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Nightflyers par G. R. R. Martin

Fiche de Nightflyers

Titre : Nightflyers et autres récits
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 2018
Traduction : O. Sabathé-Ricklin, M. Cartanas, M.-C. Luong, E. Holstein, E. Devos, H. Hémon,
Editeur : ActuSF

Sommaire de Nightflyers

  • Le volcryn
  • Pour une poignée de volutoines
  • Week-end en zone de guerre
  • Sept fois, sept fois l’homme, jamais !
  • Ni les feux multicolores d’un anneau stellaire
  • Une chanson pour Lya

Première page de Le volcryn

« Dans les temps reculés où l’on mettait en croix Jésus de Nazareth, le volcryn se trouvait dans la Voie lactée, à moins d’une année-lumière de la Terre. Mais quand, sur Terre, se déclenchèrent les nouvelles Guerres du Feu, le volcryn faisait déjà route vers Poséidon et ses mers mortes.

À l’époque où la découverte de l’hyperpropulsion transformait la Fédération des Nations de la Terre en Empire Fédéral, le volcryn errait quelque part aux confins de l’espace hrangan. Les Hrangans n’en ont jamais rien su. Comme nous, c’étaient des enfants de ces planètes chaudes qui tournent inlassablement autour de leurs petits soleils et ils ne connaissaient rien des abîmes de »

Extrait de : G. R. R. Martin. « The Nightflyers et autres récits. »

Des astres et des ombres par G. R. R. Martin

Fiche de Des astres et des ombres

Titre : Des astres et des ombres
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1977
Traduction : M. Cartanas, M.-C. Luong, S. Guillot
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Des astres et des ombres

  • Tour de cendres
  • Saint Georges ou Don Quichotte
  • La bataille des eaux-glauques
  • Un luth constellé de mélancolie
  • La nuit des vampyres
  • Les fugitifs
  • Equipe de nuit
  • “… pour revivre un instant”
  • Sept fois, sept fois l’homme, jamais !

Première page de Tour de cendres

« Ma tour est en briques, de minuscules briques gris anthracite unies par un mortier noir luisant qui, à mes yeux de profane, ressemblent étrangement à de l’obsidienne – ça ne peut évidemment pas être le cas. Elle élève ses murs branlants à près de sept cents mètres au-dessus du bras de la Mer Gracile, au bord de laquelle elle est construite, à la lisière de la forêt.

Je l’ai découverte il y a près de quatre ans, le jour où P’tit-Gris et moi avons quitté Port-Jamison, à bord de l’aéromobile gris métallisé dont la carcasse gît désormais devant ma porte, envahie par les herbes. Aujourd’hui encore, je ne sais rien de concret à son sujet – mais ça ne m’empêche pas d’avoir mon idée.

D’abord, je doute fort qu’elle ait été construite de main d’homme. Elle est nettement plus »

Extrait de : G. R. R. Martin. « Des astres et des ombres. »

Chanson pour Lya par G. R. R. Martin

Fiche de Chanson pour Lya

Titre : Chanson pour Lya
Auteur : G. R. R. Martin
Date de parution : 1976
Traduction : M.-C. Luong, M. Cartanas
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Chanson pour Lya

  • Chanson pour Lya
  • Au matin tombe la brume
  • Il y a solitude et solitude
  • Pour une poignée de volutoines
  • Le héros
  • L’éclaireur
  • VSL
  • La sortie de San Breta
  • Diaporama

Première page de Chanson pour Lya

« Les villes des Ch’kéens étaient anciennes, bien plus anciennes que les cités des hommes, et l’immense métropole aux tons de rouille qui s’élevait sur leurs collines saintes était la plus ancienne de toutes. Elle n’avait pas de nom. Elle n’en avait pas besoin. Bien que les Ch’kéens aient construit des centaines et des milliers de villes, grandes et petites, la cité sur la colline était sans rivale. Par l’étendue comme par la population, elle était la première ; elle se dressait, solitaire, sur les collines saintes. C’était leur Rome, leur Mecque, leur Jérusalem, tout à la fois. C’était la Ville par excellence, la seule et l’unique, et tous les Ch’kéens y venaient à la fin de leur vie, aux derniers jours avant l’Union.

La cité était déjà vénérable bien avant la chute de Rome, elle s’étendait déjà de toutes parts alors que Babylone n’était encore qu’un rêve. Mais son ancienneté ne se sentait pas. »

Extrait de : G. R. R. Martin. « Chanson pour Lya. »