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L’astronef pirate par M. Leinster

Fiche de L’astronef pirate

Titre : L’astronef pirate
Auteur : M. Leinster
Date de parution : 1964
Traduction : B.-R. Bruss
Editeur : Fleuve noir

Première page de L’astronef pirate

« Vues des bâtiments du contrôle, les lumières de l’astroport de Formalhaut semblaient rivaliser en nombre avec les étoiles et elles étaient beaucoup plus brillantes.

L’aire de l’astroport, recouverte d’un bitume noir et luisant qui reflétait en longues traînées jaunes la clarté des lampadaires, s’étendait sur près de trois kilomètres carrés. Mais aucune activité n’y régnait à cette heure nocturne.

Horn, qui n’avait rien d’autre à faire pour le moment, se trouvait dans la salle de contrôle et prêtait l’oreille à un léger bourdonnement qui sortait d’un haut-parleur au-dessus de sa tête. Ce bourdonnement assez bizarre provenait d’un rafiot de l’espace, le Thébain, qui descendait dans la nuit pour un atterrissage forcé. »

Extrait de : M. Leinster. « L’Astronef Pirate. »

Les gouffres de la lune par A. C. Clarke

Fiche de Les gouffres de la lune

Titre : Les gouffres de la lune – intégrale (S.O.S. Lune)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1961
Traduction : B. R. Bruss
Editeur : Milady

Sommaire de Les gouffres de la lune

  • S.O.S. Lune
  • Naufragés de la Lune

Première page de Les gouffres de la lune

« Pat Harris jouissait du privilège d’être le capitaine de l’unique bateau qui fasse en permanence « croisière » sur la Lune. Tandis que les passagers s’embarquaient sur le Séléné et se bousculaient pour avoir les places près des fenêtres, il se demandait à quoi ressemblerait, cette fois-ci, la promenade. Dans son miroir rétroviseur, il apercevait Mlle Wilkins, qui accueillait à bord les excursionnistes. Elle était charmante dans son uniforme bleu de la Commission touristique lunaire. Harris, lorsqu’il était de service avec elle, s’imposait de ne voir en elle que « Mlle Wilkins », et non pas « Sue ». Cela l’aidait à se concentrer sur son travail. Quant à savoir ce qu’elle pensait de lui, il n’avait jamais réellement pu le deviner.
Parmi les gens qui s’installaient à bord, il ne reconnut aucun visage familier. C’étaient des nouveaux venus, avides d’entreprendre leur première croisière. La plupart étaient des touristes types, des personnes d’un certain âge, en visite sur un monde qui, dans leurs jeunes années, avait été le symbole même des lieux inaccessibles. Quatre ou cinq passagers seulement n’avaient pas encore atteint la  »

Extrait de : A. C. Clarke. « Les Gouffres de la Lune. »

Naufragés de la Lune par A. C. Clarke

Fiche de Naufragés de la Lune

Titre : Naufragés de la Lune (Tome 2 sur 2 – SOS Lune)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1961
Traduction : B. R. Bruss
Editeur : Fleuve noir

Première page de Naufragés de la Lune

« Ils se croyaient sauvés. Ils ne savaient pas que leurs chances de survivre étaient encore très minces…
Ils étaient enfermés depuis plus de trois jours dans l’unique bateau de la Lune, le Séléné, qui promenait les touristes sur la Mer de la Soif – cette mer faite non pas d’eau, mais de poussière plus fine que du talc. Ils avaient été engloutis, à la suite d’un séisme lunaire, et leur bateau – qui n’était guère plus grand qu’un autobus, mais qui était construit comme un astronef – reposait sous une couche de quinze mètres de poussière…
Vingt-deux hommes et femmes étaient là, peu vêtus, car la température était élevée dans la cabine. Et ils se félicitaient d’avoir su garder un bon moral jusqu’au moment où, après trois jours, on les avait enfin repérés et rétabli le contact par radio avec eux. Vingt-deux personnes qui dans le péril s’étaient soudées en un groupe solidaire : le capitaine du bateau, Pat Harris, et l’hôtesse, Susan Wilkins, qui formaient à eux deux l’équipage, et leur vingt passagers, parmi lesquels le Commodore Hansteen, le fameux astronaute, qui était à la retraite depuis peu et voyageait maintenant pour son agrément. »

Extrait de : A. C. Clarke. « SOS Lune – Naufragés de la Lune. »

