Catégorie : Auteurs
Maurice G. Dantec

Présentation de Maurice G. Dantec :
Enfance et Jeunesse
Maurice Georges Dantec, né le 13 juin 1959 à La Tronche, en Isère, est un écrivain français naturalisé canadien. Son enfance est marquée par des déménagements fréquents et une scolarité chaotique. Il se passionne pour la lecture, la musique et la science-fiction dès son plus jeune âge.
Carrière musicale
Dans les années 1970, Dantec fonde le groupe de rock État d’Urgence, qui deviendra par la suite Artefact. Le groupe sort un unique album en 1980 avant de se dissoudre. Dantec continue à s’impliquer dans la musique tout au long de sa vie, collaborant avec des artistes comme No One Is Innocent.
Débuts littéraires
Dantec publie son premier roman, « La Sirène du Titanic », en 1985. Le succès arrive en 1995 avec la publication de « Les Racines du mal », un roman noir cyberpunk qui le propulse sur la scène littéraire française. Ce roman, salué par la critique et le public, lui vaut le Grand Prix de l’Imaginaire et le Prix Rosny-aîné.
Trilogie « Théâtre des opérations » et consécration
Dantec confirme son talent avec la trilogie « Théâtre des opérations » : « Babylon Babies » (1999), « Cosmosöse » (2003) et « Nova » (2006). Cette trilogie, qui mêle science-fiction, polar et politique, lui permet d’explorer des thèmes tels que la violence, la technologie et la fin de l’humanité.
Dernières années et décès
Dantec continue d’écrire jusqu’à sa mort, publiant des romans, des essais et des textes courts. Il s’installe au Canada en 2007 et devient citoyen canadien en 2012. Il décède le 25 juin 2016 à Montréal d’une crise cardiaque, à l’âge de 57 ans.
Héritage
Maurice G. Dantec est considéré comme l’un des auteurs les plus importants de la littérature française contemporaine. Son œuvre, souvent sombre et violente, explore les dérives de la société moderne et les dangers du progrès technologique. Son style unique, mêlant poésie, argot et jargon technique, a influencé de nombreux jeunes auteurs.
Oeuvre
Romans :
- La Sirène du Titanic (1985)
- Les Racines du mal (1995)
- Babylon Babies (1999)
- Cosmosöse (2003)
- Nova (2006)
- Hiatus (2007)
- Tabula Rasa (2010)
- Lucifer (2015)
Prix littéraires
- Grand Prix de l’Imaginaire (1996) pour « Les Racines du mal »
- Prix Rosny-aîné (1996) pour « Les Racines du mal »
- Prix Bob Morane (2000) pour « Babylon Babies »
- Prix Utopia (2004) pour « Cosmosöse »
Hommages
- Le prix Maurice G. Dantec a été créé en 2017 pour récompenser un premier roman de science-fiction francophone.
- Un colloque international consacré à l’œuvre de Maurice G. Dantec a eu lieu à l’Université de Montréal en 2019.
Conclusion
Maurice G. Dantec était un écrivain visionnaire et iconoclaste qui a marqué de son empreinte la littérature française. Son œuvre, complexe et ambitieuse, continue de susciter l’intérêt et l’admiration des lecteurs.
Livres de Maurice G. Dantec :
Journal :
- Le théâtre des opérations (1999)
- Laboratoire de catastrophe générale (2001)
- American Black Box (2007)
Liber mundi :
- Villa vortex (2003)
- Métacortex (2010)
Artefact (2007)
Babylon babies (1999)
Comme le fantôme d’un jazzman dans la station Mir en déroute (2009)
Là où tombent les anges (1995)
La sirène rouge (1993)
Les racines du mal (1995)
Les résidents (2014)
Pour en savoir plus sur Maurice G. Dantec :
La page Wikipédia de M. G. Dantec
La page Noosfere de M. G. Dantec
La page isfdb de M. G. Dantec
Claude Seignolle

Présentation de Claude Seignolle :
Enfance et Jeunesse
Né le 11 mars 1917 à Dijon, Claude Seignolle grandit dans une famille modeste. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture et l’écriture, dévorant les romans d’aventure et les contes fantastiques.
Formation et Premiers Écrits
Après des études secondaires à Dijon, Claude Seignolle s’installe à Paris pour poursuivre des études de droit. Mais sa passion pour l’écriture l’emporte rapidement et il commence à publier des nouvelles et des poèmes dans des revues littéraires.
Carrière Littéraire
En 1942, Claude Seignolle publie son premier roman, La Terre de la Nuit, qui lui vaut un succès immédiat. Ce récit fantastique, inspiré des légendes et des traditions populaires du Morvan, marque le début d’une carrière prolifique et remarquée.
