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La révolte des inexistants par Peter Randa

Fiche de La révolte des inexistants
Titre : La révolte des inexistants (Tome 3 sur 4 – Les ancêtres)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1968
Editeur : Fleuve noir
Première page de La révolte des inexistants
« Les filles d’Ogouze sont très belles. Un peu mystérieuses aussi. Celle que j’ai retenue pour mon escale sur la planète, vient des îles, ce qui lui donne un charme langoureux supplémentaire.
De longs cheveux noirs, une peau mate, des traits réguliers. Des lèvres pleines, malheureusement, chez moi, le coeur n’y est pas…, ou n’y est plus. Cette nuit, j’ai le vin désabusé.
Autour de nous, la fête… Tout l’équipage est en train de s’enivrer en compagnie de nos invités et cela sous la surveillance des robots. Au fond de l’immense salle de la Forteresse A, on danse au son d’une musique douce.
Je repousse doucement Louma qui est allongée près de moi et je me lève. Le vin de stral, pourtant capiteux n’a pas réussi à me griser. Ça m’arrive de plus en plus souvent… Ni le vin, ni Louma… Pourtant, lorsque je l’ai choisie, elle me plaisait terriblement. »
Extrait de : P. Randa. « Les ancetres – La Révolte des inexistants. »
Retour en Argara par Peter Randa

Fiche de Retour en Argara
Titre : Retour en Argara (Tome 2 sur 4 – Les ancêtres)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1964
Editeur : Fleuve noir
Première page de Retour en Argara
« D’abord j’éprouve une sorte d’hébétude. C’est la même chose chaque fois que je sors d’hibernation. Je ne retrouve jamais toute ma lucidité avant une bonne heure. C’est un cas particulier et j’envie tous ceux de mes camarades qui passent d’un état à l’autre sans transition.
Les appareils de régénération s’occupent de mon corps, qu’ils massent et irriguent avec un liquide vitalisant, puis j’ai droit aux diverses piqûres destinées à me remettre en forme. Tout cela dans une sorte de no man’s land de la conscience.
Maintenant, je glisse lentement sur un trottoir roulant vers la cabine d’équipement. C’est là que je reprends pied dans la vie réelle. Mes idées redeviennent nettes et je ressens enfin la profonde satisfaction qui marque toutes les réanimations.
Chaque fois, c’est un peu comme si on naissait une nouvelle fois. J’n suis à ma onzième hibernation. Je suis né en 2154, il y a plus de mille ans et la glace me renvoie l’image d’un homme encore jeune. La trentaine, au maximum. »
Extrait de : P. Randa. « Les ancetres – Retour en Argara. »
Les ancêtres par Peter Randa

Fiche de Les ancêtres
Titre : Les ancêtres (Tome 1 sur 4 – Les ancêtres)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1963
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les ancêtres
« Le général me fixe d’un œil inquisiteur et glacial. Il essaye sans doute de se faire une première idée sur moi. Il s’appelle Daubigny. Général des forces spatiales à trente-huit ans, c’est un aventurier pareil à ceux dont l’histoire des temps anciens est pleine.
Visage brutal aux épais sourcils noirs. Menton volontaire. Des lèvres minces. Bâti en athlète. Il passe pour avoir un courage surhumain.
Son examen paraît le satisfaire :
— Asseyez-vous, lieutenant.
L’ordre est sec, mais quelque chose me dit qu’il est content. Bon signe, bien que je ne sache absolument pas ce qui motive ma convocation.
Il prend une fiche posée sur son buvard.
— Lieutenant Talbot… Frédéric Talbot… Vingt-quatre ans…
Sa voix a des sonorités métalliques. Il continue :
Etats de services déplorables. »
Extrait de : P. Randa. « Les ancetres – Les ancêtres. »
L’héritier des Sars par Peter Randa

