Étiquette : Bruno Coqdor
Moi, le feu par Maurice Limat

Fiche de Moi, le feu
Titre : Moi, le feu (Tome 29 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1980
Editeur : Fleuve noir
Première page de Moi, le feu
« Je me demande s’il va y parvenir. À plusieurs reprises, j’ai pu croire que ce que je souhaitais allait réussir. Mais non. Chaque fois, l’allumette était éteinte en arrivant au sol.
Et pourtant, dans cette forêt de conifères, sous ce soleil éclatant, quel merveilleux champ d’action pour célébrer ma gloire !
Je ne détourne pas mon attention de ce sujet qui me paraît favorable. Ce qui ne m’interdit pas d’observer parallèlement le couple.
Ils sont jeunes, évidemment. Elle porte une robe légère, qui laisse à découvert le cou, les épaules, les bras. Et quand elle court en riant devant lui, il peut découvrir de bien jolies jambes, fines et sculptées. Moi aussi, j’admire…
Lui est un petit jeune homme vif. Il porte short et chemisette. Il est très brun, c’est un homme de cette région méditerranéenne où je suis souvent célébré. Elle est plus nordique d’aspect. D’un beau blond doré. Mais l’air brûlant de la contrée a délicieusement déposé sur son épiderme un voile à peine bronzé, accusant le relief de sa beauté. Je le comprends, ce garçon… »
Extrait de : M. Limat. « Moi, le feu – Bruno Coqdor. »
Les fontaines du ciel par Maurice Limat

Fiche de Les fontaines du ciel
Titre : Les fontaines du ciel (Tome 28 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1978
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les fontaines du ciel
« L’astronavigateur Ansen n’en croyait pas ses yeux. Le phénomène lui semblait à tel point extravagant que ce rouage important de la direction du vaisseau spatial commençait à se poser des questions, sinon sur son état mental, du moins en ce qui concernait ses facultés visuelles.
Et pourtant les écrans de visée, oculaire ou indirecte, par sidéroradar étaient formels.
L’astronavigateur hésita.
S’en référer au chef timonier ? À son coéquipier ? L’un et l’autre étaient bien capables d’en faire des gorges chaudes.
S’adresser directement au commandant de bord, à ce vieux marsouin des étoiles, comme on appelait Martinbras ? »
Extrait de : M. Limat. « Les Fontaines du ciel – Bruno Coqdor. »
Mortels horizons par Maurice Limat

Fiche de Mortels horizons
Titre : Mortels horizons (Tome 27 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir
Première page de Mortels horizons
« L’homme était seul. Et tout était silence.
Un monde de roches et de glace. La dernière planète d’un système, aux confins de l’irradiation
stellaire, dans la constellation du Verseau.
Atmosphère raréfiée mais cependant philohumaine. Il n’en était pas moins vrai qu’un séjour sur
Haaki VII épuisait rapidement les organismes les plus robustes et que ce désert hostile, où la végétation était pratiquement inexistante, ne recevait que de rares équipes de volontaires.
Et maintenant, tous ceux des planètes habitées (il en existait quatre à travers le système) avaient abandonné Haaki VII.
Sauf lui.
Lui, gardien du dernier phare de ce petit univers avant les gouffres vertigineux qui séparent les mondes. »
Extrait de : M. Limat. « Mortels horizons – Bruno Coqdor. »
Les incréés par Maurice Limat

Fiche de Les incréés
Titre : Les incréés (Tome 26 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les incréés
« Le gosse courait, courait comme un petit fou, dans la neige…
Il enfonçait jusqu’aux genoux, parfois plus. Et puis, repartant après un effort sur la surface gelée, plus résistante, il refaisait quelques enjambées, il glissait, s’étalait, se meurtrissait, mais vivement il se redressait et une force irrésistible l’obligeait, l’aidait même, à se relever et à repartir.
La peur…
C’était la peur qui le stimulait ainsi. Il n’avait guère plus de sept ans. Le froid très vif gelait les larmes de ses joues. Il était leste, robuste.
Il avait peur.
Il haletait, se sentant harcelé par l’inconnaissable qu’il venait de découvrir. Il n’avait qu’un espoir : rejoindre le chalet, là-bas, pas très loin au flanc du coteau, serti de grands sapins auréolés de blanc. »
Extrait de : M. Limat. « Les Incréés. »
Maelström de Kjor par Maurice Limat

Fiche de Maelström de Kjor
Titre : Maelström de Kjor (Tome 25 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir
Première page de Maelström de Kjor
« Le professeur Grégor ne disait rien. Et naturellement, aucun des étudiants en médecine qui l’entouraient ne se risquait au moindre commentaire.
Rangés autour du maître, ils regardaient…
Un des jeunes gens était chargé de régler l’appareil. Un cube immense, dans lequel on pouvait voir une projection en trois D. permettant un relief absolu, en véritable profondeur et non seulement en optique, de la radio d’un être humain.
À l’Institut des Hautes Études Médicales, organisme de renommée interplanétaire, un tel spectacle était évidemment chose courante. Mais, cette fois, le sujet présentait une anomalie telle qu’il fallait bien parvenir à une conclusion.
La voix sèche de Grégor s’éleva :
— Felwor… donnez-nous uniquement la cage pulmonaire…
Le préposé s’empressa d’obéir. Dans l’écran tridimensionnel, l’image évolua, se limita au thorax, grandit et les détails apparurent, dans leur précision hallucinante, montrant, avec les coloris exacts, aussi bien les éléments du squelette que le moindre petit vaisseau, le nerf le plus infime. »
Extrait de : M. Limat. « Maelström de Kjor – Bruno Coqdor. »
Où finissent les étoiles ? par Maurice Limat