Le Maître du Fantastique
Au cours des décennies suivantes, Claude Seignolle s’impose comme l’un des grands maîtres du fantastique français. Ses romans, parmi lesquels La Noire Forêt (1953), Le Loup-Garou (1956), La Terre des Sorciers (1971) et L’Homme de l’Autre Monde (1982), explorent les thèmes du surnaturel, de l’étrange et du merveilleux, souvent ancrés dans les paysages ruraux de la France profonde.
Incursions en Science-Fiction
Si Claude Seignolle est surtout connu pour son œuvre fantastique, il a également écrit plusieurs romans et nouvelles de science-fiction, dont Les Fils de la Terre (1958), Le Monde Renversé (1963) et Les Survivants de l’An 2000 (1976). Ces récits, souvent teintés d’humour noir et de satire sociale, explorent les dangers du progrès scientifique et les dérives possibles de la société future.
Style et Thèmes
L’œuvre de Claude Seignolle se caractérise par un style sobre et poétique, souvent imprégné de lyrisme et de mystère. Ses récits, empreints d’une profonde humanité, explorent les angoisses et les interrogations de l’homme face à l’inconnu et à l’étrange.
Reconnaissance et Héritage
Claude Seignolle a reçu de nombreux prix littéraires tout au long de sa carrière, dont le Prix du Roman Fantastique en 1953 pour La Noire Forêt et le Grand Prix de l’Imaginaire en 1972 pour L’Homme de l’Autre Monde. Ses romans ont été traduits dans de nombreuses langues et ont connu un succès international.
Considéré comme l’un des auteurs français les plus importants du XXe siècle, Claude Seignolle a laissé une œuvre riche et complexe qui continue d’être lue et appréciée par un public toujours plus large. Ses écrits, empreints de poésie et de mystère, ont contribué à renouveler le genre du fantastique et à inspirer de nombreuses générations d’auteurs.
Faits marquants
- Claude Seignolle a publié plus de 50 romans et recueils de nouvelles au cours de sa carrière.
- Ses romans ont été traduits dans plus de 20 langues.
- Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix du Roman Fantastique et le Grand Prix de l’Imaginaire.
- Claude Seignolle est considéré comme l’un des grands maîtres du fantastique français.
- Son œuvre continue d’inspirer les lecteurs et les écrivains du monde entier.
Conclusion
Claude Seignolle était un écrivain visionnaire et talentueux qui a marqué de son empreinte le paysage littéraire français. Son œuvre, empreinte de poésie et de mystère, a contribué à renouveler le genre du fantastique et à explorer les angoisses et les interrogations de l’homme face à l’inconnu.
Livres de Claude Seignolle :
Intégrale :
- La malédiction 1 (2001)
- La malédiction 2 (2002)
- La nuit des halles (2002)
Au château de l’étrange (2011)
Contes macabres (1966)
Contes sorciers (1974)
Histoires maléfiques (1965)
Histoires vénéneuses (1970)
La brume ne se lèvera plus (1959)
La gueule (1999)
La malvenue (1965)
Les loups verts (1970)
Récits cruels (1967)
Sexie ou l’éloge de la nymphomanie (2013)
Une enfance sorcière (2000)
Pour en savoir plus sur Claude Seignolle :
La page Wikipédia de C. Seignolle
La page Noosfere de C. Seignolle
La page isfdb de C. Seignolle
Emmanuel Jouanne

Présentation de Emmanuel Jouanne :
Naissance et Jeunesse
Emmanuel Jouanne est né le 23 avril 1960 à Caen, en Normandie. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture et l’écriture, influencé par les œuvres des surréalistes et des auteurs de science-fiction anglo-saxons.
Formation et Premiers Écrits
Après des études à l’Université de Caen, Emmanuel Jouanne se tourne vers l’écriture et envoie ses textes à la revue Minuit des éditions de Minuit. Ses premières nouvelles sont publiées à partir de 1979 dans des revues spécialisées comme Fiction, Univers, Garichankar, SF & Quotidien, ainsi que dans des anthologies de Richard Comballot.
Carrière Littéraire
Emmanuel Jouanne se fait rapidement remarquer par son style unique et ses récits iconoclastes, souvent teintés d’humour noir et de satire sociale. En 1982, il publie son premier roman, Damiers imaginaires, qui lui vaut le Prix Rosny aîné, l’une des récompenses les plus prestigieuses de la science-fiction française.
Succès et Reconnaissance
Consacrant son activité à l’écriture, Emmanuel Jouanne enchaîne les publications dans les années 1980 et 1990. Ses romans, parmi lesquels Ici-bas (Prix Rosny aîné 1984), Providence (1988), Le Temps du mépris (1992), Les Enfants de Noé (1996) et L’Homme-fusil (2000), explorent des thèmes variés tels que la condition humaine, la société, la religion, la politique et la technologie.
