Étiquette : Bélial
Miro Hetzel par J. Vance

Fiche de Miro Hetzel
Titre : Miro Hetzel
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2017
Traduction : P.-P. Durastanti, E. C. L. Meistermann, J.-P. Pugi
Editeur : Bélial
Sommaire de Miro Hetzel
- L’agence de voyage de Terrier
- Le tour de Freitzke
Première page de L’agence de voyage de Terrier
« S’aidant d’un stylo à plume courte et d’encre noire, Hetzel, d’une écriture vive et anguleuse, improvisa la lettre que voici :
Chère Madame X,
En accord avec les instructions reçues par messager, j’ai retrouvé la trace de l’individu connu sous le nom de Casimir Wuldfache à Twisselbane, sur Tamar, dans le secteur de Nova Céleste, où il était arrivé le 23 ianiaro gaéan courant.
À Twisselbane, Vv. Wuldfache s’était trouvé un emploi de serveur au Café Fabrilankus sous le nom de Carmine Daruble. Le soir, il travaillait au Mirrographe local quand ses activités de cavalier rétribué par les dames requérant ce genre de services le lui permettaient. »
Extrait de : J. Vance. « Miro Hetzel. »
Les vandales du vide par J. Vance

Fiche de Les vandales du vide
Titre : Les vandales du vide
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2016
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de Les vandales du vide
« Au-revoir Vénus
La Citadelle du Diable, neck volcanique massif de gabbro noir, s’élevait en un à-pic stupéfiant de six cents mètres de hauteur pour dominer la vallée telle une souche d’arbre sur un gazon. La jolie ville blanche de Miracle Valley s’étirait le long des berges de la Jamatula qui décrivait une boucle tout autour de sa base. La surface du neck se signalait par sa platitude, comme si la Citadelle s’avérait la souche pétrifiée d’un arbre-monde aussi vénérable que colossal.
Entre la plateforme à sa base et le plot d’atterrissage au sommet s’étirait un câble que la masse de la Citadelle faisait paraître aussi fragile qu’un fil d’araignée et le long duquel s’élevait une cabine d’ascenseur. Dedans, près d’une baie vitrée, se tenait Dick Murdock, son sac de voyage aux pieds, ses jumelles et son appareil-photo en bandoulière. »
Extrait de : J. Vance. « Les Vandales du vide. »
La planète géante – intégrale par J. Vance

Fiche de La planète géante – intégrale
Titre : La planète géante – intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : P.-P. Durastanti, A. Rosenblum, F. Serph
Traduction : 2003
Editeur : Bélial
Sommaire de La planète géante – intégrale
- La planète géante
- Les baladins de la planète géante
Première page de La planète géante
« Arthur Hidders, avait-il dit se nommer. Il était vêtu à la mode de la Terre et, à part ses cheveux longs et sa moustache en croc, il avait l’apparence d’un vrai Terrien – ce qu’il était, dans un sens. On avait du mal à lui donner un âge ; quant à l’éventail de races qui le composait, il s’agissait d’un secret perdu depuis six cents ans. Il mesurait un mètre soixante-cinq au bas mot ; il était svelte, avec des traits délicats un peu trop rapprochés dans une grosse tête ronde, qui abritait de toute évidence un cerveau supérieur.
Abandonnant sa contemplation de l’espace, il se détourna du hublot pour fixer sur le vieux Pianza un regard d’une ingénuité presque enfantine. « Tout cela est très intéressant… mais n’est-ce pas… futile, ma foi ? »
— Futile ? répliqua Pianza avec une grande dignité. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. »
Extrait de : J. Vance. « La planète géante – intégrale. »
Nouvelles 1945-1982 par J. Vance

