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Le tigre africain par P. J. Farmer

Fiche de Le tigre africain

Titre : Le tigre africain
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1970
Traduction : J.-P. Wautier
Editeur : Jean-Claude Lattès

Première page de Le tigre africain

«  Ma mère est un singe. Mon père est Dieu. »

Ras Tyger était assis sur une branche, adossé au tronc. Il avait pour tout vêtement une ceinture en peau de léopard, à laquelle était attachée un fourreau de cuir, d’où dépassait le manche d’ivoire d’un poignard. Dans sa main gauche il tenait une flûte en bois.

Je suis le seul homme blanc au monde.
Je viens du Pays des Fantômes.

Il chantait dans la langue des Wantso. Tout en chantant, il tournait la tête sans arrêt, afin de repérer un agresseur éventuel. Il était à dix mètres de la rivière et deux autres arbres seulement le séparaient du village. »

Extrait de : P. J. Farmer. «  Le tigre africain. »

Conan l’Aquilonien par L. Sprague de Camp et L. Carter

Fiche de Conan l’Aquilonien

Titre : Conan l’Aquilonien (Tome 10 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1977
Traduction : J.-P. Wautier
Editeur : Jean-Claude Lattès

Sommaire de Conan l’Aquilonien :

  • La sorcière des brumes
  • Le sphinx noir de Nebthu
  • La lune rouge de Zembabwei
  • Ombres dans un crâne

Première page de La sorcière des brumes

« La Chose Qui Fuyait

Le soleil, occulté par une lourde brume, s’approchait de l’horizon, à l’ouest. Au-dessus de la clairière, le ciel nuageux était comme une couverture froissée de laine échevelée. Des bandes de vapeur moites ondulaient comme des fantômes errants entre les troncs humides des arbres sombres. Les gouttes d’une récente ondée tapotaient contre les feuilles d’automne emportées par le vent et dont les écarlates, les ors et les bronzes se confondaient avec la lumière.
Claquement étouffé de sabots, crissement de cuirs, cliquetis d’armes : un grand étalon noir surgit dans la prairie embrumée. Une nappe de brouillard percée par ses puissants sabots révéla le géant aux larges épaules qui chevauchait l’énorme animal ; ses jambes musclées étreignaient le tronc de la bête.  »

Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan l’Aquilonien. »

L’assassin anglais par M. J. Moorcock

Fiche de L’assassin anglais

Titre : L’assassin anglais (Tome 3 sur 4 – Jerry Cornelius)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1972
Traduction : J.-P. Wautier
Editeur : J.-C. Lattès

Première page de L’assassin anglais

« Prologue (au commencement…)
 
 « Enfant, je vivais dans cet impeccable jardin de Londres qu’est le comté de Surrey. Le Surrey, du moins au cours de ce siècle, n’a connu qu’une fois une intense vitalité. C’était pendant la Deuxième Guerre mondiale, quand les bombes incendiaires tombaient, quand les Messerschmidt explosaient et que les V1 et les V2 surgissaient soudain du ciel silencieux. Les flammes nocturnes, le vrombissement des avions, les tirs de D. C. A., les éclats d’obus et les bombardements sont mes meilleurs souvenirs d’enfance. Je voudrais tant retrouver ces impressions. Le pylône, la palissade, la rue en ruines et l’usine sont les images qui ont, jusqu’à maintenant le plus apaisé et satisfait mon psychisme. J’étais très heureux au milieu de cette guerre et des querelles de mes parents ; les querelles cessèrent bientôt et mes parents se séparèrent. Une fois la Guerre gagnée, et la Famille perdue, mon contentement, autant que je me souvienne, persista. Mais me reviennent maintenant,  »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Jerry Cornelius – L’assassin anglais. »

Le programme final par M. J. Moorcock

Fiche de Le programme final

Titre : Le programme final (Tome 1 sur 4 – Jerry Cornelius)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : J. Guiod, J.-P. Wautier
Editeur : J.-C. Lattès

Première page de Le programme final

« C’est au Cambodge, pays situé entre le Vietnam et la Thaïlande sur la carte et entre n et zéro sur la table des fuseaux horaires, que se trouve la cité magique d’Angkor où vivait jadis la grande race khmère. Un explorateur français la redécouvrit au XIXe siècle, perdue dans la jungle et, un peu plus tard, ce furent des archéologues français qui travaillèrent à sa résurrection. Les gens simples qui y vivaient étaient les descendants des Khmers et ils avaient deux théories quant à l’origine de leur cité : ou bien elle avait été bâtie par une race de géants, ou bien elle s’était créée toute seule à la naissance du monde. Dans un article sur Angkor paru dans le Sunday Times du 10.1.65, Maurice Wiggin écrivit : Les citoyens d’Angkor ont-ils eu le futur qu’ils désiraient ? Je ne le crois pas. Ils semblaient pourtant pouvoir s’adapter facilement, passer dans la vie courante de l’Hindouisme au Bouddhisme et construire des cités faites pour durer éternellement. (« Les ruines les plus grandioses du monde. ») Malgré tout cela, les grands rois khmers sont tombés en poussière.
Construit non seulement pour durer, mais aussi pour exister pendant notre époque, le Hilton-Ang- »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Jerry Cornelius – Le programme final. »