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Le cycle de Mars T. 2 – intégrale par E. R. Burroughs

Fiche de Le cycle de Mars T. 2 – intégrale

Titre : Le cycle de Mars T. 2 – intégrale (Tome 2 sur 2)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1995
Traduction : M. Blond
Editeur : Lefrancq

Sommaire de Le cycle de Mars T. 2 – intégrale

  • Le conspirateur de Mars
  • Le guerrier de Mars
  • Les épées de Mars
  • Les hommes synthétiques de Mars
  • Llana de Gathol
  • John Carter de Mars

Première page de Le conspirateur de Mars

« Je dus fermer les yeux involontairement durant le transfert, car lorsque je les rouvris, j’étais allongé sur le dos à contempler le ciel brillant et ensoleillé. Et, à quelques pas de moi, me regardant avec une expression extrêmement perplexe, se trouvait l’individu le plus étrange sur qui mon regard se fût jamais posé. Il semblait être très vieux, car il était plus ridé et ratatiné que je ne peux le décrire ; ses membres étaient émaciés, ses côtes saillaient sous sa peau desséchée, son crâne était large et bien développé. Ceci, ajouté à ses membres et à son torse atrophiés, lui donnait l’air d’avoir une tête disproportionnée par rapport à son corps, ce qui, j’en suis sûr, n’était pas vraiment le cas.

 Comme il me dévisageait derrière d’énormes lunettes à lentilles multiples, j’eus l’occasion de l’examiner tout aussi minutieusement. Il devait mesurer un mètre soixante, mais il avait sans doute été plus grand dans sa jeunesse car il était assez voûté. Il était nu à l’exception d’une sorte de harnachement en cuir usé où étaient suspendues ses armes et ses sacoches, et d’un large ornement : un collier serti de pierreries qu’il portait autour de son cou décharné, un collier pour lequel une impératrice douairière de la charcuterie ou de l’immobilier aurait pu vendre son âme, si elle en avait eu une. Sa peau était rouge, ses rares cheveux gris. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Le cycle de Mars 2 – intégrale. »

Le cycle de Mars T. 1 – intégrale par E. R. Burroughs

Fiche de Le cycle de Mars T. 1 – intégrale

Titre : Le cycle de Mars T. 1 – intégrale (Tome 1 sur 2)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1994
Traduction : C. Devos, C. N. Martin
Editeur : Lefrancq

Sommaire de Le cycle de Mars T. 1 – intégrale

  • Une princesse de Mars
  • Les dieux de Mars
  • Le seigneur de la guerre de Mars
  • Thuvia, vierge de Mars
  • Les pions humains du jeu d’échecs de Mars

Première page d’Une princesse de Mars

« Je suis un très vieil homme. Mon âge ? au fond, comment savoir ? Cent ans, peut-être, sinon bien davantage : impossible d’avancer un nombre quelconque, mon évolution n’ayant pas suivi celle de tout le monde : je ne me souviens même pas de mon enfance ! Aussi loin que ma mémoire peut remonter dans le passé, elle voit toujours un adulte dans la force de l’âge, tel que l’on est vers la trentaine : identique aujourd’hui à ce que je fus il y a quarante ans et plus.

Une intime conviction, pourtant : celle de ne pas être éternel ; il faudra bien que la fin survienne un jour, à un moment ou à un autre, cette mort véritable dont nulle résurrection n’est plus possible. Défunt à deux reprises et pourtant toujours vivant, je ne devrais vraiment pas la redouter. Toutefois, il règne en moi une profonde terreur devant cette affreuse perspective, la même, sûrement, que vous éprouvez aussi, vous qui n’avez pourtant encore jamais connu de limite par cessation à votre existence. C’est précisément cette horreur véritable de la mort qui, sans nul doute, me procure la certitude absolue d’être une créature éphémère, appelée à disparaître un jour, et ce à tout jamais. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Le cycle de Mars – 1 – intégrale. »

Le cycle de la lune – intégrale par E. R. Burroughs

Fiche de Le cycle de la lune – intégrale

Titre : Le cycle de la lune – intégrale
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1996
Traduction : M. Blond, J.-P. Moumon
Editeur : Lefrancq

Sommaire de Le cycle de la lune – intégrale

  • La princesse de la Lune
  • Les conquérants de la Lune
  • Les héritiers de la Lune
  • Le seigneur des monstres
  • L’odyssée barbare
  • La révolte des savants
  • Le ressuscité du pléistocène
  • Tangor de Poloda
  • Le retour de Tangor

Première page de La princesse de la Lune

« — Je comptais vous raconter mon histoire au cours du XXIIe siècle, mais il me semble préférable, pour que vous puissiez la comprendre, de relater d’abord l’histoire de mon arrière-arrière-grand-père qui est né en l’an 2000.