Fiche de L’héritier des Sars
Titre : L’héritier des Sars (Tome 2 sur 2 – Sars)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1968
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’héritier des Sars
« La voix nasillarde du robot de transmission annonce :
— Les détecteurs viennent de capter une torpille de communication. Elle vient de se satelliser autour de Tahira.
Immédiatement, j’ordonne :
— Ramenez-la et avertissez le Centre.
Une torpille de communication ! Je vais enfin avoir des nouvelles. Savoir pourquoi le groupe d’occupation ne nous a pas encore rejoints. Ça fait des mois qu’il aurait dû normalement venir nous relever… Et nous commençons à nous rouiller.
Tylna n’a pas compris les paroles, mais elle a deviné qu’il s’agissait d’une chose extrêmement importante pour moi, car je l’ai vue froncer les sourcils. Elle a toujours fait preuve d’une extraordinaire intuition pour toutes les choses qui me concernent. »
Extrait de : P. Randa. « L’Héritier des Sars. »
Vagues d’invasion par Peter Randa

Fiche de Vagues d’invasion
Titre : Vagues d’invasion (Tome 1 sur 2 – Sars)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir
Première page de Vagues d’invasion
« — Nous sommes beaucoup trop loin de nos bases, remarque Marmont, et l’envoi d’un Corps expéditionnaire sur Bolkar a été une erreur dont nous sommes en train de payer très cher les conséquences.
En se tournant vers moi, il demande :
— Le colonel Allan Ferris, c’est bien votre frère ?
— Oui.
— Pourquoi ne l’avez-vous pas accompagné ?
— Lorsque le Corps expéditionnaire s’est constitué sur Grenot, j’étais à l’état-major central, j’ai vu mon frère à plusieurs reprises, mais il ne m’a jamais proposé de le suivre.
— Vous auriez accepté ?
— Je ne sais pas. »
Extrait de : P. Randa. « Sars – Vagues d’invasion. »
Complot à travers le temps par Peter Randa

Fiche de Complot à travers le temps
Titre : Complot à travers le temps (Tome 2 sur 2 – Méréa)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1974
Editeur : Fleuve noir
Première page de Complot à travers le temps
« — Le Protecteur va vous recevoir.
Un huissier chamarré me fait traverser le salon d’attente, puis deux hommes de garde ouvrent devant moi les deux battants d’une porte monumentale.
J’avance. Le général Elgor est là. L’homme que je hais le plus au monde, mais bien entendu, je n’en laisse rien paraître. Le Protecteur de Star…
Il est grand, avec de larges épaules. Un visage agréable aux traits fins. Il a des cheveux blancs bien qu’il soit encore assez jeune et, je dois en convenir, c’est un être extrêmement sympathique.
Et après ? Même si on éprouve de la sympathie pour un ennemi, il n’en reste pas moins un ennemi et je suis ici dans un but précis. »
Extrait de : P. Randa. « Méréa – Complot à travers le temps. »
Les marées du temps par Peter Randa

Fiche de Les marées du temps
Titre : Les marées du temps (Tome 1 sur 2 – Méréa)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les marées du temps
« La nuit est opaque, sinistre, malgré les millions d’étoiles qui constellent le ciel noir… Mes unités foncent dans la plaine. Nous marchons aux détecteurs et, jusqu’ici, tout se passe bien. Il me reste une heure pour atteindre la colline de Bréhaut et y prendre position.
Si la manœuvre réussit, tout notre corps d’armée pourra pivoter sur son axe et reconstituer, en lisière de la jungle, les champs de force capables d’assurer sa protection.
Car nous en sommes réduits à la défensive… Nous sommes tout ce qui reste de la formidable armée impériale, vaincue en partie par la malchance, en partie par la trahison d’un certain nombre de ses officiers supérieurs.
Heureusement, cette nuit, l’ennemi ne peut pas se douter que nous avons décidé de nous réfugier dans la jungle. Il pense que nous tentons toujours d’atteindre Lhéoron et son spatiodrome. »
Extrait de : P. Randa. « Merea – Les marées du temps. »
La loi de Mandralor par Peter Randa

