Auteur/autrice : CH91

 

A B C du travailleur par Edmond About

Fiche de A B C du travailleur

Titre : A B C du travailleur
Auteur : Edmond About
Date de parution : 1868
Editeur :

Première page de A B C du travailleur

« Il y a quatre ou cinq ans, les hasards de la vie me mirent en correspondance avec un groupe de travailleurs parisiens. Ils n’étaient guère plus de soixante-dix, mais chacun représentait un corps de métier, et l’on devinait derrière eux toute une armée de camarades. Je n’en ai pas vu un seul face à face : ils m’écrivirent, je leur répondis une lettre assez longue qui courut les ateliers, puis l’un d’eux, qui semblait exercer une certaine autorité par sa droiture et ses lumières, m’adressa une proposition qui peut se résumer ainsi :
« Voulez-vous lier avec nous une amitié solide et durable ? Rendez-nous un service que ni nos orateurs, ni nos publicistes en titre n’ont jamais songé à nous offrir. Publiez un petit livre qui nous apprenne en quelques heures de lecture tout ce qu’il nous est indispensable de savoir. »

Extrait de : E. About. « A B C du travailleur. »

Roman et essais par C. Flammarion

Fiche de Roman et essais

Titre : Roman et essais
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 2021
Editeur : BnF

Sommaire de Roman et essais

  • Dans le ciel et sur la terre
  • La nature et l’homme – une forêt vierge au milieu de Paris
  • Une mer de glace au centre de la France – épisode du grand hiver
  • Paysages
  • Impressions de voyages – en ballon
  • Le Mascaret
  • Les grandes marées – Au Mont-Saint-Michel
  • La comète
  • Les flammes du soleil
  • Les premiers jours de la terre – Et la loi du progrès
  • L’étoile du berger
  • Les étoiles, soleils de l’infini – Et le mouvement perpétuel dans l’Univers
  • Les conquêtes de l’astronomie sidérale – Histoire de Sirius
  • Voyage dans l’infini
  • La bêtise humaine
  • Dans le ciel
  • Petite astronomie descriptive
  • La fin du monde
  • Seconde partie – Dans dix millions d’années
  • Epilogue – Après la fin du monde terrestre

Lumen par C. Flammarion

Fiche de Lumen

Titre : Lumen – Histoire d’une comète dans l’infini
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1872
Editeur : BnF

Première page de Lumen

« QUÆRENS. – Vous m’avez promis, ô Lumen ! de me faire le récit de cette heure étrange, étrange entre toutes, qui suivit votre dernier soupir, et de me raconter comment, par une loi naturelle, quoique si singulière, vous revîtes le passé dans le présent, et pénétrâtes un mystère qui était resté si obscurément caché jusqu’aujourd’hui.LUMEN. – Oui, mon vieil ami, je vais tenir ma promesse, et grâce à la longue correspondance de nos âmes, j’espère que vous comprendrez ce phénomène « étrange », comme vous le qualifiez. Il est des contemplations dont l’œil mortel ne peut que difficilement soutenir la puissance. La mort qui m’a délivré des sens faibles et fatigables du corps ne vous a pas encore touché de sa main libératrice. Vous appartenez au monde des vivants.  »

Extrait de : C. Flammarion. « Lumen.  »

Les maisons hantées par C. Flammarion

Fiche de Les maisons hantées

Titre : Les maisons hantées
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1923
Editeur : J’ai lu

Première page de Les maisons hantées

« Les lecteurs sérieux et compétents, qui connaissent exactement l’état de notre problème et apprécient à leur valeur les résultats acquis sur sa solution trouveront peut-être superflu de me voir consacrer le premier chapitre de ce volume à répondre à des objections sans valeur intrinsèque adressées par des négateurs intransigeants qui ne veulent à aucun prix admettre l’existence des phénomènes métapsychiques. Mais il me semble, pour ma part, qu’une réponse précise à ces dénégations n’est pas superflue, car l’ensemble des êtres humains est inévitablement ignorant de ces phénomènes, disposé, par conséquent, à les récuser, et ne convaincrais-je qu’un lecteur sur dix, de l’erreur des négateurs aveugles, que ce serait là un service signalé à rendre au progrès de l’instruction générale.

