Fiche d’Une rose pour l’ecclésiaste
Titre : Une rose pour l’ecclésiaste
Auteur : R. Zelazny
Date de parution : 1967
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu
Sommaire d’Une rose pour l’ecclésiaste :
- Les furies
- Le coeur funéraire
- Les portes de son visage, les lampes de sa bouche
- Une rose pour l’ecclésiaste
Première page de Les furies
« Il arrive quelquefois que la nature, comme prise de remords, jette en aumône un os à ronger à ceux qu’elle mutile, à ses laissés-pour-compte. Souvent sous forme d’un talent, en général inutile, ou de cette malédiction : l’intelligence.
À quatre ans, Sandor Sandor était capable de réciter intégralement la liste des cent quarante-neuf mondes habités de la galaxie. À cinq ans, il pouvait nommer les principaux continents de chaque planète et en tracer sommairement les contours à la craie sur des globes muets. À sept ans, il connaissait toutes les provinces, tous les États, tous les pays et toutes les grandes villes de tous les continents des cent quarante-neuf mondes habités de la galaxie. Il passait le plus clair de ses journées plongé dans des ouvrages de landographie, d’histoire et de landologie, il lisait des guides touristiques, étudiait cartes et enregistrements à l’usage des voyageurs. On eût dit qu’il avait une caméra derrière les yeux car, quand il atteignit l’âge de dix ans, il n’y avait pas dans la galaxie une seule cité dont on lançait le nom au hasard sur laquelle il n’eût pas quelque lumière. »
Extrait de : R. Zelazny. « Une rose pour l’ecclésiaste. »