Omnivore et Orn par P. Anthony

Fiche d’Omnivore et Orn

Titre : Omnivore (Tome 1 sur 3 – Omnivore)
Titre : Orn (Tome 2 sur 3 – Omnivore)
Auteur : P. Anthony
Date de parution : 1973
Traduction : J. Parsons
Editeur : Opta

Sommaire d’Omnivore et Orn

  • Omnivore
  • Orn

Première page d’Omnivore

« Une miche de pain

Au nord des monts Appalaches subsiste une étendue de nature sauvage. Subble confronta la topographie du terrain qu’il apercevait avec ce qu’il en connaissait d’après les cartes et dirigea son avion vers un endroit où il allait pouvoir atterrir sans heurt, tout près d’un bouquet de conifères hérissés d’aiguilles. Quand il sauta à terre, il se sentit environné par l’odeur caractéristique de la résine, et ses pieds firent crisser des aiguilles en train de pourrir, accumulées la depuis des dizaines d’années.
Le heurt régulier de l’acier sur un tronc de bois dur l’amena à dépasser un bouleau à l’aspect tourmenté et à pénétrer dans un sous-bois de hêtres élevés. La forêt, avec son aspect désordonné, était plutôt agréable. Il se disait qu’il restait peu sur la Terre d’endroits aussi proches de la Nature primitive. »

Extrait de : P. Anthony. « Omnivore – Omnivore. »

Première page d’Orn

« Orn

Orn se réveilla épuisé. Son corps était froid et comme collant, et ses muscles semblaient devoir le trahir. Il ne parvenait pas à se rappeler comment il était arrivé là, mais il sentait qu’il n’était pas à l’abri d’une certaine déroute de tous ses sens.
Quelque chose n’allait pas. Il leva la tête et s’efforça d’ouvrir les yeux, qui avaient été collés par une substance gluante. Tout d’abord l’éclat du jour le blessa ; puis, ses yeux sensibles s’adaptant d’eux-mêmes pour se protéger, il ne perçut plus qu’une faible lueur. Il était dans la pénombre d’une caverne, au début ou à la fin de la journée. C’était tout ce qu’il pouvait saisir, en se remémorant le cycle qui avait précédé sa propre vie.
Il était inconfortablement étendu en travers de la pierre froide. Il glissa maladroitement sous son corps quatre membres collants, puis, son assurance revenant graduellement, il se leva pour se tenir sur deux d’entre eux. »

Extrait de : P. Anthony. « Omnivore – Orn. »

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