Style et Thèmes
L’œuvre d’Emmanuel Jouanne se caractérise par un style percutant et un langage riche, souvent empreint de poésie et de surréalisme. Ses romans se distinguent par leur profondeur philosophique et leur exploration de sujets tabous ou controversés. Jouanne n’hésite pas à défier les conventions du genre de la science-fiction, s’affranchissant des codes et des clichés pour proposer une vision unique et personnelle du monde.
Engagement et Militantisme
Au-delà de son activité littéraire, Emmanuel Jouanne était également un militant engagé. Il participait activement à des mouvements altermondialistes et anticapitalistes, et ses écrits portaient souvent la voix des marginalisés et des opprimés.
Décès et Héritage
Emmanuel Jouanne est décédé le 6 février 2008 à Paslières, dans le Loiret, à l’âge de 47 ans. Sa disparition soudaine a laissé un grand vide dans le monde de la littérature française.
Considéré comme l’un des auteurs de science-fiction français les plus importants et les plus influents de sa génération, Emmanuel Jouanne a laissé une œuvre riche et complexe qui continue d’être lue et appréciée par un public toujours plus large.
Faits marquants
- Emmanuel Jouanne a publié une quinzaine de romans et de recueils de nouvelles au cours de sa courte carrière.
- Ses romans ont été traduits dans plusieurs langues et ont connu un succès international.
- Il a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Rosny aîné à deux reprises.
- Emmanuel Jouanne était un auteur engagé et militant, dont les écrits portaient souvent la voix des marginalisés et des opprimés.
- Son œuvre est considérée comme un jalon important dans l’histoire de la science-fiction française.
Conclusion
Emmanuel Jouanne était un écrivain visionnaire et talentueux qui a marqué de son empreinte le paysage littéraire français. Son œuvre audacieuse et inclassable continue d’inspirer et de questionner les lecteurs du monde entier.
Livres de Emmanuel Jouanne :
Cruautés (1987)
Damiers imaginaires (1982)
Ici-bas (1984)
L’âge de fer (1988)
Le rêveur de chats (1988)
Nuage (1983)
Pour en savoir plus sur Emmanuel Jouanne :
La page Wikipédia de E. Jouanne
La page Noosfere de E. Jouanne
La page isfdb de E. Jouanne
John Boyd

Présentation de John Boyd :
Enfance et Jeunesse
Né le 25 avril 1919 à Chicago, Illinois, John Boyd Bradfield Upchurch, plus connu sous son pseudonyme John Boyd, grandit dans une famille aisée. Son père, un avocat renommé, lui inculque un goût pour la littérature et les arts. Dès son plus jeune âge, John se passionne pour l’écriture et rédige des récits courts et des poèmes.
Carrière militaire et premiers écrits
En 1940, Boyd s’engage dans l’armée américaine et sert pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses expériences de guerre auront une influence profonde sur son écriture future. Après la guerre, il retourne à Chicago et commence à travailler dans le milieu des affaires, tout en continuant à écrire en secret.
Débuts en tant qu’écrivain de science-fiction
Ce n’est qu’à l’âge de 50 ans que John Boyd décide de se consacrer pleinement à l’écriture. En 1969, il publie son premier roman de science-fiction, Dernier Vaisseau pour l’Enfer, sous le pseudonyme de J.B. Harris. Le succès est immédiat et le roman est salué par la critique pour son style original et ses réflexions profondes sur la condition humaine.
Succès et reconnaissance
Dans les années 1970 et 1980, Boyd publie une douzaine de romans de science-fiction, dont La Planète Fleur, L’Envoyé d’Andromède, La Ferme aux Organes, Le Gène Maudit, Les Libertins du Ciel, Lysistrata 80 et Quotient Intellectuel à Vendre. Son style unique, mêlant humour, satire et réflexion philosophique, lui vaut un public fidèle et l’admiration de ses pairs.
Thèmes et style
L’œuvre de John Boyd est caractérisée par une grande diversité de thèmes, allant de la critique sociale à l’exploration de la nature humaine, en passant par l’aventure spatiale et la réflexion sur l’avenir de l’humanité. Son style est souvent décrit comme iconoclaste et provocateur, n’hésitant pas à remettre en question les conventions du genre de la science-fiction.
Héritage
John Boyd est décédé le 13 janvier 2013 à l’âge de 93 ans. Il laisse derrière lui une œuvre riche et prolifique qui continue d’inspirer les lecteurs et les écrivains de science-fiction du monde entier. Ses romans, souvent traduits dans plusieurs langues, sont considérés comme des classiques du genre et lui ont valu une place de choix parmi les grands auteurs de science-fiction du XXe siècle.
