Étiquette : Allan Quatermain

 

Allan Quatermain par H. Rider Haggard

Fiche de Allan Quatermain

Titre : Allan Quatermain (Tome 14 sur 14 – Allan Quatermain)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1887
Traduction : J. Finné
Editeur : Néo

Première page de Allan Quatermain

« Ce 23 décembre,

« Je viens d’enterrer mon fils, mon merveilleux fils dont j’étais si fier, et je me sens le cœur brisé. Il est bien dur de perdre de la sorte son enfant unique, mais la volonté de Dieu doit s’accomplir. Qui suis-je,
d’ailleurs, pour me plaindre ? La grande roue du Destin roule comme un djaggernat et nous écrasera tous, tour à tour, tôt ou tard – le quand importe peu : elle finira par nous écraser, le reste est silence. Nous ne nous soumettons pas à elle, comme les Indiens, mais fuyons de-ci, de-là, implorant la pitié – en vain, car le sombre Destin ne cesse jamais de gronder comme un orage et, le jour qu’il aura fixé, il nous réduira en poussière.

Pauvre Harry ! Partir si jeune, alors que la vie commençait à s’ouvrir pour lui ! Il s’acquittait avec grand honneur de ses obligations à l’hôpital et venait de passer brillamment ses derniers examens. J’étais fier de ses résultats, plus fier que lui, je crois. Puis il a dû gagner la clinique des varioleux. Il m’avait écrit ne pas craindre la variole et ressentir même une certaine joie à pouvoir acquérir l’expérience pratique qui lui manquait. »

Extrait de : H. Rider Haggard. « Allan Quatermain – Allan Quatermain. »

Les mines du Roi Salomon par H. Rider Haggard

Fiche de Les mines du Roi Salomon

Titre : Les mines du Roi Salomon (Tome 11 sur 14 – Allan Quatermain)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1885
Traduction : R. Lécuyer
Editeur : Néo

Première page de Les mines du Roi Salomon

« OÙ JE FAIS LA CONNAISSANCE DE SIR HENRY CURTIS

Lorsqu’on y réfléchit, c’est quand même une chose bizarre que l’idée me voit venue, à mon âge, c’est-à-dire à cinquante-cinq ans bien sonnés, de prendre la plume pour me mettre à écrire un livre. Je serais curieux de savoir quelle tournure il aura quand il sera terminé, si toutefois j’ai jamais la patience d’aller jusqu’au bout ! J’ai accompli beaucoup de choses au cours de mon existence, qui me paraît fort longue, sans doute parce que j’ai commencé à me débrouiller très jeune. À l’âge où les autres enfants vont encore à l’école, je gagnais déjà mon pain dans la vieille colonie du Cap. Depuis lors, je n’ai pas cessé de m’occuper ou de commerce, ou de chasse, ou de pêche, ou d’exploitations minières. Et, malgré cela, il y a seulement huit mois que j’ai réussi à faire fortune. Cette fois, c’est un fort joli magot que je possède – je ne sais, même pas encore à quel chiffre il faut l’évaluer –, mais je ne crois pas que je consentirais, pour le conquérir, à revivre les quinze ou seize mois que je viens de passer ; non, même pas si j’étais sûr d’en sortir indemne. Il est vrai que je suis un timide, que j’ai horreur de la violence, et que je suis dégoûté des aventures. »

Extrait de : H. Rider Haggard. « Les mines du roi Salomon – Allan Quatermain. »

Heu-Heu ou le monstre par H. Rider Haggard

Fiche de Heu-Heu ou le monstre

Titre : Heu-Heu ou le monstre (Tome 6 sur 14 – Allan Quatermain)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1924
Traduction : M. Madouraud
Editeur : Recto-Verso

Première page de Heu-Heu ou le monstre

« LA TEMPETE
 
À présent, moi, le rédacteur, dont le devoir a été, en tant qu’exécuteur testamentaire (ou assimilé), d’offrir au public tant d’histoires liées plus ou moins directement aux aventures de mon estimé ami, feu Allan Quatermain – ou Macumazahn, Celui-qui-regarde-dans-la-nuit comme les indigènes africains avaient coutume de l’appeler – j’en viens à l’une des plus curieuses de toutes. Avant d’en dire davantage, je dois confesser qu’il me l’a racontée dans sa maison, baptisée « La Grange », dans le Yorkshire, où je séjournais, quelque temps avant qu’il ne partît avec Sir Henry Curtis et le Capitaine Good pour sa dernière expédition au cœur de l’Afrique, expédition dont il ne revint jamais.