Je dus le regarder d’un drôle d’air, car il sourit et secoua la tête comme quelqu’un qui ne sait comment trouver une explication adaptée au niveau mental de son auditeur.

— Mon arrière-arrière-grand-père était en fait l’arrière-arrière-petit-fils de ma précédente incarnation qui débuta en 1896. Je me suis marié en 1916, à l’âge de vingt ans. Mon fils Julian est né en 1917. Je ne l’ai jamais vu. J’ai été tué en France en 1918 : le Jour de l’Armistice.

« Je me suis réincarné dans le fils de mon fils en 1937. Je suis âgé de trente ans. Mon fils – c’est-à-dire le fils de mon incarnation de 1937 – est né en 1970, et son fils, Julian V, dans lequel je suis à nouveau revenu sur Terre, en l’an 2000. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Le Cycle de la Lune – intégrale. »

Tarzan seigneur des singes par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan seigneur des singes

Titre : Tarzan seigneur des singes (??? – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1928
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan seigneur des singes

« En balançant sa masse énorme d’un pied sur l’autre, Tantor, l’éléphant, se gobergeait dans l’ombre de la forêt. La forêt, qui était son royaume et où il se sentait quasi omnipotent. Dango, Sheeta et même Numa, le puissant carnassier, comptaient peu devant le pachyderme. Cela faisait un siècle qu’il allait et venait dans ce pays qui, depuis des temps immémoriaux, tremblait sous les pas de ses ancêtres.

Il vivait en paix avec Dango, l’hyène, Sheeta, le léopard, et Numa, le lion. Seul l’homme lui faisait la guerre. L’homme possède, parmi toutes les créatures, cette caractéristique unique de faire la guerre à tout ce qui vit, y compris aux êtres de sa propre espèce. L’homme ne connaît pas la pitié, ignore la compassion. L’homme est, de tous les organismes vivants, le plus haïssable que la nature ait produit. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan Seigneur des singes – Tarzan. »

Tarzan triomphe par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan triomphe

Titre : Tarzan triomphe (Tome 15 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1932
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan triomphe

« Pour autant que je le sache, le premier comte de Whimsey n’a rien à voir avec notre sujet. Nous ne nous intéresserons donc guère à ce qu’il ait dû son titre moins à l’excellent whisky produit par sa manufacture qu’à ses dons généreux au parti libéral, au temps où celui-ci détenait le pouvoir, c’est-à-dire il y a bon nombre d’années.

Comme je ne suis qu’un simple historien, et non un prophète, je ne sais pas si nous reverrons le comte de Whimsey. Mais, si nous le jugeons peu digne de notre sollicitude, je puis vous assurer qu’on ne saurait en dire autant de sa fille, Lady Barbara Collis.

Levé depuis une heure, le soleil d’Afrique se voilait la face derrière d’épais bancs de nuages enveloppant les sommets les plus hauts des monts Ghenzi, cette chaîne mystérieuse, impénétrable et sinistre qui dissimule dans ses replis mille vallées mal connues de l’homme. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan triomphe – Tarzan. »

Tarzan l’invincible par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan l’invincible

Titre : Tarzan l’invincible (Tome 14 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1931
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan l’invincible

« Je ne suis ni historien, ni journaliste. En outre, je suis profondément convaincu que les auteurs de fiction doivent laisser certains sujets de côté, en particulier ceux qui ont trait à la politique et à la religion. Pourtant, il ne me paraît pas immoral d’emprunter à l’occasion une idée à l’une ou à l’autre, pourvu que la question soit traitée de manière à donner sans équivoque l’impression d’un récit d’imagination.

Si l’histoire que je vais vous raconter était parue dans les journaux de deux pays européens bien connus, elle aurait pu provoquer une nouvelle guerre mondiale, plus terrible que la dernière. Mais cela, je ne m’en soucie guère. Ce qui m’intéresse, c’est qu’il s’agit d’un bon sujet, particulièrement bien adapté à mes exigences et notamment au fait que Tarzan, seigneur des singes, est étroitement mêlé à un grand nombre de ses épisodes les plus palpitants. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan l’invincible – Tarzan. »

Tarzan au coeur de la Terre – E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan au coeur de la Terre

Titre : Tarzan au coeur de la Terre (Tome 13 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1930
Traduction : P. Billon
Editeur : Néo

Première page de Tarzan au coeur de la Terre

« Tarzan s’arrêta pour tendre l’oreille et flairer la brise. Eussiez-vous été là que vous n’auriez pu entendre ce qu’il entendait, et encore moins l’interpréter, à supposer que votre oreille eût été assez fine. Vous n’auriez senti rien d’autre que cette odeur de moisi émanant de la végétation pourrissante mêlée à l’arôme des nouvelles pousses.