Si nous voulons, pour notre conviction personnelle, avoir une opinion ferme et inattaquable sur la réalité, la nature et l’intérêt des phénomènes psychiques, il importe, avant tout, de savoir que les illusions de la vue, de l’ouïe, du toucher, de tous les sens, sont faciles, peuvent être produites par mille causes inattendues, et que nous devons, tout d’abord, nous défier de toutes les erreurs possibles. »

Extrait de : C. Flammarion. « Les Maisons Hantées. »

Les forces naturelles inconnues par C. Flammarion

Fiche de Les forces naturelles inconnues

Titre : Les forces naturelles inconnues
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1907
Editeur :

Première page de Les forces naturelles inconnues

« Il y a longtemps déjà, dans le cours de l’année 1865, j’ai publié, sous ce titre, un opuscule de cent cinquante pages, que l’on retrouve encore quelquefois chez les libraires, mais qui n’a pas été réimprimé. Voici ce que j’écrivais dans cette Étude critique, faite à propos des phénomènes produits à Paris par les
frères Davenport et par les médiums en général, et publiée à la Librairie Académique Didier et Cie, qui
avait déjà édité mes deux premiers ouvrages, La Pluralité des Mondes habités, ainsi que Les Mondes
Imaginaires et les Mondes réels. »

Extrait de : C. Flammarion. « Les Forces Naturelles Inconnues. »

La fin du monde par C. Flammarion

Fiche de La fin du monde

Titre : La fin du monde
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1894
Editeur : Feedbooks

Première page de La fin du monde

« Le magnifique pont de marbre qui relie la rue de Rennes à la rue du Louvre et qui, bordé par les statues des savants et des philosophes célèbres, dessine une avenue monumentale conduisant au nouveau portique de l’Institut, était absolument noir de monde. Une foule houleuse roulait, plutôt qu’elle ne marchait, le long des quais, débordant de toutes les rues et se pressant vers le portique envahi depuis longtemps par un flot tumultueux. Jamais, autrefois, avant la constitution des États-Unis d’Europe, à l’époque barbare où la force primait le droit, où le militarisme gouvernait l’humanité et où l’infamie de la guerre broyait sans arrêt l’immense bêtise humaine, jamais, dans les grandes émeutes révolutionnaires ou dans les jours de fièvre qui marquaient les déclarations de guerre, jamais les abords de la Chambre des représentants du peuple ni la place de la Concorde n’avaient présenté pareil spectacle. »

Extrait de : C. Flammarion. « La fin du monde. »

L’inconnu et les problèmes psychiques par C. Flammarion

Fiche de L’inconnu et les problèmes psychiques

Titre : L’inconnu et les problèmes psychiques
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1900
Editeur :

Première page de L’inconnu et les problèmes psychiques

« Les aspirations universelles et constantes de l’humanité pensante, le souvenir et le respect des morts, l’idée innée d’une Justice immanente, le sentiment de notre conscience et de nos facultés intellectuelles, la misérable incohérence des destinées terrestres comparée à l’ordre mathématique qui régit l’univers, l’immense vertige d’infini et d’éternité suspendu dans les hauteurs de la nuit étoilée, et, au fond de toutes nos conceptions, l’identité permanente de notre moi, malgré les variations et les transformations perpétuelles de la substance cérébrale, tout concourt à établir en nous la conviction de l’existence de notre âme comme entité individuelle, de sa survivance à la destruction de notre organisme corporel, et de son immortalité.
Toutefois, la démonstration scientifique n’est pas encore faite, et les physiologistes enseignent, au
contraire, que la pensée est une fonction du cerveau, que sans cerveau il n’y a pas de pensée, et
que tout meurt avec nous. Il y a contradiction entre les aspirations idéales de l’humanité et ce que l’on
appelle la science positive. »

Extrait de : C. Flammarion. « L’Inconnu et les Problèmes psychiques. »

Astronomie populaire par C. Flammarion

Fiche de Astronomie populaire

Titre : Astronomie populaire
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1882
Editeur : Flammarion

Première page de Astronomie populaire

« Notre planète vit d’une certaine vie astrale, que nous ne pouvons pas encore suffisamment comprendre. Des courants magnétiques circulent en elle et, sans cesse, sous leur mystérieuse influence, l’aiguille aimantée cherche le nord de son doigt inquiet et agité. L’intensité et la direction de ces courants varient de jour en jour, d’année en année, de siècle en siècle. Il y a deux siècles environ, en 1666, la boussole observée à Paris tendait juste au nord ; puis elle a tourné vers l’ouest, c’est-à-dire vers la gauche si l’on regarde le nord.

