Étiquette : Bayart

 

Le troqueur d’âmes par A. Bester et R. Zelazny

Fiche de Le troqueur d’âmes

Titre : Le troqueur d’âmes
Auteur : A. Bester et R. Zelazny
Date de parution : 1988
Traduction : B. Emerich, P. Bayart
Editeur : J’ai lu

Première page de Le troqueur d’âmes

« LE COURTIER EN PSY

 
Affolé, je fouillais mon bureau quand mon patron pointa la tête par la porte et me demanda de son doux accent de Virginie :
— Je peux entrer, Alf ?
— Sûr, sûr, répondis-je sans interrompre mes recherches.
Le boss s’installa sur un coin de ma grande table de travail (je déteste les bureaux) et m’observa.
— T’as perdu quelque chose ?
— Mon foutu passeport.
— T’as fait les poches, l’imper, le sac de voyage ?
— Trois fois.
Il entreprit de trier le foutoir qui régnait sur ma table, s’arrêta tout à coup, puis s’approcha, nonchalant, des étagères situées sous la fenêtre. Il souleva mon casque de motard british. Le passeport était là. »

Extrait de : A. Bester et R. Zelazny. « Le Troqueur d’ames. »

AAA.ace par R. Sheckley

Fiche d’AAA.ace

Titre : AAA.ace
Auteur : R. Sheckley
Date de parution :
Traduction : M. Battin, J.-M. Deramat, P. Bayart, J.-P. Pugi
Editeur :

Sommaire d’AAA.ace

  • La clé laxienne
  • Fantôme V
  • Une tournée de laitier …
  • Des poux !
  • Le vieux rafiot trop zélé
  • La seule chose indispensable

Première page de La clé laxienne

« Richard Gregor était assis à sa table de travail dans le bureau poussiéreux de l’A.A.A. Ace, Service de Décontamination Interplanétaire. Bien qu’il fût presque midi, Arnold, son associé, ne s’était pas encore montré. Gregor commençait à étaler les cartes d’une réussite particulièrement compliquée lorsqu’il entendit un bruit sourd en provenance du hall.
La porte du bureau de l’A.A.A. Ace s’entrouvrit, et Arnold passa sa tête par l’ouverture.
— « Vous avez adopté l’horaire de travail des banquiers ? » demanda Gregor. 
— « Je viens d’assurer notre fortune, » répondit Arnold. Il ouvrit la porte toute grande et ajouta, avec un geste dramatique : « Amenez l’objet ici, les gars. » 
Quatre homme transpirants transportèrent jusqu’au milieu de la pièce un engin noir et cubique de la taille d’un bébé éléphant.
— « Et voilà, » dit Arnold fièrement. Il paya les transporteurs et se planta devant la machine, les mains croisées derrière le dos, les yeux mi-clos.  »

Extrait de : R. Sheckley. « AAA.Ace. »