Étiquette : Saga des Hommes Dieux
La rage d’Orc le Rouge par P. J. Farmer
Fiche de La rage d’Orc le Rouge
Titre : La rage d’Orc le Rouge (Tome 7 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1993
Traduction : A. Mousnier-Lompré
Editeur : Presses Pocket
Première page de La rage d’Orc le Rouge
« Jim Grimson n’avait jamais eu l’intention de manger les couilles de son père.
Il ne s’était pas attendu à faire l’amour à vingt de ses sœurs. Il ne pouvait pas prévoir que, monté sur un blanc Destrier, il sauverait sa mère de la prison et d’un meurtrier.
Comment pouvait-il, lui qui n’avait que dix-sept ans depuis le mois d’octobre de cette année 1979, savoir qu’il avait créé l’univers où il vivait et qui était apparemment âgé de dix milliards d’années ?
Son père avait beau le traiter souvent d’imbécile et ses professeurs le penser manifestement, Jim lisait beaucoup. Il connaissait la théorie prévalente sur la naissance de l’univers. Au tout début, avant le commencement du Temps, il n’existait que la Boule Originelle. »
Extrait de : P. J. Farmer. « La rage d’Orc le Rouge – Saga des Hommes Dieux. »
Plus fort que le feu par P. J. Farmer
Fiche de Plus fort que le feu
Titre : Plus fort que le feu (Tome 6 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1993
Traduction : A. Mousnier-Lompré
Editeur : Presses Pocket
Première page de Plus fort que le feu
« Cette fois-ci, c’est la bonne ! dit Kickaha. J’en suis sûr, j’en suis sûr ! Je sens les énergies former un énorme entonnoir pour nous aspirer vers le but ! Il est droit devant nous ! On y est enfin arrivés ! »
Il essuya la sueur qui perlait sur son front. Il avait le souffle court, mais il accéléra l’allure.
Anania le suivait à quelques pas sur le raidillon. Elle maugréa quelque chose. Il ne prêtait jamais l’oreille à ses paroles décourageantes, c’est-à-dire réalistes.
« Je le croirai quand je la verrai. » Kickaha le Rusé et Anania la Brillante arpentaient la Planète des Tripodes depuis quinze ans. Ils n’étaient pas en quête du Saint Graal, mais d’une « porte » – attention, ne riez pas – une Porte conduisant hors de cet univers perdu. Elle existait certainement. Mais où ? »
Extrait de : P. J. Farmer. « Plus fort que le feu – Saga des Hommes Dieux. »
Le monde Lavalite par P. J. Farmer
Fiche de Le monde Lavalite
Titre : Le monde Lavalite (Tome 5 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1977
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : Presses Pocket
Première page de Le monde Lavalite
« Un Protée de vif-argent, tel était Kickaha.
Rares étaient ceux qui parvenaient à s’adapter aussi vite que lui à un nouveau milieu. Mais sur la Terre, de même que sur toutes les autres planètes des univers de poche, la configuration des collines, montagnes, vallées, plaines, fleuves, lacs et mers, changeait rarement. On pouvait tenir pour acquise la stabilité de leur forme et de leur situation géographique.
Il se produisait naturellement de petites modifications locales. Inondations, secousses sismiques, avalanches, raz de marée, refaçonnaient la Terre. Mais les effets en étaient négligeables par rapport à la durée de vie d’un individu ou d’une nation. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le monde Lavalite – Saga des Hommes Dieux. »
Les murs de la Terre par P. J. Farmer
Fiche de Les murs de la Terre
Titre : Les murs de la Terre (Tome 4 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1970
Traduction : M. Battin
Editeur : Presses Pocket
Première page de Les murs de la Terre
« Le ciel était demeuré vert vingt-quatre années durant. Et, soudain, il était bleu.
Kickaha cligna des yeux. Il était de nouveau chez lui ou, plutôt, il se trouvait une fois de plus sur sa planète natale. Il avait vécu sur la Terre durant vingt-huit ans. Puis il avait vécu vingt-quatre autres années dans cet univers de poche qu’il appelait les Mondes Superposés. Et maintenant, bien qu’il ne s’en souciât pas outre mesure, il était de retour « chez lui ».