Les sons que percevait Tarzan provenaient d’une grande distance, encore étaient-ils très faibles, même pour ses oreilles ; dans les premiers moments, il ne put pas davantage reconnaître leur véritable source mais il avait le sentiment que ces indices annonçaient l’arrivée d’un groupe d’hommes.

Buto le rhinocéros, Tantor l’éléphant ou Numa le lion pouvaient aller et venir à travers la forêt sans susciter autre chose que de l’indifférence chez le Seigneur de la Jungle, mais sitôt qu’apparaissait mais sitôt qu’apparaissait l’homme, Tarzan s’inquiétait, car seul parmi toutes les créatures, l’être humain apporte avec lui changement, dissension et lutte, partout où il met le pied pour la première fois. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan au coeur de la terre – Tarzan. »

Tarzan et l’empire oublié par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et l’empire oublié

Titre : Tarzan et l’empire oublié (Tome 12 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1929
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et l’empire oublié

« Nkima dansait, très excité, sur l’épaule nue et brune de son maître. Il jacassait et criaillait, en regardant d’un œil rond tantôt Tarzan, tantôt la jungle.

— Des gens arrivent, Bwana, dit Muviro, sous-chef des Waziris. Nkima les a entendus.

— Tarzan aussi, dit l’homme-singe.

— Le grand bwana a l’ouïe aussi fine que Bara, l’antilope, dit Muviro.

— Si ce n’était pas le cas, Tarzan ne serait plus là, répondit l’homme-singe avec un sourire. Il ne serait pas devenu adulte si Kala, sa mère, ne lui avait pas appris à user de tous les sens que Mulungu lui a donnés.

— Qui arrive ? demanda Muviro.

— Une troupe d’hommes, répondit Tarzan.

— Ce sont peut-être des ennemis, suggéra l’Africain. Dois-je avertir les guerriers ?

Tarzan jeta un coup d’œil au petit campement où une vingtaine de ses combattants s’affairaient à préparer le dîner. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et l’empire oublié – Tarzan. »

Tarzan et les hommes-fourmis par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et les hommes-fourmis

Titre : Tarzan et les hommes-fourmis (Tome 10 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1924
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et les hommes-fourmis

« Au village d’Obebe le cannibale, sur les rives de l’Ugogo, Esteban Miranda, accroupi dans la crasse d’une hutte obscure, rongeait les restes d’un poisson à demi cuit. Il portait au cou un collier d’esclave, dont le cercle de fer était relié par une chaîne rouillée, longue de quelques pieds, à un fort piquet planté profondément dans le sol, près de la porte basse donnant sur l’allée principale, non loin de la case d’Obebe lui-même.

Cela faisait un an qu’Esteban Miranda était ainsi enchaîné comme un chien. Et, comme un chien, il se glissait parfois dehors, par la petite ouverture de sa niche, afin de se chauffer au soleil. Il n’y avait que deux choses pour le soutenir. Uniquement deux. L’une était l’idée définitivement ancrée qu’il était Tarzan, seigneur des singes, dont il avait joué le rôle si longtemps et avec tant de succès que, bon acteur, il en était arrivé à ne plus seulement représenter le personnage, mais aussi à le vivre, à être Tarzan. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et les hommes fourmis – Tarzan. »

Tarzan et le lion d’or par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan et le lion d’or

Titre : Tarzan et le lion d’or (Tome 9 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1923
Traduction : M. Baudoux
Editeur : Néo

Première page de Tarzan et le lion d’or

« Sabor, la lionne, nourrissait son petit, une boule de poils mouchetée comme Sheeta, la panthère. Elle se dorait au soleil devant la grotte où elle avait établi son antre, couchée sur le côté, les yeux mi-clos. Mais elle restait aux aguets. Au début, elle en avait eu trois, de ces petits êtres duveteux : deux femelles et un mâle. Sabor et Numa, son époux, en étaient très fiers. Fiers et heureux. Cependant, les proies étaient peu nombreuses, Sabor, sous-alimentée, n’avait pas assez de lait pour nourrir comme il aurait convenu ses trois petits gourmands. Puis était venue une pluie froide et les lionceaux étaient tombés malades. Seul le plus résistant avait survécu : les deux filles de Sabor étaient mortes. La mère s’était longuement lamentée, allant et venant, toute gémissante, devant les pauvres petites dépouilles trempées de pluie. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan et le lion d’or – Tarzan. »