Étiquette : Nolane
La fille de Montezuma par H. Rider Haggard
Fiche de La fille de Montezuma
Titre : La fille de Montezuma
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1893
Traduction : R. Lécuyer, R. Nolane
Editeur : Néo
Première page de La fille de Montezuma
« Pourquoi Thomas Wingfield entreprend ce récit
Gloire soit rendue à Dieu qui nous a donné la victoire !
C’en est fait, cette fois, de l’Espagne et de sa puissance. Sa grande Armada, que l’on proclamait invincible, vient d’être détruite par notre marine et par les tempêtes ; des centaines et des milliers de ses soldats ont été engloutis dans les flots, et l’Angleterre, affranchie de la menace qui l’opprimait, peut enfin respirer librement.
Ils étaient venus pour nous conquérir, pour nous apporter la torture et le bûcher… Pour nous traiter, nous, les libres Anglais, comme Cortez l’avait fait pour les Indiens d’Anahuac. Ils voulaient faire connaître l’esclavage à nos hommes, le déshonneur à nos filles, ils voulaient donner nos âmes à leurs prêtres et nos richesses à l’Empereur et au Pape ! Et Dieu leur a répondu par sa tempête et Drake par ses canons. Ils se sont évanouis et, avec eux, la gloire de l’Espagne ! »
Extrait de : H. Rider Haggard. « La fille de Montezuma. »
Coeur du monde par H. Rider Haggard
Fiche de Coeur du monde
Titre : Coeur du monde
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1930
Traduction : R. Lécuyer, R. Nolane
Editeur : Néo
Première page de Coeur du monde
« Don Ignatio
Les circonstances auxquelles les pages qui suivent doivent d’avoir été imprimées sont assez curieuses pour mériter d’être racontées. Il y a quelques années, un Anglais, que nous appellerons Jones, bien que ce ne soit pas son vrai nom, se retrouva par hasard à la tête d’une mine proche de la rivière Usamacinto, dont le cours supérieur sert de frontière entre l’État mexicain du Chiapas et la République du Guatemala.
Force est de constater que la vie de mineur au Chiapas, bien qu’elle offre des compensations, ne correspond guère à l’idéal pour un Européen. Pour commencer, le travail y est éprouvant, désespérément dur, et quoique le climat soit assez sain dans les montagnes, il existe des vallées où les hommes meurent des fièvres. Quant à la chasse, il ne faut pas y compter car les forêts sont trop denses pour y traquer le gibier et, si ce n’était cela, les essaims des diverses espèces d’insectes venimeux qui les hantent rendraient de toute façon ce sport impossible. »
Extrait de : H. Rider Haggard. « Coeur du Monde. »
H. P. Lovecraft par L. Sprague de Camp
Fiche de H. P. Lovecraft
Titre : H. P. Lovecraft
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1975
Traduction : R. D. Nolane
Editeur : NEO
Première page de H. P. Lovecraft
« Je n’ai jamais connu H. P. Lovecraft et cela pour deux raisons. La première, c’est que je n’ai commencé à écrire sérieusement que l’année qui suivit sa mort, survenue en 1937. La seconde, c’est que je n’ai lu régulièrement Weird Tales, son principal débouché professionnel, qu’environ dix ans plus tard. Et pourtant… Durant l’été 1932, je fus de passage à Boston, à une heure de chez lui, pour suivre des cours au M.I.T. Si j’avais su…
Entre 1946 et 1960, j’appris peu à peu des choses sur Lovecraft, ainsi, d’ailleurs, que sur les autres membres du cercle Lovecraft/ Weird Tales, en particulier Robert E. Howard. J’aimais ce qu’écrivait Lovecraft, bien sûr, mais les histoires de Howard se rapprochaient plus de l’aventure fantastique épique que j’adorais lire et écrire. Plus tard, je fus même chargé de compléter, de réécrire et de réunir un certain nombre de récits inédits de Howard ; mais cela est une autre histoire… »
Extrait de : L. Sprague De Camp. « H. P. Lovecraft. »