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La route de la liberté par H. Fast

Fiche de La route de la liberté

Titre : La route de la liberté
Auteur : H. Fast
Date de parution : 1948
Traduction : C. Holter
Editeur : Presses de la Renaissance

Première page de La route de la liberté

« La guerre de Sécession était finie ; la longue et sanglante lutte qui, à l’époque, était la plus grande guerre civile que le monde ait jamais connue, avait cessé. Les Nordistes, aux uniformes bleus, retournèrent chez eux. Les hommes aux uniformes gris, les Sudistes, blessés, étourdis sous le choc, revirent leur pays et purent se rendre compte des ravages que la guerre y avait causés.

A  Appomattox Court House, le général Lee avait capitulé. C’était la fin. Dans les provinces ensoleillées du Sud, quatre millions de nègres se trouvaient libres. Liberté précieuse, liberté chèrement acquise. Un homme libre peut parler d’hier et de demain, il en a l’entière disposition ; s’il a faim, il n’aura pas de maître pour le nourrir; mais s’il a envie de marcher à grandes enjambées, personne ne l’obligera à ralentir son allure.

Quand le conflit fut terminé, deux cent mille noirs, qui s’étaient enrôlés dans les armées nordistes, revinrent chez eux. Beaucoup avaient le fusil à la main. »

Extrait de : H. Fast. « La route de la liberté. »

Renaissance par R. F. Jones

Fiche de Renaissance

Titre : Renaissance
Auteur : R. F. Jones
Date de parution : 1951
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu

Première page de Renaissance

« Le premier globe s’était couché et les ombres plus allongées du deuxième soleil assombrissaient la grande salle du Karildex.
La puissante machine semblait tapie dans la pénombre comme une gigantesque créature s’installant pour la nuit. L’éclat violet de ses mille facettes métalliques reflétait les éclairs flamboyants de la Terre-de-Feu qui illuminaient le ciel.
Une seule position de la machine était occupée par un homme d’un certain âge, effacé, qui appuyait sur les touches l’une après l’autre avec une indécision laborieuse.
Deux fois Ketan avait proposé de l’aider mais avait été repoussé d’un geste. Ce crétin ne partirait donc jamais ?
Ketan regarda vers le fond de la salle où une silhouette immobile se profilait sur le crépuscule filtrant par la large fenêtre multicolore. »

Extrait de : R. F. Jones. « Renaissance. »