Fiche de Les magiciens d’Andromède
Titre : Les magiciens d’Andromède
Auteur : Max-André Rayjean
Date de parution : 1961
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les magiciens d’Andromède
« Du côté de l’énorme, du gigantesque, du prodigieux et éblouissant ramassis d’étoiles d’Andromède, un point scintillait faiblement, pâle, décoloré, d’un rouge anémique.
C’était un Soleil : Hérédian. Ridiculement petit, dérisoirement terne dans la périphérie éclatante de la Grande Nébuleuse, il n’en éclairait pas moins un système planétaire.
Huit mondes, à peu près glacés, orbitaient dans son sillage avec sagesse, précision, docilité, à la façon de ces boules manipulées par un jongleur et qui tournent, sautent, virevoltent, sans jamais se heurter.
La deuxième planète, par ordre en partant de ce soleil, avait à peu près le même diamètre que la Terre. Un anneau semblable à celui de Saturne, composé d’un amas corpusculaire gelé, l’enlaçait à quelque trois cent mille kilomètres de sa surface.
On ne pouvait pas dire qu’Enrutas était une planète privilégiée. Elle devenait de plus en plus l’ombre d’elle-même, à mesure que le temps accentuait son emprise, modifiait les conditions climatiques. C’était un monde vieillissant au même rythme que son soleil. »
Extrait de : M.-A. Rayjean. « Les Magiciens d’Andromède. »