Fiche de Où finissent les étoiles ?
Titre : Où finissent les étoiles ? (Tome 24 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir
Première page de Où finissent les étoiles ?
« Les vociférations du commandant Martinbras faisaient peut-être trembler l’armature de l’astronef intergalactique, mais ses colères semblaient laisser indifférent le monstre Râx.
Le pstôr, le bouledogue-chauve-souris que la planète Dzo avait vu naître, accoutumé aux sautes d’humeur du vieux cosmatelot, continuait à ronronner auprès de son maître, le chevalier Bruno Coqdor, officier psychologue de la mission, de l’étrange mission qui incombait au Fulgurant, à son commandant et à son équipage.
Râx s’étira, bâilla. Coqdor lui gratta un peu le museau :
— Voulez-vous bien vous tenir, affreux que vous êtes… Vous semblez en prendre à votre aise, alors que le Maître après Dieu du bord invoque tous les démons de la Galaxie, quand ce ne sont pas toutes les comètes du Cosmos… et d’ailleurs ! »
Extrait de : M. Limat. « Où finissent les étoiles ? – Bruno Coqdor.»
L’étoile du silence par Maurice Limat

Fiche de L’étoile du silence
Titre : L’étoile du silence (Tome 23 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’étoile du silence
« L’épave commençait à tourner sur elle-même, saisie entre les mailles de l’immense filet.
D’invisibles mailles, constituées en fait d’un réseau d’ondes solides, de ces ondes dites « bleues », musclées, que les hommes savaient à présent manier avec dextérité.
De son poste de commandement, Martinbras, ce vieux routier des étoiles, dirigeait la manœuvre. Il avait ordre d’aller « repêcher », à travers le vide immense, cette carcasse signalée depuis quelques tours-cadran et constituant un péril pour les astronavigateurs. Certes, il y avait une chance sur dix milliards pour qu’un astronef percutât la coque de ce sinistré qui errait dans les vastes plaines du vide, tel un vaisseau fantôme. Mais ce risque, on n’avait pas le droit de le prendre.
Martinbras, croisant avec son navire dans la zone où l’épave avait été repérée, avait reçu tout naturellement ordre de la joindre, de l’explorer et, selon son degré de viabilité possible, la détruire ou la ramener vers le plus proche astroport. »
Extrait de : M. Limat. « L’Étoile du Silence – Bruno Coqdor. »
S.O.S… ici, nulle part ! par Maurice Limat

Fiche de S.O.S… ici, nulle part !
Titre : S.O.S… ici, nulle part ! (Tome 22 sur 39 – Bruno Coqdor) (Tome 3 sur 3 – Luc Delta)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir
Première page de S.O.S… ici, nulle part !
« Cette fille n’était pas particulièrement jolie. Elle n’était pas de celles qui font se retourner les hommes, sur toutes les planètes de toutes les galaxies.
Cependant, quand on la regardait en face, en dépit d’une certaine banalité de traits, on était frappé de la flamme qui brillait dans ses yeux, exprimant toute la sincérité, toute l’espérance qui habitaient une âme que l’on pouvait alors deviner ardente.
Elle devait être, en temps ordinaire, assez effacée, plutôt timide. Et sans doute fallait-il quelque circonstance d’exception pour qu’elle eût pris son courage à deux mains, afin de se présenter chez un homme aussi célèbre que le chevalier Bruno Coqdor.
L’officier psychologue, après une curieuse et pénible aventure dans un monde lointain, se reposait en Haute-Provence. Lui qui avait tant de fois établi des contacts avec les humanités de l’espace, très déprimé par de surhumains efforts, avait senti
un certain besoin d’isolement. »
Extrait de : M. Limat. « S.O.S… Ici, Nulle Part ! – Bruno Coqdor. »
Quand le ciel s’embrase par Maurice Limat

Fiche de Quand le ciel s’embrase
Titre : Quand le ciel s’embrase (Tome 20 sur 39 – Bruno Coqdor)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1972
Editeur : Fleuve noir
Première page de Quand le ciel s’embrase
« — Des volontaires pour le relais 22…
La voix, impersonnelle, édictant la phrase comme une loi, passa dans tous les micros de l’Île Spatiale 73.
On demandait des volontaires pour une mission. Le capitaine Adkar, responsable de l’I.S.73 savait bien qu’il en aurait plus qu’il ne le souhaitait.
Les équipages de ces stations perdues à travers l’univers, installées pour le sondage des immensités et plus sûres que les relais et les postes planétaires souvent vulnérables et périlleux, sont composés de types bien décidés à vivre ardemment, à se battre, à risquer leur peau à toute occasion.
Étant donné ce qui se passait, on pouvait supposer que le commando qui allait se former pour vérifier le relais 22 ne serait pas une sinécure.
L’I.S.73 flottait dans les parages du Lynx. »
Extrait de : M. Limat. « Quand le ciel s’embrase – Bruno Coqdor. »