Étiquette : Tarzan

 

Tarzan et les joyaux d’Opar par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et les joyaux d’Opar

Titre : Tarzan et les joyaux d’Opar (Tome 5 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1918
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et les joyaux d’Opar

« Le lieutenant Albert Werper devait au prestige de son nom d’avoir échappé à la radiation de l’armée. Un nom qu’il avait pourtant déshonoré. Au début, il n’était que trop content d’avoir été envoyé dans ce fichu poste congolais, lui qui risquait le conseil de guerre. Mais, après six mois de cette vie monotone, dans un isolement complet, ses dispositions changèrent. Le jeune homme se mit à ressasser interminablement le sort qui lui était échu, à s’apitoyer sur lui-même et, de fil en aiguille, à nourrir dans son esprit vacillant une haine morbide envers ceux qui l’avaient envoyé là, alors qu’il y avait peu encore il les remerciait de lui avoir évité l’ignominie de la dégradation. Il regrettait la gaieté de la vie bruxelloise, comme il n’avait jamais regretté les fautes pour lesquelles il avait dû quitter la plus joyeuse des capitales.  »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et les joyaux d’Opar – Tarzan. »

Le fils de Tarzan par E. R. Burroughs

Fiche de Le fils de Tarzan

Titre : Le fils de Tarzan (Tome 4 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1917
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Le fils de Tarzan

« La longue chaloupe retournait au Marjorie W. en descendant l’Ugambi, poussée par le courant et le reflux. L’équipage savourait nonchalamment ce répit, après le dur labeur qu’avait représenté la remontée du grand fleuve à la rame. Trois milles en aval, mouillait le Marjorie W. lui-même, prêt à appareiller dès que la chaloupe aborderait et serait hissée sur ses bossoirs. Soudain, les hommes furent tirés de leurs rêveries ou de leurs bavardages : leur attention fut attirée vers la rive nord du fleuve. Un homme à l’aspect étrange venait d’y surgir et il criait vers eux d’une voix fêlée, les bras grands ouverts.

— Nom d’une pipe, de quoi s’agit-il ? s’écria un homme d’équipage.

— Un homme blanc ! marmonna le second. À vos rames, les gars, allons voir ce qu’il veut !

En approchant de la rive, ils purent distinguer une créature hâve, au crâne demi-chauve d’où pendaient des mèches blanches et emmêlées. Son corps maigre et courbé n’était vêtu que d’un pagne. Des larmes roulaient sur ses joues creuses et grêlées. L’homme bredouillait dans une langue bizarre. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Le fils de Tarzan – Tarzan. »

Tarzan et ses fauves par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et ses fauves

Titre : Tarzan et ses fauves (Tome 3 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1916
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et ses fauves

« — Toute cette histoire est enveloppée de mystère, dit d’Arnot. Je tiens de source autorisée que ni la police, ni les agents spéciaux de l’état-major n’ont la moindre idée de la façon dont il a agi. Ce qu’ils savent, c’est ce que chacun peut savoir : Nicolas Rokoff s’est évadé.

John Clayton, Lord Greystoke – celui qui, naguère encore, se nommait Tarzan, seigneur des singes – était assis dans l’appartement de son ami, le lieutenant Paul d’Arnot, à Paris. Il gardait le silence et fixait d’un air méditatif la pointe luisante de sa botte.

Elle lui rappelait bien des choses, cette évasion de son pire ennemi : condamné à vie sur le témoignage de l’homme-singe, il venait de s’échapper d’une prison militaire française.

Tarzan pensait à tout ce que Rokoff avait déjà manigancé pour le faire mourir. Ce que cet homme avait déjà fait n’était rien en comparaison de ce qu’il tenterait encore, maintenant qu’il était de nouveau libre, se disait-il. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « 03 – Tarzan et ses fauves – Tarzan. »

Le retour de Tarzan par E. R. Burroughs

Fiche de Le retour de Tarzan

Titre : Le retour de Tarzan (Tome 2 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1915
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Le retour de Tarzan

« — Magnifique ! chuchota la comtesse de Coude.

— Plaît-il ? demanda le comte, en se tournant vers sa jeune épouse, qu’y a-t-il de magnifique ?

Et le comte promena le regard dans toutes les directions, à la recherche de cet objet d’émerveillement.

— Oh, rien du tout, mon chéri ! répliqua la comtesse, une légère rougeur colorant momentanément sa joue déjà rose. Je ne faisais que me rappeler avec admiration ces magnifiques gratte-ciel – comme on dit – de New York.

Et la belle comtesse s’installa plus commodément dans sa chaise-longue, en reprenant le magazine que, pour ce « rien du tout », elle avait laissé tomber sur ses genoux.

Son mari se replongea, lui aussi, dans son livre, non sans s’étonner légèrement que, trois jours après avoir quitté New York, la comtesse éprouvât soudainement de l’admiration pour ces immeubles qu’elle avait qualifiés d’horribles. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Le retour de Tarzan – Tarzan. »

Tarzan seigneur de la jungle par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan seigneur de la jungle

Titre : Tarzan seigneur de la jungle (Tome 1 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1914
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan seigneur de la jungle

« Je dois cette histoire à quelqu’un qui n’avait pas à me la raconter, ni à personne d’autre. C’est, je crois, la séduction d’une bonne bouteille de vin qui a incité mon informateur à la commencer, et s’il l’a continuée les jours suivants, c’est sans doute grâce à l’incrédulité avec laquelle j’ai écouté cet étrange récit. Lorsque mon compagnon de table s’aperçut qu’il m’en avait beaucoup dit, mais que j’étais enclin au scepticisme, son sot orgueil acheva l’œuvre entamée par le vin : il me montra la preuve écrite de ce qu’il avançait, sous la forme d’un manuscrit tout moisi et de rapports du Colonial Office britannique, qui confirmaient plus d’un détail de son étonnante confidence.

Je ne dis pas que cette histoire soit vraie, car je n’ai pas été témoin des événements qu’elle relate, mais le simple fait qu’en la retraçant ici, je donne des noms fictifs à ses principaux acteurs indique à suffisance que je crois sincèrement qu’elle peut être vraie. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan, seigneur de la jungle – Tarzan. »

Tarzan au coeur de la Terre par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan au coeur de la Terre

Titre : Tarzan au coeur de la Terre (Tome 4 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1930
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs

Première page de Tarzan au coeur de la Terre

« Tarzan s’arrêta pour tendre l’oreille et flairer la brise. Eussiez-vous été là que vous n’auriez pu entendre ce qu’il entendait, et encore moins l’interpréter, à supposer que votre oreille eût été assez fine. Vous n’auriez senti rien d’autre que cette odeur de moisi émanant de la végétation pourrissante mêlée à l’arôme des nouvelles pousses.

Les sons que percevait Tarzan provenaient d’une grande distance, encore étaient-ils très faibles, même pour ses oreilles ; dans les premiers moments, il ne put pas davantage reconnaître leur véritable source mais il avait le sentiment que ces indices annonçaient l’arrivée d’un groupe d’hommes.

Buto le rhinocéros, Tantor l’éléphant ou Numa le lion pouvaient aller et venir à travers la forêt sans susciter autre chose que de l’indifférence chez le Seigneur de la Jungle, mais sitôt qu’apparaissait l’homme, Tarzan s’inquiétait, car seul parmi toutes les créatures, l’être humain apporte avec lui changement, dissension et lutte, partout où il met le pied pour la première fois. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan au coeur de la Terre – Cycle de Pellucidar. »