À l’époque, j’avais rédigé de copieuses notes sur une histoire qui m’avait frappé par son caractère étrange et suggestif, mais le fait est que je les égarai par la suite et ne pus jamais compter sur ma mémoire pour retranscrire ne serait-ce que leur substance, avec la précision qu’aurait désirée, j’en étais certain, mon défunt ami. »

Extrait de : H. Rider Haggard. « Heu-Heu ou le monstre – Allan Quatermain. »

La fleur sacrée par H. Rider Haggard

Fiche de La fleur sacrée

Titre : La fleur sacrée (Tome 5 sur 14 – Allan Quatermain)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1915
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : NEO

Première page de La fleur sacrée

« FRÈRE JEAN

Je doute que, pour ceux qui le connaissent, le nom d’Allan Quatermain ait le moindre rapport avec des fleurs et en particulier des orchidées. Cependant le hasard m’a fait participer à une chasse à l’orchidée si extraordinaire que je ne veux pas en voir les péripéties rester ignorées. Du moins vais-je les relater et si, par la suite, quelqu’un est tenté de les publier, ma foi… libre à lui.

Cela se passait en… oh ! peu importe l’année, c’était il y a fort longtemps, quand j’étais beaucoup plus jeune. J’avais organisé une expédition de chasse au nord du fleuve Limporo qui borde le Transvaal. J’avais pour compagnon un gentleman appelé Scroope, Charles Scroope. Il avait quitté l’Angleterre pour Durban par goût du sport. C’était seulement une de ses raisons : l’autre était une demoiselle que je nommerai Miss Margaret Manners pour la commodité du récit.

Ces deux jeunes gens étaient fiancés et avaient un profond attachement l’un pour l’autre. Malheureusement, ils s’étaient querellés à propos d’un autre gentleman avec qui Miss Manners avait dansé quatre danses consécutives, dont deux avaient été promises à son fiancé, à un bal organisé pendant la saison de la chasse en Essex, où ils demeuraient. »

Extrait de : H. Rider Haggard. « La fleur sacrée – Allan Quatermain. »

L’épouse d’Allan par H. Rider Haggard

Fiche de L’épouse d’Allan

Titre : L’épouse d’Allan (Tome 2 sur 14 – Allan Quatermain)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1889
Traduction : R.-P. Castel
Editeur : NEO

Première page de L’épouse d’Allan

« JOURS D’ENFANCE

Peut-être se souviendra-t-on que dans les dernières pages de son journal, écrites juste avant sa mort, Allan Quatermain fait allusion à son épouse morte depuis longtemps, affirmant qu’il a amplement parlé d’elle ailleurs.

Quand on eut connaissance de sa mort, ses papiers me furent remis, à moi, son exécuteur littéraire. Parmi ceux-ci je trouvai deux manuscrits ; celui qui suit est l’un d’eux. L’autre est simplement le récit d’événements auxquels Mr. Quatermain ne fut pas personnellement mêlé, un roman zoulou dont l’histoire lui fut contée par le héros bien des années après que se fut produite la tragédie. Mais pour l’heure nous n’avons rien à faire de celui-ci.

J’ai souvent songé (ainsi commence le manuscrit de Mr. Quatermain) à consigner sur le papier les événements en rapport avec mon mariage, et la perte de ma très chère épouse. Bien des années ont maintenant passé depuis cet événement et le temps a dans une certaine mesure atténué l’ancienne douleur ; le ciel sait pourtant qu’elle est encore assez vive. En deux ou trois occasions, j’ai même commencé ce récit. »

Extrait de : H. Ridder Haggard. « L’épouse d’Allan – Allan Quatermain. »