Sa déviation était de 8 degrés en 1700, de 17 degrés en 1750, de 22 degrés en 1800 ; elle a encore augmenté de (..) degré jusqu’en 1814, puis elle a commencé à revenir vers le nord. Cette déviation était de 22 degrés en 1835, de 20 en 1854, de 19 en 1863, de 18 en 1870, de 17 en 1878, de 16 en 1888. Elle va continuer de décroître, et il est probable qu’elle pointera de nouveau au nord vers 1962. »

Extrait de : C. Flammarion. « Astronomie Populaire. »

Après la mort par C. Flammarion

Fiche de Après la mort

Titre : Après la mort (Tome 3 sur 3 – La mort et son mystère)
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1922
Editeur : J’ai lu

Première page de Après la mort

« Notre premier volume, La mort et son mystère, a donné à ses lecteurs la certitude des fantômes de vivants, des apparitions et des manifestations de mourants, se produisant à toutes les distances, transmissions télépathiques irrécusables, et se termine par cette interrogation : « Obtiendrons-nous les mêmes preuves d’authenticité, la même certitude, sur l’existence réelle des morts ? »

« Cecy est un livre de bonne foy », disait Montaigne dans ses inoubliables Essais : la même affirmation doit être donnée pour cet ouvrage.

Nous arrivons ici à la porte du temple fermé. Mais déjà cette porte a paru s’entrouvrir dans nos excursions à la frontière des deux mondes. Ce deuxième volume a pour but d’établir la survivance sur des faits d’observation, par la même méthode expérimentale, en dehors de toutes croyances religieuses. »

Extrait de : C. Flammarion. « Après La Mort – La mort et son mystère. »

Auguste de Villiers de l’Isle-Adam

Présentation de Auguste de Villiers de l’Isle-Adam :

Auguste de Villiers de l’Isle-Adam, né en 1838 et décédé en 1889, est une figure marquante de la littérature française du XIXe siècle. Bien qu’il soit souvent associé au mouvement symboliste, son œuvre a également exercé une influence considérable sur le genre de la science-fiction, dont il est considéré comme l’un des premiers explorateurs.

Un esprit rebelle et avant-gardiste

Issu de la noblesse bretonne, Villiers de l’Isle-Adam mène une vie bohème à Paris, fréquentant les salons littéraires et se liant d’amitié avec les plus grands esprits de son époque, tels que Mallarmé et Baudelaire. Son œuvre, empreinte d’un romantisme exacerbé et d’un pessimisme profond, est souvent considérée comme difficile d’accès en raison de sa langue recherchée et de ses références culturelles nombreuses.

L’Ève future : une œuvre pionnière

C’est avec son roman L’Ève future (1886) que Villiers de l’Isle-Adam marque véritablement l’histoire de la science-fiction. Dans ce récit, il imagine la création d’une femme artificielle, une « andrïde », dotée d’une beauté et d’une intelligence surhumaines. Cette créature, fruit des dernières avancées scientifiques, soulève des questions fondamentales sur la nature de l’homme, l’amour, la science et la technologie.

L’Ève future est bien plus qu’une simple histoire de science-fiction. C’est une véritable réflexion sur le rapport de l’homme à la machine, sur le désir de perfection et sur les limites de la création. Villiers de l’Isle-Adam anticipe ainsi de nombreuses thématiques qui seront explorées par les écrivains de science-fiction des siècles suivants, comme la question de l’intelligence artificielle ou le transhumanisme.

Un héritage durable

Si l’œuvre de Villiers de l’Isle-Adam a été longtemps méconnue, elle a connu un regain d’intérêt au XXe siècle. Ses romans, ses nouvelles et ses pièces de théâtre sont aujourd’hui reconnus comme des œuvres majeures de la littérature française. L’auteur est considéré comme un précurseur non seulement de la science-fiction, mais aussi du symbolisme et du surréalisme.

En résumé, Auguste de Villiers de l’Isle-Adam est un écrivain complexe et fascinant, dont l’œuvre continue d’inspirer les écrivains et les penseurs. En inventant l’andrïde, il a ouvert la voie à une multitude de récits de science-fiction et a posé les bases d’une réflexion sur les enjeux éthiques et philosophiques liés au progrès scientifique.

Pour aller plus loin, vous pouvez consulter les ouvrages suivants :

  • Les Contes cruels : Un recueil de nouvelles où Villiers de l’Isle-Adam explore les thèmes de la cruauté, de la perversion et de la mort.
  • Axël : Une pièce de théâtre symboliste qui met en scène un jeune homme en quête de sens dans un monde désenchanté.

Livres de Auguste de Villiers de l’Isle-Adam :

Akëdysséril
Axël
Chez les passants
Contes cruels
Elën
Histoires insolites
Histoires souveraines
Isis
L’amour suprême
L’ève future
Le secret de l’échafaud
Morgane
Nouveaux contes cruels
Propos d’au-delà
Souvenir
Tribulations Bonhomet
Vera

Pour en savoir plus sur Auguste de Villiers de l’Isle-Adam :

La page Wikipédia de A. de Villiers de l’Isle-Adam
La page Noosfere de A. de Villiers de l’Isle-Adam
La page isfdb de A. de Villiers de l’Isle-Adam