Étiquette : Alexia Dumas
Forban ! par Johan Heliot

Fiche de Forban !
Titre : Forban ! (Tome 2 sur 2 – Alexia Dumas)
Auteur : Johan Heliot
Date de parution : 2013
Editeur : L’Atalante
Première page de Forban !
« Parce qu’il était sans pitié, on le craignait dans toute la Caraïbe. Son nom faisait trembler les marins honnêtes aussi bien que les flibustiers, ces fripouilles sans foi ni loi habituées au pillage et au rançonnage. Les gouverneurs des îles et des provinces avaient mis sa tête à prix, mille livres, non, plutôt dix mille ! Dès que paraissait à l’horizon son pavillon, la terreur s’emparait des équipages. Son drapeau était rouge comme le sang versé et s’ornait du crâne d’un squelette grimaçant, promesse d’une mort certaine en cas de résistance. Mais personne n’aurait osé engager le combat contre lui. Car il était le terrible capitaine Dumas et rien ne lui faisait peur, pas même le diable qui, disait-on, s’enfuyait en entendant prononcer son nom…
— Jonas, crénom ! Vas-tu répondre, à la fin ? Où te caches-tu, marmouset ?
Ce n’était pas la voix du diable, en l’occurrence, mais celle du vieux Touratier qui l’apostrophait depuis le pont. Allongé sur la grande hune, Jonas entrouvrit l’œil. »
Extrait de : J. Heliot. « Forban !. »
Flibustière ! par Johan Heliot

Fiche de Flibustière !
Titre : Flibustière ! (Tome 1 sur 2 – Alexia Dumas)
Auteur : Johan Heliot
Date de parution : 2012
Editeur : L’Atalante
Première page de Flibustière !
« — J’aperçois le pavillon noir ! annonça la vigie depuis son nid haut perché au sommet du grand mât.
Ce fut aussitôt le branle-bas dans l’entrepont de La Destinée, trois-mâts barque en provenance de La Rochelle. Au son de la cloche et des cris du maître d’équipage, matelots et moussaillons, charpentiers et calfats tombèrent de leur hamac, encore ensommeillés mais déjà prêts au combat.
Sur le pont principal, les hommes de quart se rassemblèrent sous la dunette pour recevoir les ordres du capitaine. Pendant ce temps, les officiers faisaient procéder à la distribution des armes. Fusils, pistolets et grenades passaient de main en main. Ceux qui n’étaient pas servis se contenteraient de leur couteau, sinon d’un gourdin improvisé.
Le lieutenant Chassagne fit irruption dans la cabine réservée aux passagers sans avoir pris la peine de frapper, ce qui témoignait de sa nervosité.
— Il va y avoir du grabuge avec les pirates. Le capitaine m’envoie pour veiller sur vous. »
Extrait de : J. Heliot. « Flibustière. »