié – Tarzan. »

Tarzan et les hommes-fourmis par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et les hommes-fourmis

Titre : Tarzan et les hommes-fourmis (Tome 10 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1924
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et les hommes-fourmis

« Au village d’Obebe le cannibale, sur les rives de l’Ugogo, Esteban Miranda, accroupi dans la crasse d’une hutte obscure, rongeait les restes d’un poisson à demi cuit. Il portait au cou un collier d’esclave, dont le cercle de fer était relié par une chaîne rouillée, longue de quelques pieds, à un fort piquet planté profondément dans le sol, près de la porte basse donnant sur l’allée principale, non loin de la case d’Obebe lui-même.

Cela faisait un an qu’Esteban Miranda était ainsi enchaîné comme un chien. Et, comme un chien, il se glissait parfois dehors, par la petite ouverture de sa niche, afin de se chauffer au soleil. Il n’y avait que deux choses pour le soutenir. Uniquement deux. L’une était l’idée définitivement ancrée qu’il était Tarzan, seigneur des singes, dont il avait joué le rôle si longtemps et avec tant de succès que, bon acteur, il en était arrivé à ne plus seulement représenter le personnage, mais aussi à le vivre, à être Tarzan. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et les hommes fourmis – Tarzan. »