Étiquette : Randa
Les arches de Noé par Peter Randa

Fiche de Les arches de Noé
Titre : Les arches de Noé (Tome 3 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les arches de Noé
« Entre l’an 1990 et l’an 2000, à partir d’un formidable vaisseau-planète, le Tarban, des hommes de l’Espace s’apprêtaient à envahir la Terre pour la coloniser.
Dans un premier temps, pour étudier le comportement de ses habitants, le Grand Maître du Tarban, Orgon, avait expédié sur la planète trois cents volontaires. Pour la plupart, ceux-ci s’étaient mal adaptés à leurs nouvelles conditions de vie.
Un très petit nombre avait pu se fondre dans la population. Parmi eux, Tarsa. Celui-là avait réussi son assimilation grâce à une Terrienne, Isabelle Artaud, avec laquelle il s’était lié tout de suite après son débarquement. Il en était du reste tombé amoureux. Son amour étant partagé, la Terrienne lui avait facilité ses premiers contacts avec une civilisation dont il ne connaissait rien.
Bien qu’amoureux, Tarsa continuait à rester fidèle aux siens, mais malheureusement pour lui, il s’est tué sur la route, dans un accident de voiture avant d’avoir pu réellement mettre en place un dispositif de combat.
La Terrienne, seule survivante de cet accident, a mis plus tard au monde un fils. Pour l’état civil, il a pris le nom de sa mère, Artaud, et le prénom de Frédéric. »
Extrait de : P. Randa. « Les arches de Noé – Elteor. »
Elteor par Peter Randa

Fiche de Elteor
Titre : Elteor (Tome 2 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir
Première page de Elteor
« Ils sont trois avec moi dans le sévère bureau un peu sombre de l’institution. Ce bureau sent le renfermé et la pipe refroidie. Rien ne m’est plus désagréable.
Trois. Ma grand-mère, visiblement inquiète pour moi. Le directeur de l’institution et un médecin… Un de plus qui va s’occuper de moi pour la première fois. Un psychiatre, cette fois-ci.
Il est relativement jeune avec un collier de barbe brune, des lunettes à branches d’écaille et une verrue sur le nez. Son front commence sérieusement à se dégarnir et il affiche cet air sûr de lui des gens dont la spécialité échappe au vulgaire.
Sans doute met-il un point d’honneur à se trouver à l’avant-garde du progrès et possède certainement des théories toutes faites en ce qui concerne son art.
Mon visage reste impassible, mais tout au fond de moi-même j’ai envie de rire, car je sais déjà, sans doute mieux que lui-même, comment il réagira à mon égard. Je l’ai tâté et je suis en mesure de peser légèrement sur sa volonté. »
Extrait de : P. Randa. « Elteor – Elteor. »
Les assaillants par Peter Randa

Fiche de Les assaillants
Titre : Les assaillants (Tome 1 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les assaillants
« Tarsa longe la coursive qui conduit au Centre de Rassemblement. D’autres volontaires s’y rendent en même temps que lui, mais il ne leur adresse pas la parole. Ils ont d’ailleurs tous des visages fermés et sévères.
Au début du stage, on leur a recommandé de ne pas se lier entre eux. Interdit la moindre camaraderie. Défendu toutes relations, même entre garçons et filles, que ces relations soient amicales ou sentimentales, car cela pourrait nuire à leur action future à partir du moment où ils seront en opération.
Ce qui ne devrait plus tarder.
Tarsa a toujours respecté scrupuleusement cette règle essentielle et ses compagnons aussi. Dans leur grande majorité, en tout cas. A sa connaissance, durant tout le stage, il n’y a eu que deux manquements à cette discipline. Manquements immédiatement sanctionnés par le renvoi des coupables dans des unités opérationnelles d’intervention. »
Extrait de : P. Randa. « Les assaillants – Elteor. »
L’homme qui partit pour les étoiles par Peter Randa

Fiche de L’homme qui partit pour les étoiles
Titre : L’homme qui partit pour les étoiles (Tome 2 sur 2 – Elgem)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1978
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’homme qui partit pour les étoiles
« La route devant moi ; une route interminable. Je ne le dis pas à Daphné, mais la façon de se déplacer des gens de sa planète me fait sourire et m’agace. Oh î il faudra bien lui avouer un jour d’où je viens, mais c’est encore un peu tôt. J’y pense tout en conduisant notre voiture.
Je l’ai pourtant choisie grosse et rapide : une américaine comme on dit… Les Terriens ont d’étranges coutumes. On se marie, et après on fait un voyage « de noces ». On s’en va durant quelques jours ou quelques semaines visiter des endroits où l’on n’est encore jamais allé. Les parents de Daphné ont toujours regretté de ne pas avoir vu, Venise. Nous y sommes allés à leur place. .
Maintenant, nous rentrons. Nous avons, Daphné et moi, traversé tout le nord de l’Italie
et sommes revenus en France par Vintimille, Menton et Nice. Je roule bon train et à chaque instant Daphné me rappelle les limitations de vitesse. »
Extrait de : P. Randa. « L’Homme qui partit pour les étoiles – Elgem. »
L’homme venu des étoiles par Peter Randa