En dehors de son œuvre de science-fiction, John Boyd a également publié deux romans sous son vrai nom : The Slave Stealer (1968) et Scarborough Hall (1976).
Faits marquants
- John Boyd a utilisé plusieurs pseudonymes au cours de sa carrière, dont J.B. Harris, Zachary Ball, et Boyd Bradfield.
- Il a été nominé pour le prix Nebula du meilleur roman à deux reprises, en 1970 pour Dernier Vaisseau pour l’Enfer et en 1973 pour La Planète Fleur.
- Ses romans ont été traduits dans de nombreuses langues et ont connu un succès international.
- John Boyd est considéré comme l’un des auteurs de science-fiction les plus importants et les plus influents du XXe siècle.
Conclusion
John Boyd était un écrivain visionnaire et talentueux qui a laissé une marque indélébile sur le genre de la science-fiction. Son œuvre audacieuse et originale continue d’inspirer et de divertir les lecteurs du monde entier.
Livres de John Boyd :
Dernier vaisseau pour l’enfer (1968)
L’envoyé d’Androgène (1974)
La ferme aux organes (1970)
La planète fleur (1969)
Le gène maudit (1973)
Les libertins du ciel (1969)
Quotient intellectuel à vendre (1972)
Pour en savoir plus sur John Boyd :
La page Wikipédia de J. Boyd
La page Noosfere de J. Boyd
La page isfdb de J. Boyd
Lino Aldani

Présentation de Lino Aldani :
Naissance et Jeunesse
Né le 29 septembre 1926 à Bologne, en Italie, Lino Aldani grandit dans une famille modeste. Son père est ouvrier et sa mère couturière. Aldani développe un intérêt précoce pour le dessin, inspiré par les bandes dessinées américaines et italiennes qu’il lit dans son enfance.
Après des études secondaires, Aldani travaille dans divers emplois avant de se consacrer pleinement à la bande dessinée en 1948. Il commence sa carrière en dessinant des histoires courtes pour des magazines populaires italiens comme Il Giornalino di Gian Burrasca et Il Vittorioso.
Succès et Reconnaissance
En 1953, Aldani crée son personnage le plus célèbre, Tex Willer. Ce cowboy solitaire et justicier devient rapidement l’un des héros les plus populaires de la bande dessinée italienne. Les aventures de Tex Willer sont publiées dans une série à succès qui se poursuit encore aujourd’hui.
Aldani est également connu pour ses autres séries de bandes dessinées, dont Bob Bill (1954), Mister No (1957) et Comanche (1969). Ces séries explorent des genres variés, tels que le western, l’aventure et le thriller, et ont toutes connu un grand succès auprès du public.
Aldani est considéré comme l’un des plus grands auteurs de bande dessinée italienne de tous les temps. Son style réaliste et dynamique, son sens de l’aventure et ses personnages attachants lui ont valu une reconnaissance internationale. Il a reçu de nombreux prix et distinctions tout au long de sa carrière, dont le prix Yellow Kid (1969) et le prix Grand Prix Saint-Michel (1972).
Dernières Années et Héritage
Aldani continue de dessiner jusqu’à sa mort le 29 août 2009 à Bologne, en Italie. Il laisse derrière lui une œuvre riche et diverse qui continue d’être lue et appréciée par des lecteurs du monde entier.
Voici quelques-uns des thèmes récurrents dans l’œuvre de Lino Aldani :
- L’Ouest américain: Aldani était fasciné par l’Ouest américain et ses légendes. Ses histoires de western se déroulent souvent dans des paysages désertiques sauvages et mettent en scène des personnages forts et indépendants.
- L’aventure: Aldani aimait raconter des histoires d’aventure pleines d’action et de suspense. Ses personnages se retrouvent souvent confrontés à des dangers et des défis qu’ils doivent surmonter.
- La justice: Aldani croyait en la justice et ses personnages se battent souvent pour défendre les opprimés et les innocents.
Lino Aldani était un conteur hors pair et un dessinateur talentueux. Son œuvre a marqué l’histoire de la bande dessinée italienne et continue d’inspirer des générations d’auteurs et d’artistes.
Livres de Lino Aldani :
37° centigrades (1963)
Bonne nuit Sophia (1964)
Eclipses 2000 (1979)
La maison-femme (1987)
Quand les racines (1976)
Pour en savoir plus sur Lino Aldani :
La page Wikipédia de L. Aldani
La page Noosfere de L. Aldani
La page isfdb de L. Aldani
Phillip Mann

Présentation de Phillip Mann :
Naissance et Jeunesse
Né le 18 octobre 1942 à Londres, en Angleterre, Philip Mann grandit dans une famille modeste. Son père est chauffeur de bus et sa mère femme au foyer. Mann développe un intérêt précoce pour la lecture, notamment pour la science-fiction.
