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Voyages en France par Robert-Louis Stevenson
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Fiche de Voyages en France
Titre : Voyages en France
Auteur : Robert-Louis Stevenson
Date de parution : 1878
Traduction : L. Bocquet
Edition : Arthaud
Sommaire de Voyages en France
- En canoë sur les rivières du Nord
- Voyage avec un âne dans les Cévennes
- Le haut Gévaudan
- Notre-Dame des Neiges
- Encore le haut Gévaudan
- Le pays des camisards
Première page de En canoë sur les rivières du Nord
« Notre arrivée provoqua grande agitation dans les docks d’Anvers. Un arrimeur et un groupe de portefaix enlevèrent nos deux canoës et, au galop, les portèrent à l’embarcadère. Une foule d’enfants les escorta, poussant des hourras. La Cigarette s’éloigna au milieu d’un clapotement de vaguelettes brisées. L’instant d’après, L’Aréthuse suivait. Un vapeur descendait. Des hommes sur le tambour gueulaient de rauques avertissements ; l’arrimeur et ses portefaix braillaient sur le quai de nous garer. Mais, en quelques coups de rames, les canoës étaient hors d’atteinte au milieu de l’Escaut et tous les steamers, arrimeurs et autres embarras du rivage restaient derrière nous.
Le soleil brillait d’un vif éclat ; la marée accomplissait ses quatre bons milles à l’heure ; le vent soufflait régulier, avec, de temps à autre, une rafale. »
Extrait de : R.-L. Stevenson. « Voyages en France. »
Le club des suicidaires par Robert-Louis Stevenson
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Fiche de Le club des suicidaires
Titre : Le club des suicidaires
Auteur : Robert-Louis Stevenson
Date de parution : 1882
Traduction : D. Fauquemberg
Edition : Arthaud
Première page de Le club des suicidaires
« Durant son séjour à Londres, le prince Florizel, brillant souverain de Bohême, gagna l’affection des gens de toutes classes par le charme de ses manières, sa générosité toujours fort avisée. C’était un homme remarquable déjà par le peu qu’on savait de lui, et qui n’était pourtant qu’une infime partie de ce qu’il accomplissait en réalité. Bien qu’il fût d’un tempérament placide dans les circonstances ordinaires, et considérât le monde avec autant de philosophie qu’un simple laboureur, le prince de Bohême n’était pas dépourvu d’un certain penchant pour des modes de vie autrement plus aventureux et excentriques que celui auquel sa naissance le destinait. De temps à autre, quand son humeur s’assombrissait, qu’il n’y avait aucune pièce amusante à laquelle assister dans les théâtres de Londres, et que la saison ne se prêtait guère à ces activités de plein air dans lesquelles nul ne pouvait rivaliser avec lui, il faisait venir son confident et maître écuyer, le colonel Geraldine, et l’invitait à se préparer pour une soirée en ville. »
Extrait de : R.-L. Stevenson. « Le club des suicidaires. »