Fiche de L’homme venu des étoiles
Titre : L’homme venu des étoiles (Tome 1 sur 2 – Elgem)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1978
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’homme venu des étoiles
« L’esprit est toujours plus rapide. Je suis lucide avant de pouvoir utiliser si peu que ce soit mon corps. Une lucidité aiguë, tellement aiguë que je commence par me demander si je me réveille normalement au terme d’un long voyage ou si mes poursuivants ont déclenché le processus de réanimation eux-mêmes.
Tout cela à cause d’une terrible impression d’instantanéité… Je n’ai pas eu le temps de rêver… Du moins, je le crois… La sensation d’une piqûre et en même temps celle de ma poitrine se soulevant pour une première respiration.
Mon cœur se remet à battre et mon soulagement est immense… Si ce sont les hommes d’Adrun qui m’ont rattrapé, je suis heureux de revivre malgré tout… Heureux de revivre même promis au supplice suprême… Etrange instinct de la conservation. »
Extrait de : P. Randa. « L’Homme venu des Étoiles – Elgem. »
Objectif Tamax par Peter Randa

Fiche de Objectif Tamax
Titre : Objectif Tamax (Tome 2 sur 2 – Commando)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir
Première page de Objectif Tamax
« — Vous vous appelez bien Marnay… Didier Marnay ?
L’inconnu qui vient de m’aborder me dévisage avec une curiosité bienveillante, mais ça ne m’empêche pas de rester sur la réserve.
— Oui.
Assez grand, ce type. A peu près ma taille. La quarantaine. Visage anguleux, cheveux coupés en brosse courte. Nez en bec d’aigle, lèvres minces.
De toute façon, il a quelque chose d’antipathique qui me déplaît.
— Que voulez-vous ?
— Mme Marnay…, votre mère, n’a-t-elle pas travaillé comme infirmière, il y a dix-huit ans, dans la clinique du docteur Morel, à Nemours ?
Mon cœur se met à battre un tout petit peu plus vite… Nemours !… Le docteur Morel… Tout cela se rapporte au mystère qui a entouré ma naissance.
— Je n’en sais rien… En tout cas, ma mère n’était pas infirmière lorsque je suis né.
— Avant son mariage ?
— Ce n’est pas à moi que vous devriez vous adresser, mais à elle.
— J’aimerais la rencontrer… Cependant, je n’ai pas voulu me présenter chez elle sans vous avoir d’abord parlé. »
Extrait de : P. Randa. « Objectif Tamax – Commando. »
Commando du non-retour par Peter Randa

Fiche de Commando du non-retour
Titre : Commando du non-retour (Tome 1 sur 2 – Commando)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir
Première page de Commando du non-retour
« Pas grande la place dont je dispose pour me garer, mais je sens qu’elle est suffisante. Un risque à prendre. Je manœuvre en marche arrière. Mes gestes sont précis et sûrs. La voiture s’encastre exactement dans l’espace libre, au ras du trottoir.
Bon ! Je coupe le contact. Immédiatement, la salle d’entraînement s’éclaire. Je ne suis plus à Paris, avenue Victor-Hugo, mais dans le grand hall d’instruction du Thorn, au volant de ce que les Terriens appellent une Mercedes.
Un coup d’œil à mon compteur de précision. Pas une seule faute. Je viens pourtant de parcourir plus de deux cents kilomètres sur toute sorte de routes et dans la ville.
— Bravo, Elgor.
Je me retourne. Grad, le chef d’entraînement, a assisté à toute l’expérience. Il s’approche de moi.
— Tout est parfait dans votre comportement. Désormais, je suis certain que vous n’éprouverez aucune impression de dépaysement. »
Extrait de : P. Randa. « Commando du non retour – Commando. »
Les frelons d’or par Peter Randa

Fiche de Les frelons d’or
Titre : Les frelons d’or (Tome 3 sur 3 – Arciano)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1960
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les frelons d’or
« Le Rihan saturnien vole bas, au ras de la forêt. Avec sa forme de soucoupe, il ressemble à un galet lancé adroitement au-dessus d’une eau calme sur laquelle il rebondit. Un immense galet, car le Rihan a la grandeur de tout un pâté de maisons.
Ariézi se tient dans la chambre de pilotage. A côté de lui, Kerill la Saturnienne. Kerill avec quatre bras, son visage altier aux lignes pures.
Tous deux observent le paysage sur les petits écrans que le Corse a fait installer.
— Une vie primitive, dit la Saturnienne.
— Oui et non.
Le Corse fronce les sourcils :
— Je dirais plutôt une vie précaire… Pas de grandes villes, mais des villages avec des maisons de pierre d’un alignement parfait.
— Je n’ai remarqué aucun véhicule. »
Extrait de : P. Randa. « Arciano – Les frelons d’or. »
Survie par Peter Randa

Fiche de Survie
Titre : Survie (Tome 1 sur 3 – Arciano)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1960
Editeur : Fleuve noir
Première page de Survie
« Trois hommes se tiennent debout devant le bureau du colonel Bertier. Deux ont les bras ramenés devant eux et les poignets reliés par des menottes. Le troisième est un inspecteur de police. Type classique. Visage anguleux et brutal, menton accusé, regard glacial et un peu supérieur. Il se tient un peu raide, comme au garde-à-vous, pendant que ses prisonniers affectent l’indifférence.
Bertier les dévisage un instant tous les trois comme s’il les jaugeait, puis il a un geste bref de la main :
— Vous pouvez les détacher, inspecteur Mauloy.
— Mais, mon colonel…
— Faites ce que je vous dis.
La voix est sèche, impérieuse. »
Extrait de : P. Randa. « Arciano – Survie. »