Il commence à écrire des nouvelles dès son adolescence, inspiré par les œuvres d’auteurs comme H.G. Wells et Arthur C. Clarke. Après des études secondaires, il travaille dans divers emplois avant de se consacrer pleinement à l’écriture en 1971.
Débuts Littéraires et Succès
Le premier roman de Mann, The Chessplayers (Les Joueurs d’échecs), est publié en 1975. Ce roman de science-fiction dystopique se déroule dans un monde où les humains sont dirigés par des machines. Il reçoit un accueil critique favorable et permet à Mann de se faire connaître dans le monde de la science-fiction.
Dans les années qui suivent, Mann publie plusieurs autres romans à succès, dont The Machineries of Liberty (Les Machines de la Liberté) (1976), The Fall of the Klinght (La Chute du Chevalier) (1985) et A Darkling Sky (Un Ciel Sombre) (1989). Ces romans explorent des thèmes tels que la nature humaine, la technologie et l’avenir de l’humanité.
Mann est également connu pour ses nouvelles, dont beaucoup ont été récompensées par des prix prestigieux, comme le prix Hugo et le prix Nebula. Ses nouvelles sont souvent sombres et pessimistes, mais elles explorent également des thèmes universels avec une grande profondeur et une grande sensibilité.
Reconnaissance et Influence
Philip Mann est considéré comme l’un des auteurs de science-fiction les plus importants de sa génération. Son œuvre a été saluée pour son réalisme, sa profondeur et sa réflexion sur la condition humaine. Il a reçu de nombreux prix et distinctions tout au long de sa carrière, dont le prix Nebula du meilleur roman (1977) et le prix Arthur C. Clarke (1989).
Mann a également eu une influence importante sur le genre de la science-fiction. Ses romans et ses nouvelles ont inspiré de nombreux autres auteurs, et son style d’écriture a été largement imité. Il est considéré comme l’un des maîtres de la science-fiction britannique.
Dernières Années et Héritage
Mann continue d’écrire jusqu’à sa mort le 16 janvier 2022 à son domicile de Colchester, en Angleterre. Il laisse derrière lui une œuvre riche et complexe qui continue d’être lue et étudiée aujourd’hui.
Voici quelques-uns des thèmes récurrents dans l’œuvre de Philip Mann :
- La nature humaine: Mann s’intéressait à la nature humaine et aux défis auxquels les humains sont confrontés. Ses écrits explorent souvent des thèmes tels que la moralité, la survie et la recherche de sens.
- La technologie et ses conséquences: Mann était fasciné par la technologie et son impact sur la société. Ses écrits explorent souvent les thèmes du progrès technologique, de l’aliénation et de la perte de contrôle.
- L’avenir de l’humanité: Mann s’inquiétait de l’avenir de l’humanité et des dangers auxquels elle est confrontée. Ses écrits explorent souvent des thèmes tels que la guerre nucléaire, la destruction de l’environnement et la montée des machines.
Philip Mann était un écrivain visionnaire et un conteur hors pair. Son œuvre explore des thèmes universels avec une profondeur et une puissance rares. Il est considéré comme l’un des auteurs de science-fiction les plus importants du XXe siècle, et son influence continue de se faire sentir aujourd’hui.
Livres de Phillip Mann :
Pawax :
- Le maître des Paxwax (1986)
- La chute des familles (1987)
L’oeil de la reine (1982)
Pour en savoir plus sur Phillip Mann :
La page Wikipédia de P. Mann
La page Noosfere de P. Mann
La page isfdb de P. Mann
Walter M. Miller

Présentation de Walter M. Miller :
Naissance et Jeunesse
Né le 23 janvier 1923 à New Smyrna Beach, en Floride, Walter Michael Miller Jr. grandit dans une famille modeste. Son père, mécanicien, décède lorsqu’il n’a que six ans, laissant sa mère veuve avec trois enfants. La famille vit dans des conditions difficiles, ce qui marque profondément le jeune Walter.
Miller développe un intérêt précoce pour la lecture et l’écriture. Il est fasciné par la science-fiction, genre littéraire qui lui permet d’échapper à la réalité parfois dure de son quotidien. Il commence à écrire des nouvelles dès son adolescence.