S.O.S. Lune par A. C. Clarke

Fiche de S.O.S. Lune

Titre : S.O.S. lune (Tome 1 sur 2 – SOS Lune)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1961
Traduction : B. R. Bruss
Editeur : Fleuve noir

Première page de S.O.S. Lune

« Pat Harris jouissait du privilège d’être le capitaine de l’unique bateau qu’il y eût sur la Lune.
Tandis que les passagers s’embarquaient sur le Séléné et se bousculaient pour avoir les places près des fenêtres, il se demandait à quoi ressemblerait, cette fois-ci, la promenade.
Dans son miroir rétroviseur, il apercevait Miss Wilkins, qui accueillait à bord les excursionnistes. Elle était charmante, dans son uniforme bleu du Comité Touristique Lunaire. Harris, lorsqu’il était de service avec elle, s’imposait de ne voir en elle que « Miss Wilkins », et non pas « Susan ». Cela l’aidait à se concentrer uniquement sur son travail.
Quant à savoir ce qu’elle pensait de lui, il n’avait jamais réellement pu le deviner.
Parmi les gens qui s’installaient à bord, il ne reconnut aucun visage familier. C’étaient des « nouveaux », et qui semblaient avides d’entreprendre cette « croisière ». La plupart étaient des touristes types, des personnes d’un certain âge, en visite sur un monde qui, dans leurs jeunes années, avait été le symbole même des lieux inaccessibles. Quatre ou cinq passagers seulement n’avaient pas encore atteint la trentaine, et c’étaient probablement des techniciens en congé appartenant à l’une ou l’autre des bases lunaires. »

Extrait de : A. C. Clarke. « SOS Lune – S.O.S. Lune. »

La troisième race par P. Anderson

Fiche de La troisième race

Titre : La troisième race
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1960
Traduction : B. R. Bruss
Edition : Fleuve noir

Première page de La troisième race

« Après un rapide crépuscule, la nuit venue de l’océan Atlantique envahit rapidement les terres. Quelques lumières apparurent dans la ville, mais la plus grande partie de celle-ci demeura dans les ténèbres. Les points lumineux furent plus nombreux dans le ciel qu’au sol lorsque les étoiles se mirent à briller.

Sa Grandeur, Intelligence Suprême, Seigneur du Système Solaire, ouvrit la fenêtre et s’y accouda pour contempler les constellations et respirer l’air chaud et moelleux venu des profondeurs illimitées du Brésil.

« Quel univers agréable et beau, pensa-t-il ; quelle grande et magnifique planète que cette. Terre ! Comme elle mérite que l’on combatte pour elle, afin de la conquérir et de la garder, ainsi qu’on le ferait pour une amante bien-aimée. »

Il n’entendait rien d’autre que le bruit léger et un peu triste du vent. Partout, au-dessous de lui, régnaient le silence et la solitude.

Il soupira, puis se retourna, tandis que dans la pièce, sous une impulsion automatique, la lumière se faisait plus intense. Il sentait sur ses épaules le poids d’une longue fatigue.

La lutte était terminée, certes. Le point final venait d’être mis au dernier épisode. Mais l’était-il vraiment ? Et ensuite, que se passerait-il ? Il y avait encore tant de choses à faire, et ils étaient si peu nombreux pour les accomplir ! Lui-même, qui avait été choisi comme chef suprême par son propre peuple, par ceux de sa race, n’était-il pas en »

Extrait de : P. Anderson. « La troisième race. »

La maison éternelle par A. E. van Vogt

Fiche de La maison éternelle

Titre : La maison éternelle
Auteur : A. E. van Vogt
Date de publication : 1967
Traduction : B. R. Bruss
Editeur : Opta

Sommaire de La maison éternelle

  • La maison éternelle
  • Les visiteurs par R. Wilson
  • La digue des suicidés par R. Silverberg
  • La guerre moderne par C. Anvil

Première page de La maison éternelle

« C’était trois jours avant Noël et Stephens avait veillé tard dans son bureau pour achever un travail en cours, afin d’avoir l’esprit libre pendant les fêtes.
Plus tard, il devait considérer cette circonstance comme une des plus déterminantes de son existence.
Un peu avant minuit, tandis qu’il remettait en place ses livres juridiques, le téléphone sonna. Il décrocha machinalement et dit son nom : Allison Stephens.
— Service télégraphique de la Western Union, fit une voix féminine. Un télégramme pour vous, monsieur. Il vous est adressé par Walter Peeley, de Los Angeles. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La maison éternelle. »