Étiquette : Brackett
Stark et les rois des étoiles par L. Brackett
Fiche de Stark et les rois des étoiles
Titre : Stark et les rois des étoiles
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 2013
Traduction : M. Rosenthal, B. Hester, P.-P. Durastanti, O. Girard
Editeur : Bélial
Sommaire de Stark et les rois des étoiles
- Lorelei de la brume rouge avec R. Bradbury
- Magicienne de Vénus
- Stark et les rois des étoiles avec E. Hamilton
- L’étoile rousse
- Les chiens de Skaith
- Les pillards de Skaith
Première page de Lorelei de la brume rouge
« LES DÉTECTIVES de la Compagnie étaient malins. Très malins. Hugh Starke commençait à redouter de ne pas s’en tirer, cette fois.
Son corps mince et nerveux courbé sur les commandes, il tirait du Kallman toute la puissance possible. Le ciel brûlant de la nuit vénusienne passa derrière les hublots en draperies pourpres déchiquetées. Starke ne savait plus très bien où il était. Vénus restait une planète frontière et une énigme, sauf pour les Vénusiens, qui ne communiquaient aucune carte. Il savait qu’il frôlait dangereusement les monts des Nuages blancs – l’épine dorsale du monde atteignait la stratosphère et, piège magnétique, cachait Dieu seul savait quoi, si tant est qu’Il sache seulement quelque chose.
S’il ne franchissait pas cette chaîne de pics abrupts, c’en serait fini : il mourrait sous le feu de la Police spéciale des Mines Terro-Vénusiennes ou croupirait à perpétuité au fond d’une prison lunaire en qualité de récidiviste. »
Extrait de : L. Brackett. « Stark et les Rois des étoiles – l’intégrale. »
Océans de Vénus par L. Brackett
Fiche d’Océans de Vénus
Titre : Océans de Vénus
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1982
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Temps futurs
Sommaire d’Océans de Vénus
- Lorelei de la brume rouge par L. Brackett et R. Bradbury
- La lune disparue
- Magicienne de Vénus
Première page de La lune disparue
« Vers la mer assombrie
L’inconnu parlait de lui. L’inconnu à la haute stature, qui était loin de ses montagnes natales, qui portait du cuir sans ornement et dont la place n’était pas dans ce village de la côte marécageuse. L’inconnu posait des questions. Parlait. Observait.
David Heath savait cela. De la même façon objective qu’il savait se trouver dans le minable Palais de Toutes les Joies Possibles de Kalruna ; très saoul, mais loin de l’être suffisamment. Il ne serait jamais suffisamment saoul. Il le savait. Il savait aussi que tout à l’heure, lorsqu’il perdrait conscience, on le jetterait derrière, dans la boue, afin qu’il se noie ou se dessaoule. À sa guise. »
Extrait de : L. Brackett. « Océans de Vénus. »
Le grand livre de Mars de L. Brackett
Fiche de Le grand livre de Mars
Titre : Le grand livre de Mars
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 2008
Traduction : P. Aubignan, A. Audiberti, M. Deutsch, J. Laustenne, P.-P. Durastanti, O. Girard
Editeur : Bélial
Sommaire de Le grand livre de Mars
- L’épée de Rhiannon
- Le secret de Sinharat
- Le peuple du talisman
- Les terriens arrivent
Première page de L’épée de Rhiannon
« La porte de l’infini
Matt Carse, à sa sortie de chez Madame Kan, s’aperçut tout de suite qu’on le suivait. Le rire des petites femmes brunes avait beau résonner encore à ses oreilles, le doux et chaud brouillard de la fumée de thil monté encore devant ses yeux, rien de tout cela n’étouffait le tapotis de sandales qu’il percevait derrière lui, dans la froide nuit martienne.
Il dégaina tranquillement son pistolet protonique et, plutôt que de tenter d’échapper à son suiveur, il traversa Jekkara sans ralentir ni presser le pas.
La vieille ville, pensa-t-il. Ce sera un meilleur endroit. Par ici, il y a trop de monde.
Jekkara ne dormait pas, malgré l’heure tardive. »
Extrait de : L. Brackett. « Le grand livre de Mars – l’intégrale. »
Les pillards de Skaith par L. Brackett
Fiche de Les pillards de Skaith
Titre : Les pillards de Skaith (Tome 3 sur 3 – Skaith)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1976
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque
Première page de Les pillards de Skaith
« Des liens très solides maintenaient N’Chaka sur la surface plate et dure sur laquelle il était étendu.
Il y avait trop de lumière au-dessus de lui. Il distinguait à peine le visage penché sur le sien. Un visage qui bougeait et pulsait avec le cours de son sang. Un beau visage d’or poli, avec une chevelure curieusement bouclée. D’autres visages se trouvaient dans les ombres de côté ; mais seul celui-là importait. Il ne se souvenait pas à qui ce visage appartenait. Il savait seulement que ce visage importait.
À nouveau, une douleur. Et la piqûre d’une aiguille.
N’Chaka montra les dents et lutta contre ses liens. »
Extrait de : L. Brackett. « Skaith – Les pillards de Skaith. »
Les chiens de Skaith par L. Brackett
Fiche de Les chiens de Skaith
Titre : Les chiens de Skaith (Tome 2 sur 3 – Skaith)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1974
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque
Première page de Les chiens de Skaith
« Kell a Marg, fille de Skaith, était dans son immense salle du Conseil, profondément enfouie sous les pics montagneux des Flammes Sorcières. Le trône, sculpté dans une riche roche brune couleur de terre fertile, avait la forme d’une femme en robe drapée, assise de manière à tenir la fille de Skaith sur ses genoux. Ses bras protecteurs l’entouraient, et sa tête était maternellement penchée en avant. Les mains de Kell a Marg étaient posées sur celles de Skaith-Notre-Mère, et son corps mince au pelage d’hermine brillait contre la pierre brune.