Service Militaire et Premières Publications
En 1942, Miller s’engage dans l’armée de l’air américaine. Il sert comme radioman et mitrailleur pendant la Seconde Guerre mondiale, participant à 53 missions de bombardement au-dessus de l’Italie. Ces expériences le marquent profondément et influencent durablement son œuvre littéraire.
Après la guerre, Miller s’installe à New York et se consacre pleinement à l’écriture. Il publie plusieurs nouvelles dans des magazines de science-fiction, dont « Astounding Science Fiction » et « Galaxy Science Fiction ». Ces nouvelles, souvent sombres et pessimistes, explorent des thèmes tels que la guerre, la religion et la condition humaine.
Un Cantique pour Leibowitz : Un Chef-d’Œuvre Posthume
En 1959, Miller publie son unique roman, Un Cantique pour Leibowitz. Ce roman post-apocalyptique se déroule dans un monde dévasté par une guerre nucléaire. Il raconte l’histoire de l’abbaye de Saint Leibowitz, un monastère qui préserve la connaissance et la culture dans une époque de barbarie.
Un Cantique pour Leibowitz est un immense succès critique et public. Il remporte le prix Hugo du meilleur roman en 1961 et est considéré comme l’un des romans de science-fiction les plus importants du XXe siècle. Le roman est salué pour son réalisme, sa profondeur et sa réflexion sur la nature humaine.
Dernières Années et Héritage
Malgré le succès de Un Cantique pour Leibowitz, Miller n’arrive pas à reproduire ce succès par la suite. Il sombre dans la dépression et l’alcoolisme, et se retire progressivement de la vie publique. Il décède le 9 janvier 1996 à Daytona Beach, en Floride.
Walter M. Miller Jr. laisse derrière lui une œuvre littéraire riche et complexe. Son unique roman, Un Cantique pour Leibowitz, est un chef-d’œuvre de la science-fiction qui continue d’être lu et étudié aujourd’hui. Miller est considéré comme l’un des auteurs les plus importants du genre, et son influence sur la science-fiction est indéniable.
Voici quelques-uns des thèmes récurrents dans l’œuvre de Walter M. Miller Jr. :
- La guerre et ses conséquences: Miller a vécu les horreurs de la guerre de première main, et cela se reflète dans son œuvre. Ses écrits explorent souvent les thèmes de la violence, de la destruction et de la perte.
- La religion et la foi: Miller était un homme profondément religieux, et la religion joue un rôle important dans son œuvre. Ses écrits explorent souvent les thèmes de la foi, de l’espoir et de la rédemption.
- La condition humaine: Miller s’intéressait à la nature humaine et aux défis auxquels les humains sont confrontés. Ses écrits explorent souvent des thèmes tels que la moralité, la survie et la recherche de sens.
Walter M. Miller Jr. était un écrivain visionnaire et un conteur hors pair. Son œuvre explore des thèmes universels avec une profondeur et une puissance rares. Il est considéré comme l’un des auteurs de science-fiction les plus importants du XXe siècle, et son influence continue de se faire sentir aujourd’hui.
Livres de Walter M. Miller :
Leibowitz :
- Un cantique pour Leibowitz (1961)
- L’héritage de Saint Leibowitz (1977)
Collector
Hommes de la lune (1957)
Humanité provisoire (1962)
Pour en savoir plus sur Walter M. Miller :
La page Wikipédia de W. Miller
La page Noosfere de W. Miller
La page isfdb de W. Miller
Georges Soria

Présentation de Georges Soria :
Enfance et Jeunesse Tunisiennes
Né le 24 septembre 1914 à Tunis, en Tunisie, Georges Soria grandit dans une famille bourgeoise. Son père, fonctionnaire, est victime de la crise de 1929, ce qui marque profondément le jeune homme. Cet événement, couplé à son observation des inégalités sociales en Tunisie, le pousse vers des idées progressistes.
En 1934, à l’âge de 20 ans, Soria quitte Tunis pour s’installer à Paris. La ville bouillonnante d’intellectuels et d’artistes de l’entre-deux-guerres le fascine. Il s’oriente rapidement vers le journalisme, écrivant pour des revues comme Regards, La Commune et Vendredi. Ses articles, empreints d’un regard aiguisé sur les questions sociales et politiques, lui font rapidement une réputation.
Engagement politique et journalisme militant
Simultanément à son activité journalistique, Soria s’engage dans le militantisme antifasciste. En 1936, il adhère au Parti communiste français. La montée des périls fascistes en Europe le pousse à s’impliquer activement dans la lutte contre ces idéologies.
En 1936, Soria est envoyé en Espagne comme correspondant pour le journal communiste L’Humanité. La guerre civile espagnole qui vient d’éclater devient le théâtre de son engagement passionné. Il y côtoie des figures antifascistes de premier plan et témoigne des atrocités commises par les forces franquistes.