Fiche de La loi de Mandralor
Titre : La loi de Mandralor (Tome 2 sur 2 – Fugitif de l’espace)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1964
Editeur : Fleuve noir
Première page de La loi de Mandralor
« La bataille a été rude mais nous tenons la victoire. Il ne reste plus que l’élikon de Vharna stoppé à la limite de l’atmosphère. Le robot destructeur rôde autour de son champ de force qu’il semble surveiller avec une ténacité de chien de garde.
Je lance à l’audiophone un appel dont je n’attends rien et à ma grande surprise mon écran s’allume immédiatement et j’aperçois Vharna effondré sur son tableau de bord.
Il a le visage défait et porte d’horribles blessures aux épaules. D’une voix haletante, il m’explique :
— Ardhan venait de me rattacher mais il ne m’avait pas remis le casque du coordinateur lorsqu’il s’est brusquement effondré. En même temps l’obsession qui hantait mon cerveau a
disparu.
— La CHOSE qui se trouvait dans les soutes venait de se décomposer.
— Pourquoi ? »
Extrait de : P. Randa. « Fugitif de l’espace – La loi de Mandralor. »
Fugitif de l’espace par Peter Randa

Fiche de Fugitif de l’espace
Titre : Fugitif de l’espace (Tome 1 sur 2 – Fugitif de l’espace)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1962
Editeur : Fleuve noir
Première page de Fugitif de l’espace
« Brusquement, j’ai conscience de vivre… Ce n’est pas un réveil comme les autres. Difficile à expliquer… Une sorte d’arrachement brutal au néant. Le jour et la nuit, sans la grisaille d’un crépuscule ou de l’aube. Un passage instantané.
Je ne peux pas encore bouger. La conscience m’est revenue. Rien de plus. Mon esprit se remet en route et mon corps reste immobilisé. Ankylosé. Je suis un esprit sans corps… seulement, je sais que les machines se sont mises à fonctionner.
Aucune sensation physique. Une sorte d’hébétude… J’en ai pour des heures. Il paraît que c’est indispensable pour échapper à la folie.
Du bien-être en moi. Une sensation réconfortante due à une lucidité apaisée… De la pensée pure. Je ne vois rien, je n’entends rien, je ne sens rien… Je pense. Je reprends contact mais seulement avec moi-même.
Mon nom est Helver ! Tiens, les souvenirs reviennent. Pas un flot tumultueux, ni une succession d’images désordonnées. Je m’appelle Helver et je reprends conscience parce que les détecteurs de mon appareil se sont animés. »
Extrait de : P. Randa. « Fugitif de l’espace. »
Les couloirs de translation par Peter Randa

Fiche de Les couloirs de translation
Titre : Les couloirs de translation (Tome 4 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les couloirs de translation
« Alexandra entre dans le laboratoire. Toujours mon bon vieux laboratoire souterrain de Verrie et elle m’interroge avec un rien d’anxiété dans la voix :
— Où en es-tu, Eltéor ?
— Je viens de donner l’ordre aux premières troupes terriennes d’embarquer… En fait, cet ordre a été donné par le nouveau directoire, mais cela revient au même… Dix mille hommes répartis sur les quatre vaisseaux que j’ai fait construire sur les pistes du Sahara… Veux-tu les voir ?
Tendant la main, je branche le visiophone à longue portée et dès que l’image s’est stabilisée, nous apercevons le désert et les quatre vaisseaux de deux cents mètres de long avec leurs sas ouverts ; leurs sas dans lesquels s’engouffrent les hommes, compagnie par compagnie, de même que les véhicules d’accompagnement : artillerie lourde, camions de transports sur lesquels on peut adapter des chenilles, véhicules amphibies, avions, nacelles de débarquement.
— Dix mille soldats, murmure Alexandra.
— Soldats, officiers et sous-officiers avec deux mille hommes de l’espace pour les encadrer. Ce sont des troupes d’élite merveilleusement entraînées. »
Extrait de : P. Randa. « Les couloirs de translation – Elteor. »