Il se tenait debout dans l’ombre d’une énorme saillie de roc. Le plancher de pierre était balayé par le vent, qui soufflait le long de la paroi verticale de la falaise. Au-delà de la semi-caverne où il se tenait, il y avait des montagnes recouvertes de pins et de sapins. L’air était froid mais la température n’allait pas tarder à s’élever, car on était dans le sud de la Californie, un matin de juillet. Du moins, si les calculs de Kickaha étaient corrects. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Les murs de la Terre – Saga des Hommes Dieux. »
Cosmos privé par P. J. Farmer
Fiche de Cosmos privé
Titre : Cosmos privé (Tome 3 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1969
Traduction : M. Battin
Editeur : Presses Pocket
Première page de Cosmos privé
« SOUS un ciel vert et un soleil jaune, chevauchant un étalon noir à la crinière cramoisie et à la queue bleue, Kickaha fuyait pour sauver sa vie.
Une centaine de jours auparavant, à deux mille kilomètres de là, il avait quitté le village des Hrowakas, le Peuple de l’Ours. Las de chasser et de mener la vie simple qui était la sienne, Kickaha aspirait soudain à un certain degré – et même plus que cela – de civilisation. En outre, son intellect avait besoin de s’affiner, et il y avait beaucoup de choses qu’il ignorait sur le compte des Tishquetmoacs, le seul peuple civilisé qui vécût à ce niveau.
Il avait donc sellé et équipé deux chevaux, fait ses adieux aux chefs et aux guerriers, et embrassé ses deux femmes après leur avoir accordé la permission de se remarier s’il n’était pas de retour dans six mois. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Cosmos Privé – Saga des Hommes Dieux. »
Les portes de la création par P. J. Farmer
Fiche de Les portes de la création
Titre : Les portes de la création (Tome 2 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1966
Traduction : G. Abadia
Editeur : Presses Pocket
Première page de Les portes de la création
« JADIS, il y avait de cela des milliers d’années, les Seigneurs avaient eu recours à l’électronique, l’hypnotisme et la psychopharmacologie pour s’affranchir des servitudes du sommeil. Jour et nuit, mois après mois, ils gardaient une forme physique absolue, un regard éternellement frais. Jusqu’au jour où leur psychisme s’était effondré. Hallucinations, fureurs démentielles, angoisses irraisonnées les avaient assaillis. Certains avaient à jamais sombré dans la folie. D’autres avaient dû être supprimés ou emprisonnés.
C’est alors que les Seigneurs s’étaient aperçu que même eux, les faiseurs d’univers, possesseurs d’une science qui leur conférait presque le statut de dieux, avaient besoin du rêve. Leur inconscient, faute de pouvoir communiquer pendant le sommeil avec leur conscient, s’était rebellé. Son arme était la folie.
C’est pourquoi maintenant tous les Seigneurs dormaient et faisaient des rêves. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Les portes de la création – Saga des Hommes Dieux. »
Le faiseur d’univers par P. J. Farmer
Fiche de Le faiseur d’univers
Titre : Le faiseur d’univers (Tome 1 sur 7 – Saga des Hommes Dieux)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1965
Traduction : M. Deutsch
Editeur : Presses Pocket
Première page de Le faiseur d’univers
« PLAINTIF, l’appel fantomatique d’une trompe s’éleva de l’autre côté de la double porte. Sept notes faibles et lointaines, épanchement ectoplasmique d’un spectre d’argent, eût-on dit, si le son pouvait être la matière dont sont faites les ombres.
Robert Wolff savait qu’il était impossible qu’il y eût une trompe ou quelqu’un pour souffler dans une trompe derrière les portes coulissantes. Une minute auparavant, il avait jeté un coup d’œil à l’intérieur du cagibi et il n’y avait rien vu de particulier hormis un plancher de ciment, des murs de plâtre, des tringles et des patères, une étagère et une ampoule électrique.
Pourtant, l’appel de la trompe lui avait paru assourdi, comme s’il venait de par-delà la frontière même du monde. Comme il était seul, personne ne pouvait lui confirmer la réalité matérielle de cette fanfare dont il savait qu’elle ne pouvait être qu’imaginaire. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le Faiseur d’Univers – Saga des Hommes Dieux. »