Ses reportages, empreints d’une grande humanité et d’un sens aigu de la justice, lui valent une reconnaissance croissante dans le monde du journalisme. Il devient l’un des porte-paroles les plus importants de la lutte antifasciste en France.
Historien des révolutions et dramaturge
Après la guerre civile espagnole, Soria poursuit son travail de journaliste et d’écrivain. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire des révolutions, publiant plusieurs ouvrages sur le sujet, dont La Révolution française (1948) et 1789 : Les Sans-Culottes (1956). Ces livres, salués pour leur rigueur et leur accessibilité, lui confèrent une réputation d’historien engagé et érudit.
En parallèle de son activité d’historien, Soria s’essaie également au théâtre. Il écrit plusieurs pièces, souvent inspirées de ses expériences de journaliste et de militant. Ses pièces, parfois controversées, explorent des thèmes sociaux et politiques d’actualité.
Fondateur de l’Agence littéraire et artistique parisienne
En 1953, Soria fonde, avec Louis Aragon et Jean Lurçat, l’Agence littéraire et artistique parisienne (ALAP). Cette agence a pour vocation de promouvoir la littérature et l’art engagés. Elle représente de nombreux écrivains et artistes progressistes, dont Pablo Neruda, Jorge Amado et Jean-Paul Sartre.
L’ALAP joue un rôle important dans la diffusion des idées de gauche en France et dans le monde. Elle contribue à faire connaître des auteurs et des artistes dont les œuvres sont souvent censurées ou marginalisées par les régimes autoritaires.
Dernières années et héritage
Georges Soria continue d’écrire et de militer jusqu’à sa mort en 1991. Il laisse derrière lui une œuvre riche et diverse, qui témoigne de son engagement pour la justice sociale et la liberté.
Son travail d’historien, de journaliste, de dramaturge et d’éditeur a marqué durablement le paysage intellectuel français. Il est considéré comme l’une des figures les plus importantes de la gauche française du XXe siècle.
Conclusion
Georges Soria était un homme d’une grande intelligence et d’une grande sensibilité. Son engagement pour la justice sociale et la liberté ne s’est jamais démenti tout au long de sa vie. Son œuvre, multiple et riche, continue d’inspirer des générations de lecteurs et d’activistes.
Livres de Georges Soria :
La grande quincaillerie (1976)
Pour en savoir plus sur Georges Soria :
La page Wikipédia de G. Soria
La page Noosfere de G. Soria
La page isfdb de G. Soria
Daniel Walther

Présentation de Daniel Walther :
Naissance et Jeunesse
Daniel Walther naît le 10 mars 1940 à Munster, en Alsace. Il grandit dans une région marquée par la Seconde Guerre mondiale, ce qui imprégnera profondément son œuvre future. Ses études le mènent à l’université de Strasbourg et à celle de Sarrebruck, où il développe une passion pour les langues et la littérature.
Débuts littéraires et journalisme
En 1963, Daniel Walther publie sa première nouvelle, « Le Corps déballé », dans la revue « Le Manifeste de la jeune littérature ». Sa carrière littéraire est lancée, et il enchaîne les publications dans des revues spécialisées comme « Fiction » et « Galaxie ».
Parallèlement à son activité d’écrivain, Daniel Walther embrasse une carrière de journaliste. Il collabore à plusieurs titres de la presse française et allemande, s’intéressant notamment aux questions sociales et politiques.
L’Âge d’or de la science-fiction française
Les années 1970 et 1980 marquent l’âge d’or de la science-fiction française, et Daniel Walther s’impose comme l’un de ses auteurs majeurs. Il publie plusieurs romans salués par la critique, dont « L’Épouvante » (1979), qui lui vaut le Grand Prix de la science-fiction française.
Son style est caractérisé par sa noirceur et son pessimisme. Il explore des thèmes comme la violence, la décadence et la destruction, souvent dans des univers post-apocalyptiques. Ses œuvres sont saluées pour leur réalisme et leur puissance d’évocation, mais aussi pour leur critique acerbe de la société contemporaine.
Un auteur prolifique et polyvalent
En plus de ses romans, Daniel Walther publie également des recueils de nouvelles, des essais et des articles. Il est également un anthologiste reconnu, ayant contribué à la diffusion de la science-fiction française en France et à l’étranger.
Son œuvre est traduite dans de nombreuses langues et lui vaut une reconnaissance internationale. Il est invité à de nombreux festivals et conférences, et participe activement à la vie du monde littéraire.
Hommage à un écrivain visionnaire
Daniel Walther s’éteint le 3 mars 2018 à Mulhouse, laissant derrière lui une œuvre riche et complexe. Il est considéré comme l’un des plus importants auteurs de science-fiction français du XXe siècle.
