Étiquette : Un exorcisme

 

L’homme qui trahit la vie par P. J. Farmer

Fiche de L’homme qui trahit la vie

Titre : L’homme qui trahit la vie (Tome 3 sur 3 – Un exorcisme)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1973
Traduction : A. Garsault
Editeur : Presses Pocket

Première page de L’homme qui trahit la vie

« GORDON Carfax gémit. Il s’assit dans son lit et, de la main, chercha Frances. L’aube teintait déjà les persiennes de gris. Frances était partie avec la nuit. Un coq avait chanté, il en aurait juré. Pourtant, on n’entendait que l’aboiement des chiens du voisinage. Il tenta de trouver une explication : la veille au soir, il avait lu trop longtemps et, comme pour Hamlet, un fantôme… Sa raison eut tôt fait de balayer cette hypothèse ridicule.

Brassé par un tourbillon mystérieux, les ténèbres s’étaient agglutinées en une forme humaine. Un ectoplasme s’était matérialisé devant ses yeux hagards. Frances ! Les bras tendus dans sa direction, elle avait glissé vers lui à pas lents et silencieux. Belle, telle qu’elle était restée dans son souvenir. Et elle avait souri. Un sourire qui trahissait la colère mêlée à une souffrance indéfinissable. »

Extrait de : P. J. Farmer. « L’homme qui trahit la vie – Un exorcisme. »

Gare à la bête par P. J. Farmer

Fiche de Gare à la bête

Titre : Gare à la bête (Tome 2 sur 3 – Un exorcisme)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1968
Traduction : M. Pétris
Editeur : Presses Pocket

Première page de Gare à la bête

« La pluie semblait ne jamais devoir cesser.

Ce six au soir, dans une ville évoquant la planète Vénus vue par un auteur de science-fiction des années trente, Harald Childe suivait Vivienne Mabcrough.

Quelques instants plus tôt, il s’était arrêté à un feu rouge derrière une grosse Rolls-Royce noire, à l’intersection de Santa Monica Boulevard et de Canon Drive, à Beverly Hills.

Grâce à l’essuie-glace qui balayait la lunette arrière du véhicule, il avait pu apercevoir Vivienne Mabcrough. Assis à l’arrière avec un homme, elle avait tourné la tête au moment où le feu passait au vert, révélant un profil à jamais gravé dans la mémoire de Childe. Certes c’était le plus parfait qu’il lui ait été donné de voir. Et vu, pour la dernière fois, dans de telles circonstances que, malgré tous ses efforts, il lui était bien impossible de l’oublier. »

Extrait de : P. J. Farmer. « Gare à la bête – Un exorcisme. »

Comme une bête par P. J. Farmer

Fiche de Comme une bête

Titre : Comme une bête (Tome 1 sur 3 – Un exorcisme)
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1968
Traduction : F. Lasquin
Editeur : Presses Pocket

Première page de Comme une bête

« Du lait. Vert. En train de tourner.

La fumée montait vers la lumière, la fumée et la lumière se mêlaient, se muaient en lait vert. Le lait se décomposait en millions de particules verdâtres, montait, recouvrait le plafond d’une fumée opaque.

Le smog était partout. En haut. En bas. Dans la salle. Dehors.

Vert, aigre.

L’aigreur n’émanait pas seulement du smog qui s’était insinué à travers les climatiseurs et de la fumée des cigarettes qui formait d’épaisses volutes. Harald Childe avait encore à l’esprit les images qu’il avait vues ce matin-là, et il savait qu’il allait les revoir bientôt.

Childe n’avait jamais vu la salle de projection du commissariat central de Los Angeles plongée dans une telle obscurité. En temps ordinaire, le rayon lumineux qui sortait de la cabine de projection éclairait un peu la pénombre. »

Extrait de : P. J. Farmer. « Comme une bête – Un exorcisme. »