Étiquette : Christian Bourgeois
La chute d’Arthur par John R. R. Tolkien

Fiche de La chute d’Arthur
Titre : La chute d’Arthur
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 2013
Traduction par : C. Laferrière
Editeur : Christian Bourgeois
Première page de La chute d’Arthur
« Comment Arthur et Gauvain partirent à la guerre et chevauchèrent vers l’Est.
Arthur comptait partir tout en armes vers l’Est
pour son combat mene raux frontières sauvages,
voguant dessus les vagues vers les pays saxons,
le royaume de Rome protéger de la ruine.
Le cruel cours du temps ainsi à contrarier,
à païens humilier, l’incitait son espoir
qu’ils n’exploreraient plus en leurs nefs implacables
les ondes peu profondes, les rayonnantes rives
du sud de la Bretagne, butin venant chercher.
Comme quand sol languit durant les jours d’automne
et que bientôt couché décline le soleil
sous de lugubres brumes, brusquement l’homme aspire
au labeur, à l’errance, alors qu’est encore chaud
sang ardent de soleil ; ainsi lui brûlait l’âme
après bien longue gloire, d’un déploiement ultime »
Extrait de : J. R. R. Tolkien. « La chute d’Arthur. »
La chute de Gondolin par John R. R. Tolkien

Fiche de La chute de Gondolin
Titre : La chute de Gondolin
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 2018
Traduction par : D. Lauzon, T. Jolas et A. Tolkien
Editeur : Christian Bourgeois
Première page de La chute de Gondolin
« Le conte de La chute de Gondolin
Alors dit Petitcœur fils de Bronweg : « Sachez donc que Tuor était un homme qui demeurait en des jours très anciens en cette terre du Nord nommée Dor-lómin ou le Pays des Ombres, et parmi les Eldar ce sont les Noldoli qui le connaissent le mieux.
Or le peuple dont Tuor provenait errait parmi les forêts et les landes et ne connaissait ni ne chantait la mer ; mais Tuor ne demeurait point avec eux, et il vivait seul auprès de ce lac appelé Mithrim, chassant dans ses bois, faisant de la musique auprès de ses rives sur sa harpe grossière de bois et de tendons d’ours. Or de nombreuses personnes entendant parler du pouvoir de ses chansons rudes vinrent de près et de loin écouter son jeu de harpe, mais Tuor laissa son chant et s’en fut vers des lieux solitaires. Là il apprit nombre de choses étranges et acquit du savoir des Noldoli errants, qui lui enseignèrent beaucoup de leur langage et de leur science, mais ce ne fut point sa destinée que de vivre à jamais dans ces bois.
Par la suite on dit que la magie et la destinée[…] »
Extrait de : J.R.R. Tolkien. « La Chute de Gondolin. »
Beren et Lúthien par John R. R. Tolkien

Fiche de Beren et Lúthien
Titre : Beren et Lúthien
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 2017
Traduction par : D. Lauzon, E. Riot et A. Tolkien
Editeur : Christian Bourgeois
Première page de Beren et Lùthien
« Le conte de Tinúviel
Tinwelint avait alors deux enfants, Dairon et Tinúviel, et Tinúviel était une damoiselle, et la plus belle de toutes les damoiselles parmi les Elfes cachés, et en vérité elles sont rares à avoir jamais été si belles, car sa mère était une fée, une fille des Dieux ; mais Dairon était alors un garçon vigoureux et joyeux, et plus que toute autre chose il aimait à jouer sur une flûte de roseau ou d’autres instruments des bois, et il est maintenant cité parmi les trois joueurs les plus magiques de tous les Elfes, et les autres sont Tinfang »
Extrait de : J.R.R. Tolkien. « Beren et Lúthien. »
Les enfants de Húrin par John R. R. Tolkien

