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Dedans, dehors par Sylvie Denis

Fiche de Dedans, dehors

Titre : Dedans, dehors
Auteur : Sylvie Denis
Date de parution : 1999
Editeur : Editions Armada

Première page de Dedans, dehors

« Nous, Hommes Libres et Singuliers, déclarons que l’homme peut vivre libre et responsable dans une communauté auto-organisée, sans hiérarchie et sans État.

Nous pensons que le but de toute organisation socio-économique est de servir l’homme, pas de se servir elle-même ou ceux qui l’ont créée. Nous pensons que la communauté ne doit pas aliéner l’individu, que l’individu ne doit pas mettre en danger la communauté. Nous disons que la communauté doit servir l’individu doit servir la communauté doit servir l’individu.

Nous, Hommes Libres et Singuliers, nous engageons à ne jamais utiliser les découvertes de la génétique et des biotechnologies pour créer un modèle d’être humain prétendument unique, définitif et parfait.

Nous, Hommes Libres et Singuliers, nous engageons à ne pas confondre description et prescription, observation et injonction. »

Extrait de : S. Denis. « Dedans, dehors. »

Souvenirs de demain par J.-P. Fontana

Fiche de Souvenirs de demain

Titre : Souvenirs de demain
Auteur : J.-P. Fontana
Date de parution : 2012
Editeur : Armada

Sommaire de Souvenirs de demain

  • Meurtre : facteur infini
  • Les déportés d’Aldénagar
  • Plaisirs noturnes
  • La caresse de l’aube
  • Le traquenard d’Octane
  • La vallée de Hurle Grioche
  • La forêt de Perdagne
  • Le pied jadois
  • Le sourire de Mona Lisa
  • La fille aux yeux ténèbres
  • Points de rupture
  • Les tocards
  • La traque
  • La poupée
  • Je vais t’ouvrir, m’amour
  • La fille, la fleur et l’oiseau mort

Première page de Meurtre : facteur infini

« L’Homme des Temps Futurs se plaça sur le siège de son véhicule à remonter le temps, lança le distributeur d’énergie, fixa le casque sur sa tête ; puis il accéléra lentement, en enclenchant la première vitesse.


Il filait maintenant à trois siècles-minute — une allure de touriste — mais il savait aussi combien le but de son voyage serait rapidement atteint. Alors il musardait un peu d’un âge à l’autre, s’arrêtant parfois pour observer des villes et des paysages au travers de son écran d’invisibilité.

Il eut d’ailleurs beaucoup de chance. Il assista au décollage de la première fusée pour Procyon. Il assista au terrible incendie qui ravagea New York en 3876 A.D. Les derniers descendants de la race centaurienne défilèrent presque devant lui, lourdement entravés de chaînes. Il visita les stands de la Grande Exposition de l’an 1900… Bref, il assista aux grands événements du passé comme s’il avait le désir de n’en rien oublier. »

Extrait de : J.-P. Fontana. « Souvenirs de demain. »

L’autre côté de nulle part par J.-P. Fontana

Fiche de L’autre côté de nulle part

Titre : L’autre côté de nulle part
Auteur : J.-P. Fontana
Date de parution : 2017
Editeur : Armada

Sommaire de L’autre côté de nulle part

  • L’ombre portée
  • Chronoléthite
  • La cité sous le volcan
  • Le martien
  • La collectionneuse
  • L’homme noir
  • Circé 2 ou les proies de Céliamonde
  • L’enfant à l’étoile
  • La clostro
  • L’autre côté de nulle part
  • Monsieur Verbronq
  • Le chat et le rat
  • Bienvenue parmi nous
  • La martienne
  • Le jour où la pluie
  • Demain matin au chant du colt

Première page de L’ombre portée

« Quelque temps après la mort de mon oncle Ferdinand, tante Hermine me demanda d’entreprendre l’inventaire des livres, albums et revues qui occupaient les nombreuses étagères du premier étage de sa maison ainsi que la quasi-intégralité de la chambre au fond du couloir où s’empilaient, dans un désordre indescriptible, journaux, bandes dessinées, disques vinyle et jusqu’à des 78 tours qui dataient d’avant la Seconde Guerre mondiale. Elle avait l’intention, une fois le recensement effectué, de proposer par lots l’héritage à la vente. Oncle Ferdinand avait été un gros lecteur. Il avait été un homme d’une culture ahurissante qu’il déployait le plus souvent à l’occasion de réunions familiales. Autrefois, quand nous étions, ma sœur et à moi, à l’école primaire et que nous passions quelques jours de vacances chez eux, il nous contait, à la veillée, mille récits issus »

Extrait de : J.-P. Fontana. « L’autre côté de nulle part. »