Au pied du dais, Yetko le Harsenyi suait sous ses vêtements épais ; son regard évitait soigneusement de se poser sur la Présence. Il était accablé par le poids écrasant de la montagne sous laquelle il se trouvait et par l’étrangeté labyrinthine de la Demeure de la Mère, dont cette lumineuse salle nacrée était le cœur et le centre nerveux. »
Extrait de : L. Brackett. « Skaith – Les chiens de Skaith. »
Les voix de Skaith par L. Brackett
Fiche de Les voix de Skaith
Titre : Les voix de Skaith (Tome 1 sur 3 – Skaith)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1974
Traduction : M. Rosenthal
Editeur : Le Masque
Première page de Les voix de Skaith
« Ce fut du tender desservant le port spatial de la lune que Stark vit Pax pour la dernière fois ; et jamais il ne l’avait vue aussi bien. Pax est la principale planète habitable de Vega. C’est aussi une métropole ; ce monde baptisé avec un espoir si précaire se vante avec orgueil que pas un grain de blé n’y germe et que pas un seul objet utile n’y est fabriqué.
La ville s’élance dans le ciel. Elle s’étend sur tous les terrains et même sur de petites mers. Elle s’enfonce sous le sol, niveau après niveau. De grandes superficies sont spécialement conditionnées et équipées pour des non-humains. Tout vient de l’extérieur. Tout le nécessaire est expédié aux docks lunaires, d’où les tenders de ravitaillement partent pour Pax. Rien ne vit sur Pax, sauf des fonctionnaires, des diplomates et des ordinateurs. »
Extrait de : L. Brackett. « Skaith – Les voix de Skaith. »
Alpha ou la mort & Le recommencement par L. Brackett
Fiche d’Alpha ou la mort & Le recommencement
Titre : Alpha ou la mort
Titre: Le recommencement
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1963
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : Opta
Sommaire d’Alpha ou la mort & Le recommencement
- Alpha ou la mort
- Le recommencement
Première page d’Alpha ou la mort
« Il n’y avait plus d’hommes dans l’espace. Les sombres vaisseaux sillonnaient les routes entre les mondes, silencieux, sans lumières, n’ayant besoin d’aucun esprit humain pour les piloter. Les vaisseaux-R, qui transportaient les marchandises et les passagers, maintenaient l’ordre, faisaient respecter la loi et imposaient la Pax Terrae jusqu’aux limites du Système solaire, où ils gardaient la frontière qui ne devait plus être franchie.
Plus d’hommes dans l’espace. Plus de mains fermes guidant les astronefs, plus d’yeux levés vers les étoiles. Il demeurait malgré tout sur les mondes éparpillés de Sol des vieillards qui se souvenaient et de jeunes hommes qui rêvaient encore.
L’ombre de la colonne de grès était noire sur le sol, Kirby s’y glissa, s’immobilisa et se retourna. Wilson s’arrêta aussi dans l’ombre et chuchota nerveusement : « Personne ne nous suit, au moins ? » Kirby secoua la tête. « Je voulais simplement jeter un dernier regard. Je ne sais pas pourquoi…»
Il n’avait pas couru. Ni Wilson ni lui ne s’étaient comportés de façon anormale, et pourtant Kirby était trempé de sueur et son cœur battait à grands coups. Il entendait la respiration oppressée de son compagnon. »
Extrait de : L. Brackett. « Alpha ou la mort. »
Le peuple du talisman par L. Brackett
Fiche de Le peuple du talisman
Titre : Le peuple du talisman (Tome 3 sur 4 – Le livre de Mars)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1964
Traduction : P. Aubignan
Editeur : J’ai lu
Première page de Le peuple du talisman
« Tout au long des heures sans fin, des heures glaciales de la nuit du Pays Arctique, le Martien n’avait pas fait un geste, n’avait pas ouvert la bouche une seule fois. La veille, à la tombée du crépuscule, Éric John Stark l’avait porté dans la tour en ruine et l’avait déposé, enveloppé dans des couvertures, à même la neige. Il avait fait un feu de lichens secs et, ensuite, les deux hommes avaient attendu, tout seuls, perdus dans l’immensité désertique qui ceinture la calotte polaire de Mars.
Et Camar le Martien parla juste avant l’aube :
— Stark !
— Oui ?
— Je vais mourir.
— Oui.
— Je n’arriverai pas à Kushat.
— Non. »
Extrait de : L. Brackett. « Le livre de Mars – Le peuple du talisman. »
Le secret de Sinharat par L. Brackett
Fiche de Le secret de Sinharat
Titre : Le secret de Sinharat (Tome 2 sur 4 – Le livre de Mars)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1964
Traduction : P. Aubignan
Editeur : J’ai lu
Première page de Le secret de Sinharat
« Cela faisait des heures et des heures que, implacablement éperonné par son noir cavalier, l’animal fuyait à travers le désert martien et il était maintenant exténué. Il chancela, sa cadence se rompit et, quand l’homme enfonça en jurant les talons dans ses flancs écailleux, la bête ne fit que se tourner vers lui avec un sifflement chuintant. Elle avança encore un peu en titubant avant de s’arrêter du côté sous le vent d’une dune. Alors, elle s’écroula dans la poussière.
L’homme descendit. Les yeux de la créature, où se reflétait la lueur des petites lunes, étaient semblables à deux ardents luminaires verts. Le cavalier comprit qu’il était vain d’essayer d’obliger sa monture à repartir. Il se retourna et regarda dans la direction d’où il était venu. »
Extrait de : L. Brackett. « Le livre de Mars – Le secret de Sinharat. »