Fiche de Les enfants de Húrin
Titre : Les enfants de Húrin
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 2007
Traduction par : D. Martin
Editeur : Christian Bourgeois
Première page de Les enfants de Húrin
« L’enfance de Túrin
Hador Tête d’Or était un seigneur des Edain, et très aimé des Eldar. Il vécut les jours qui lui furent alloués sous la suzeraineté de Fingolfin, qui lui donna de vastes domaines dans cette région du Hithlum qu’on nomme Dor-lómin. Sa fille Glóredhel épousa Haldir fils de Halmir, seigneur des Hommes de Brethil ; et au cours des mêmes festivités, son fils Galdor le Grand prit pour femme Hareth, fille de Halmir.
Galdor et Hareth eurent deux fils, Húrin et Huor. Húrin était l’aîné de trois ans, mais il était plus court de taille que les autres hommes de son peuple ; en cela il tenait de la lignée de sa mère, mais pour tout le reste il ressemblait à Hador, son grand-père, étant bâti en force avec une âme »
Extrait de : J.R.R. Tolkien « Les enfants de Hùrin. »
Contes et légendes inachevés par John R. R. Tolkien

Fiche des Contes et légendes inachevés
Titre : Contes et légendes inachevés
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 1980
Traduction par : T. Jolas
Editeur : Christian Bourgeois
Première page des Contes et légendes inachevés
« DE TUOR ET DE SA VENUE À GONDOLIN
RÍAN, femme de Huor, demeurait avec les gens de la Maison de Hador ; mais lorsque la rumeur de Nirnaeth Arnoediad parvint en pays Dor-lómin, et qu’elle ne put cependant recueillir la moindre nouvelle de son seigneur, tout éperdue, elle s’en fut errer seule par les monts et par les landes. Et en ces lieux sauvages, elle aurait péri assurément, si les Elfes-Gris ne l’eussent secourue. Car une colonie de ce peuple s’était établie dans les montagnes à l’ouest du lac Mithrim ; et c’est là qu’ils la conduisirent, et elle y accoucha d’un fils avant que ne s’achevât l’Année de Lamentations.
Et Rían dit aux Elfes : « Qu’il soit nommé Tuor, car tel est le nom qu’a choisi son père avant que la guerre ne se vienne mettre entre nous. Et je vous supplie de le nourrir et de le tenir caché sous votre garde ; car je prévois qu’il sera source de grands bienfaits pour les Elfes et pour les Hommes. Et quant à moi, il me faut partir à la recherche de Huor, mon Seigneur. »
Extrait de : J.R.R. Tolkien « Contes et légendes inachevés. »
Le silmarillion par John R. R. Tolkien

Fiche de Le silmarillion
Titre : Le silmarillion
Auteur : John R. R. Tolkien (édition établie par Christopher Tolkien)
Date de parution : 1977
Traduction par : P. Alien
Editeur : Christian Bourgeois
Première page de Le silmarillion
« AINULINDALË
Il y eut Eru, le Premier, qu’en Arda on appelle Ilúvatar ; il créa d’abord les Ainur, les Bénis, qu’il engendra de sa pensée, et ceux-là furent avec lui avant que nulle chose ne fût créée. Et il leur parla, leur proposa des thèmes musicaux, ils chantèrent devant lui et il en fut heureux. Un long temps s’écoula où ils chantèrent chacun seul, ou à quelques-uns, pendant que les autres écoutaient, car chacun ne comprenait que cette part de l’esprit d’Ilúvatar d’où lui-même était issu, et le sentiment de leur ressemblance mit longtemps à venir. Pourtant une meilleure compréhension leur vint à mesure qu’ils écoutaient et les fit croître en accord et en harmonie.
Et il fut un jour où Ilúvatar fit rassembler tous les Ainur pour leur soumettre un thème magnifique qui leur dévoilait des choses plus grandes et plus merveilleuses qu’il ne leur en avait encore révélé. Son début glorieux et sa splendide conclusion éblouirent tant les Ainur qu’ils se prosternèrent devant Ilúvatar sans pouvoir dire un mot. »
Extrait de : J.R.R. Tolkien « Le Silmarillion. »