Fiche de Nouvelles 1945-1982
Titre : Nouvelles 1945 – 1982
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2019
Traduction : P. Chwat, S. Doke, P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, G. Goullet, B. Martin, N. Mège, E. C. L. Meistermann, J.-P. Pugi, R. C. Wagner
Editeur : Bélial
Sommaire de Nouvelles 1945 – 1982
- Le penseur de mondes
- La planète de poussière
- Un destin de Phalid
- Je bâtirai le château de vos rêves
- Les potiers de Firsk
- Château en Hispanie
- Droit devant
- Maître de la galaxie
- Les Maîtres de Maxus
- Les dix livres
- Une fille en or
- Fils de l’arbre
- Mascarade sur Dicantrope
- Le robot désinhibé
- La gaffe monumentale de Dover Spargill
- Qui perd gagne
- Télek
- La station Abercrombie
- Sabotage sur la planète de soufre
- Cholwell et ses poules
- Le bruit
- Sept façons de quitter Bocz
- Joe Trois-pattes
- Personnes déplacées
- La guerre des écologies
- La Mytr
- Quatre cents merles
- Sjambak
- Rassemblement
- Le professeur distrait
- Quand se lèvent les cinq lunes
- Les maisons d’Iszm
- La princesse enchantée
- Miss Univers
- Le don du bagout
- Le diable de la colline du Salut
- Le laitier fantôme
- Point de chute
- Le retour des hommes
- Guide pratique
- Les maîtres de maison
- Les faiseurs de miracles
- Parapsyché
- La retraite d’Ullward
- Les oeuvres de Dodkin
- Le papillon de lune
- Le syndrome de l’homme augmenté
- Les maîtres des dragons
- Les portes de l’ailleurs
- Magie verte
- L’arche d’Alfred
- Le secret
- Le dernier château
- La terre étroite
- L’homme de la Zodiac
- La planète de Sulwen, l’élimination des inconnues
- La grande bamboche
- Alice et la cité
- Le château de vos rêves
Première page de Le penseur de mondes
« Par la fenêtre ouverte entraient les bruits de la ville : le souffle de la circulation aérienne, le grincement du trottoir roulant sur la rampe, des voix rauques issues des niveaux inférieurs. Cardale, assis près de la fenêtre, étudiait un feuillet qui comportait une photo et quelques lignes dactylographiées.
EN FUITE !
Isabel MAY : 21 ans ; 1,65 m ; structure moyenne.
Chevelure : noire (peut-être teinte).
Yeux : bleus.
Signes particuliers : aucun.
Il porta son attention sur le portrait, étudiant le joli visage aux yeux colériques incongrus. Un panonceau sur la poitrine indiquait : 94E-627. Cardale revint au texte.
»
Extrait de : J. Vance. « Nouvelles. »
Croisades par J. Vance

Fiche de Croisades
Titre : Croisades
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2003
Traduction : M. Battin, J. Chambon, J.-M. Dessaux, P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Sommaire de Croisades
- La grande bamboche
- Les oeuvres de Dodkin
- Les faiseurs de miracles
- Les maîtres de Maxus
Première page de La grande bamboche
« Les trois fillettes avalèrent leur petit déjeuner, rassemblèrent leurs affaires et partirent bruyamment pour l’école. Elizabeth versa du café pour elle et pour Gilbert. Il lui trouva un air pensif et mélancolique. Enfin elle dit : « C’est si beau ici… Nous avons beaucoup de chance, Gilbert.
— C’est ce que je n’arrête pas de me dire. »
Elizabeth but son café à petites gorgées et rêvassa un moment, suivant le cours vagabond de quelque pensée. « Ça a toujours été pour moi un supplice de grandir. Je me sentais toute drôle… différente des autres filles. Je ne sais vraiment pas pourquoi.
— Il n’y a rien de mystérieux là-dedans. Chacun est différent des autres.
— Peut-être… Mais oncle Peter et tante Emma se sont toujours comportés avec moi comme si j’avais été plus différente qu’il n’est normal. Je me souviens de tout un tas de petits signes. Et pourtant j’étais »
Extrait de : J. Vance. « Croisades. »
Trois coeurs, trois lions par P. Anderson