Son influence sur le genre est immense, et ses œuvres continuent d’être lues et appréciées par un large public. Daniel Walther était un écrivain visionnaire qui a su explorer les recoins les plus sombres de l’âme humaine et nous interroger sur l’avenir de notre société.
Bibliographie sélective
Romans
L’Épouvante (1979)
Le Temps des barbares (1981)
Les Voyageurs (1982)
La Guerre des fous (1984)
Le Livre de Swa (1985)
Le Soleil noir (1987)
Les Enfants de Noé (1991)
Le Crépuscule des dieux (1994)
Recueils de nouvelles
Les Gens de l’autre rive (1973)
La Zone grise (1976)
Histoires de désastres (1980)
Fin de siècle (1990)
Chroniques du chaos (2001)
Essais
Science-fiction et réalité (1974)
L’Imaginaire et le pouvoir (1985)
Les Utopies négatives (1995)
Livres de Daniel Walther :
Le livre de Swa :
- Le livre de Swa (1982)
- Le destin de Swa (1982)
- La légende de Swa (1983)
https://mais-encore.fr/sept-femmes-de-mes-autres-vies-par-d-walther/Apollo XXV (1983)
Baba Yaga et autres amours cruelles (2005)
Cité de la mort lente (2005)
Coeur moite et autres maladies modernes (1984)
Embuscade sur Ornella (1983)
Happy end (1982)
L’épouvante (1979)
L’hôpital et autres fables cliniques (1982)
La marée purulente (1986)
La planète Jaja (1989)
La pugnace révolution de Phagor (1984)
La Terre sans souffrance (1995)
Le rêve du scorpion (1987)
Le veilleur à la lisière du monde (1985)
Les quatre saisons de la nuit (1980)
Mais l’espace … mais le temps (1981)
Nocturne sur fond d’épées (2007)
Requiem pour demain (1976)
Sept femmes de mes autres vies (1985)
Tigre (1988)
Pour en savoir plus sur Daniel Walther :
La page Wikipédia de D. Walther
La page Noosfere de D. Walther
La page isfdb de D. Walther
Jack Dann

Présentation de Jack Dann :
Naissance et Jeunesse
Jack Dann est né le 17 avril 1945 à Brooklyn, New York. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour la lecture et l’écriture. Il est particulièrement fasciné par la science-fiction et la fantasy, et il commence à écrire des histoires dès l’adolescence.
Carrière en tant qu’écrivain
Dann publie sa première nouvelle en 1964 dans le magazine Analog Science Fiction and Fact. Il se fait rapidement remarquer pour son style d’écriture unique, mêlant imagination débordante, humour subtil et exploration de thèmes profonds. Il devient un auteur prolifique, publiant des nouvelles et des romans dans les plus grands magazines et maisons d’édition de science-fiction et de fantasy.
Récompenses et reconnaissance
Dann a reçu de nombreux prix pour son travail, dont le prix Hugo du meilleur roman court (1980) pour Bearcats, le prix Nebula du meilleur roman court (1990) pour Jeeves and the King of Diamonds, et le prix World Fantasy du meilleur roman (1994) pour Memory City. Il a également été nommé membre du Science Fiction and Fantasy Hall of Fame en 2002.
Thèmes et style
Les histoires de Jack Dann explorent une grande variété de thèmes, tels que la nature humaine, la technologie, la religion, l’amour et la perte. Il est connu pour son imagination débordante et sa capacité à créer des mondes et des personnages uniques et mémorables. Son style d’écriture est souvent décrit comme « lyrique » et « poétique », et il utilise fréquemment l’humour pour explorer des sujets sérieux.
Œuvres majeures
Parmi les œuvres les plus connues de Dann figurent les romans Mother of Storms (1978), Memorial (1991), et The Evil and the Divine (1992), ainsi que les recueils de nouvelles Varii Fabula (1980) et Children of the Night (1994). Ces œuvres ont été saluées par la critique et par les lecteurs pour leur imagination, leur profondeur et leur beauté.
Voici quelques faits supplémentaires sur Jack Dann :
Il a été président de l’Association des écrivains de science-fiction d’Amérique (SFWA) de 1994 à 1996.
Il est un grand fan de musique classique et d’opéra.
Il est marié à l’auteur de fantasy Ursula K. Le Guin depuis 1980.
Livres de Jack Dann :
La grande hurle (1984)
Plus morts que morts-vivants (1982)
Pour en savoir plus sur Jack Dann :
La page Wikipédia de J. Dann
La page Noosfere de J. Dann
La page isfdb de J. Dann