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Les enfants de Húrin par J. R. R. Tolkien

Fiche de Les enfants de Húrin

Titre : Les enfants de Húrin
Auteur : J. R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 2007
Traduction par : D. Martin
Editeur : Christian Bourgeois

Première page de Les enfants de Húrin

« L’enfance de Túrin


Hador Tête d’Or était un seigneur des Edain, et très aimé des Eldar. Il vécut les jours qui lui furent alloués sous la suzeraineté de Fingolfin, qui lui donna de vastes domaines dans cette région du Hithlum qu’on nomme Dor-lómin. Sa fille Glóredhel épousa Haldir fils de Halmir, seigneur des Hommes de Brethil ; et au cours des mêmes festivités, son fils Galdor le Grand prit pour femme Hareth, fille de Halmir.
Galdor et Hareth eurent deux fils, Húrin et Huor. Húrin était l’aîné de trois ans, mais il était plus court de taille que les autres hommes de son peuple ; en cela il tenait de la lignée de sa mère, mais pour tout le reste il ressemblait à Hador, son grand-père, étant bâti en force avec une âme  »

Extrait de : J.R.R. Tolkien « Les enfants de Hùrin. »

Contes et légendes inachevés par J. R. R. Tolkien

Fiche des Contes et légendes inachevés

Titre : Contes et légendes inachevés
Auteur : J. R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 1980
Traduction par : T. Jolas
Editeur : Christian Bourgeois

Première page des Contes et légendes inachevés

« DE TUOR ET DE SA VENUE À GONDOLIN

RÍAN, femme de Huor, demeurait avec les gens de la Maison de Hador ; mais lorsque la rumeur de Nirnaeth Arnoediad parvint en pays Dor-lómin, et qu’elle ne put cependant recueillir la moindre nouvelle de son seigneur, tout éperdue, elle s’en fut errer seule par les monts et par les landes. Et en ces lieux sauvages, elle aurait péri assurément, si les Elfes-Gris ne l’eussent secourue. Car une colonie de ce peuple s’était établie dans les montagnes à l’ouest du lac Mithrim ; et c’est là qu’ils la conduisirent, et elle y accoucha d’un fils avant que ne s’achevât l’Année de Lamentations.
Et Rían dit aux Elfes : « Qu’il soit nommé Tuor, car tel est le nom qu’a choisi son père avant que la guerre ne se vienne mettre entre nous. Et je vous supplie de le nourrir et de le tenir caché sous votre garde ; car je prévois qu’il sera source de grands bienfaits pour les Elfes et pour les Hommes. Et quant à moi, il me faut partir à la recherche de Huor, mon Seigneur.  »

Extrait de : J.R.R. Tolkien « Contes et légendes inachevés. »

Le silmarillion par J. R. R. Tolkien

Fiche de Le silmarillion

Titre : Le silmarillion
Auteur : J. R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 1977
Traduction par : P. Alien
Editeur : Christian Bourgeois

Première page de Le silmarillion

« AINULINDALË

Il y eut Eru, le Premier, qu’en Arda on appelle Ilúvatar ; il créa d’abord les Ainur, les Bénis, qu’il engendra de sa pensée, et ceux-là furent avec lui avant que nulle chose ne fût créée. Et il leur parla, leur proposa des thèmes musicaux, ils chantèrent devant lui et il en fut heureux. Un long temps s’écoula où ils chantèrent chacun seul, ou à quelques-uns, pendant que les autres écoutaient, car chacun ne comprenait que cette part de l’esprit d’Ilúvatar d’où lui-même était issu, et le sentiment de leur ressemblance mit longtemps à venir. Pourtant une meilleure compréhension leur vint à mesure qu’ils écoutaient et les fit croître en accord et en harmonie.
Et il fut un jour où Ilúvatar fit rassembler tous les Ainur pour leur soumettre un thème magnifique qui leur dévoilait des choses plus grandes et plus merveilleuses qu’il ne leur en avait encore révélé. Son début glorieux et sa splendide conclusion éblouirent tant les Ainur qu’ils se prosternèrent devant Ilúvatar sans pouvoir dire un mot. »

Extrait de : J.R.R. Tolkien « Le Silmarillion. »