Fiche de Trois coeurs, trois lions
Titre : Trois coeurs, trois lions
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 2014
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Sommaire de Trois coeurs, trois lions
- Trois coeurs, trois lions
- L’auberge hors du temps
- La ballade des perdants
Première page de Trois coeurs, trois lions
« Après tant d’années, je me sens obligé d’écrire ce qui suit. Il y a plus de vingt ans que j’ai rencontré Holger pour la première fois. C’était une autre génération, un autre âge. Ces garçons si brillants à qui j’enseigne aujourd’hui sont aimables, bien sûr, mais nous ne parlons pas le même langage et il ne sert à rien de prétendre le contraire. Seront-ils capables d’accepter un tel récit, je n’en ai pas la moindre idée. En général, ils sont bien plus sobres que nous ne l’étions, mes amis et moi ; ils semblent retirer moins de plaisir de l’existence. D’un autre côté, ils ont grandi au milieu de l’incroyable.
Regardez n’importe quelle revue scientifique, n’importe quel quotidien, ou même, regardez par votre fenêtre et demandez-vous si la bizarrerie n’est pas devenue l’ordinaire du monde.
Le récit de Holger ne me semble pas totalement impossible. Je ne prétends pas non plus qu’il soit »
Extrait de : P. Anderson. « Trois coeurs, trois lions. »
Tau zéro par P. Anderson

Fiche de Tau zéro
Titre : Tau zéro
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1970
Traduction : P. Anderson
Editeur : Bélial
Première page de Tau zéro
« Regardez – là-haut – au-dessus de la Main de Dieu. C’est lui ?
— Oui, on dirait bien. Notre vaisseau. »
Ils étaient les derniers à s’attarder à Millesgården] avant la fermeture. Toute l’après-midi ou presque, ils avaient erré parmi les sculptures, lui ravi et émerveillé de cette découverte, elle concentrée sur cet adieu muet à une partie de sa vie dont elle avait jusque-là sous-estimé l’importance. L’été finissant les avait gratifiés d’une journée ensoleillée, où la brise faisait danser l’ombre du feuillage sur les murs de la villa, où le chant des fontaines résonnait dans l’air pur.
Mais le jardin sembla soudain s’animer un peu plus comme le soleil se couchait. On eût dit que les dauphins cabriolaient dans l’eau, que Pégase prenait »
Extrait de : P. Anderson. « Tau Zéro. »
L’épée brisée par P. Anderson

Fiche de L’épée brisée
Titre : L’épée brisée
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1954
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bélial
Première page de L’épée brisée
« Il était un homme du nom d’Orm le Fort, un fils de Ketil Asmundsson, lequel était un grand propriétaire du nord du Jutland. De mémoire d’homme, la famille de Ketil avait toujours vécu dans l’Himmerland, et elle possédait quantité de terres. Asgerd, l’épouse de Ketil, était une fille de Ragnar Lodbrok par une concubine. Orm venait donc de forte lignée, mais comme il était le cinquième fils survivant de son père, il ne pouvait guère compter sur un gros héritage.
Orm était un grand navigateur et partait en viking presque tous les étés. Comme il était dans son vingtième hiver, il alla voir Asmund, l’aîné de ses frères, et lui dit : « Depuis quelques années tu t’es établi dans l’Himmerland où tu as cultivé la ferme, et tes frères veulent en avoir leur part. Mais il est clair que si nous divisons la terre en cinq, notre famille de »
Extrait de : P. Anderson. « L’épée brisée. »
La saga de Hrolf Kraki par P. Anderson

Fiche de La saga de Hrolf Kraki
Titre : La saga de Hrolf Kraki
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1973
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial
Première page de La saga de Hrolf Kraki
« Au Danelagh d’Angleterre, sous le règne d’Æthelstan, vivait un dénommé Eyvind le Rouge. Svein Kolbeinsson, son père, avait quitté le Danemark mais y retournait souvent pour les besoins de son négoce. Quand il eut l’âge requis, Eyvind partit. Plus fougueux, plus désireux de se faire un nom que Svein, il finit par s’enrôler au service du roi. Il s’éleva dans la hiérarchie en quelques années et, à Brunanburh, guerroya de telle sorte et emmena si bien ses partisans qu’Æthelstan lui accorda son amitié et souhaita le voir demeurer dans la maison du roi. Eyvind n’était pas sûr de vouloir passer ainsi le restant de ses jours, aussi demanda-t-il au souverain la permission de retourner quelque temps sur sa vieille ferme.
Il y retrouva Svein, qui préparait un nouveau voyage, et décida d’embarquer avec lui. Au Danemark, ils bénéficièrent de l’hospitalité du chef Sigurdh Haraldsson. Cet homme avait une fille vierge, la blonde Gunnvor, qu’Eyvind ne tarda pas à »
Extrait de : P. Anderson. « La saga de Hrolf Kraki. »