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La légende de Titus Crow par B. Lumley

Fiche de La légende de Titus Crow

Titre : La légende de Titus Crow
Auteur : B. Lumley
Date de parution : 1974 à 1989
Traduction : F.-M. Watkins, B. Billion
Editeur : Mnémos

Sommaire de La légende de Titus Crow

  • Ceux qui se terrent dans les tréfonds
  • La transition de Titus Crow
  • L’horloge des songes
  • Le démon du vent
  • Les lunes de Borée
  • Elysia

Première page de Ceux qui se terrent dans les tréfonds

« CHAPITRE II

ÉTRANGES
ET TERRIBLES MERVEILLES

Extraits
des carnets d’Henri-Laurent de Marigny

DEPUIS DES SEMAINES, J’ÉPROUVAIS cette sensation aussi singulière qu’inexplicable – une profonde appréhension mentale, une angoisse psychique – et cette atmosphère quasi indéfinissable de folie latente sur mon système, la tension de mes nerfs généralement solides, produisait un effet horrible et destructeur. Je ne pouvais imaginer d’où me venaient ces craintes de choses inconnues ; ni même deviner la source de la hideuse oppression de l’air qui semblait peser lourdement sur chacun de mes instants de veille et de sommeil, mais leur combinaison avait été plus que suffisante pour me faire fuir Londres et chercher refuge sur le continent. »

Extrait de : B. Lumley. « La légende de Titus Crow – Intégrales. »

Conan le solitaire par S. Perry

Fiche de Conan le solitaire

Titre : Conan le solitaire (Tome 15 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et S. Perry
Date de parution : 1990
Traduction : B. Billion
Editeur : Fleuve noir

Première page de Conan le solitaire

« Dix millions d’années avant l’apparition de l’homme, le plus haut pic de ce qui deviendrait plus tard les Montagnes de Karpash exhibait sa majesté neigeuse près de la future frontière séparant la Corinthie et le Zamora. Plus tard, on l’appellerait le Mont Turio.
Par une froide journée d’hiver, une explosion fit trembler la terre ; le haut de la montagne cracha pierres, lave et cendres. Une coulée incandescente s’étendit dans toutes les directions, consumant la végétation sur deux jours de marche autour du massif blessé.
À des centaines de lieues à la ronde, les animaux levèrent la tête, entendant le cri de la montagne qui vomissait ses entrailles.
Ce bruit rivalisait avec le hurlement d’un dieu. »

Extrait de : R. E. Howard et S. Perry. « Conan – les suiveurs – Conan le solitaire. »

Conan l’irréductible par S. Perry

Fiche de Conan l’irréductible

Titre : Conan l’irréductible (Tome 11 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et S. Perry
Date de parution : 1987
Traduction : B. Billion
Editeur : Fleuve noir

Première page de Conan l’irréductible

« Neg le Maléfique traversait des cryptes humides.
Sa présence parmi les morts et son aisance apparente étaient dues à son état de nécromancien ; son pouvoir lui venait des fluides putrescents de ceux qui ne vivaient plus. Pire encore, Neg gardait des captifs dans les souterrains glacés creusés sous le terrible temple des Hommes-Sans-Yeux. Les mortels appelaient ses esclaves des morts-vivants, ou des zombis ; ils se signaient quand ils parlaient de telles choses. Le nécromancien ricana en y songeant. Les humains n’étaient que des moutons ; lui un berger. Un jour, il les mènerait comme il dirigeait déjà ses créatures.
La lumière vacillante des torches faisait danser les ombres sur les parois couvertes de salpêtre. Nul  »

Extrait de : R. E. Howard et S. Perry. « Conan – les suiveurs – Conan l’irréductible. »

Conan l’intrépide par S. Perry

Fiche de Conan l’intrépide

Titre : Conan l’intrépide (Tome 9 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et S. Perry
Date de parution : 1984
Traduction : B. Billion
Editeur : Fleuve noir

Première page de Conan l’intrépide

« Un froid glacial, plus intense que celui des murs de pierre humides, exsudait de la crypte. C’était une température surnaturelle qui agissait sur l’âme, une froideur qui remontait à des âges où l’Atlantide régnait encore sur les océans. Elle émanait de la silhouette encapuchonnée de Sovartus, Mage du Quadrilatère Noir, concentré sur un sort forgé avec les essences souillées du mal.
Le corps du magicien vibrait sous l’effet des forces qui le traversaient. Sa voix était profonde et puissante :
— Apparais, fils des terres grises. Apparais, rejeton des abysses. Apparais à mon commandement !
Sovartus entonna les Sept Paroles du Parchemin de Slicreves. Un cri terrible jaillit des profondeurs  »

Extrait de : R. E. Howard et S. Perry. « Conan – les suiveurs – Conan l’intrépide. »

Conan le champion par J. M. Roberts

Fiche de Conan le champion

Titre : Conan le champion (Tome 5 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et J. M. Roberts
Date de parution : 1987
Traduction : B. Billion
Editeur : Fleuve noir

Première page de Conan le champion

« LA MER DES TEMPÊTES

Deux jours et trois nuits durant, la tempête avait sculpté la mer pour former une armée de montagnes mouvantes qui guerroyaient comme les géants et les dieux à l’époque où le monde était encore jeune. Ce n’était pas pour rien que l’on désignait la Vilayet par le surnom de Mer des Tempêtes, de Mère de la Tempête ou par d’autres sobriquets exprimant l’étonnement des hommes devant l’incroyable faculté de cette mer intérieure si calme à se transformer d’un instant à l’autre en chaos primaire et sauvage, la Tombe des Marins.
L’homme qui était ballotté par les vagues, attaché à ce qui restait d’un mât, ne pensait pas à tout cela.  »

Extrait de : R. E. Howard et J. M. Roberts. « Conan – les suiveurs – Conan le champion. »

Conan le grand par L. Carpenter

Fiche de Conan le grand

Titre : Conan le grand (Tome 2 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard et L. Carpenter
Date de parution : 1990
Traduction : B. Billion
Editeur : Fleuve noir

Première page de Conan le grand

« VICTOIRE

La plaine du Tybor s’étendait à perte de vue. Les herbes sauvages, nimbées de rosée matinale, brillaient comme l’émeraude dans les premiers rayons du soleil. Située entre les royaumes hyboriens d’Aquilonie, de Némédie et d’Ophir, c’était une étendue plate semée de fourrés fleuris et d’arbres au feuillage dru.
Sur la plaine verdoyante, les armées déployées dessinaient des taches de couleurs vives, comme des pions jetés sur un tapis de jeu.
On reconnaissait au sud les légions à cape bleue d’Ophir l’impériale, fantassins, chariots et chevaliers. Les pointes effilées de leurs lances et leurs casques en acier brillaient comme des constellations dans les premières lueurs du jour. Ils avançaient au son de la flûte, suivant leurs alliés aux tuniques grises et aux lourdes armures.
Ceux-là marchaient au rythme du tambour. Sous les bannières couleur sable de Némédie, dos au soleil, ils pointaient vers l’ouest une forêt de lances et de hallebardes. Plus loin, entouré de chevaliers brandissant des lances drapées de noir, on apercevait la chevelure et la barbe grises du roi Balt. »

Extrait de : R. E. Howard et L. Carpenter. « Conan – les suiveurs – Conan le grand. »