Étiquette : Chwat
Le visage dans l’abîme par A. Merritt
Fiche de Le visage dans l’abîme
Titre : Le visage dans l’abîme
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1931
Traduction : P. Chwat
Editeur : J’ai lu
Première page de Le visage dans l’abîme
« SUARRA
Nicholas Graydon se trouva à Quito, nez à nez avec Starrett. Plus exactement, c’est là que Starrett le dénicha. Le nom du grand aventurier de la côte Ouest avait souvent été prononcé devant Graydon, mais leurs chemins ne s’étaient jamais croisés. Sa curiosité était vive lorsqu’il ouvrit sa porte au visiteur.
Starrett vint immédiatement au fait. Graydon avait-il entendu parler du convoi apportant à Pizarre le trésor constituant la rançon de l’Inca Atahualpa ? Savait-il que ceux qui le conduisaient, en apprenant l’assassinat de leur roi par ce garçon boucher de conquistador, avaient changé de route et caché le trésor quelque part dans le désert andin ?
Cette histoire était venue des centaines de fois aux oreilles de Graydon, qui avait même envisagé de se mettre en chasse. Il le dit. Starrett fit un signe d’approbation. »
Extrait de : A. Merritt. « Le visage dans l’abîme. »
Le dragon sous la mer par F. Herbert
Fiche de Le dragon sous la mer
Titre : Le dragon sous la mer
Auteur : F. Herbert
Date de parution : 1956
Traduction : P. Chwat
Editeur : Presses Pocket
Première page de Le dragon sous la mer
« La WAVE blonde assise à la réception éloigna de sa bouche le micro la reliant à une machine à écrire acoustique, se pencha sur l’interphone.
« L’enseigne Ramsey est arrivé, monsieur », dit-elle.
Elle se redressa, leva les yeux sur l’officier roux debout près de son bureau. Son col portait au-dessus des initiales P.B. – Bureau Psychologique – le zigzag de spécialiste en électronique. L’homme était grand, la tête ronde, l’aspect doux et mou des gens trop gros. Son visage rosé était piqueté de taches de rousseur qui lui donnaient l’air d’un Tom Sawyer adulte.
« L’amiral met généralement un certain temps à répondre », dit la réceptionniste.
Ramsey acquiesça de la tête, regarda la porte placée derrière elle. En lettres d’or sur un épais panneau de chêne : SALLE DE CONFÉRENCE – Sec. I. Sécurité, Premier Bureau. Couvrant le brouhaha provenant de cette pièce, il distinguait le claquement de dents d’un perturbateur de détection. Les questions qu’il ne pouvait en aucune circonstance éviter de se poser à son propre sujet, les doutes qui »
Extrait de : F. Herbert. « Le dragon sous la mer. »
Les mutants du brouillard par A. et B. Strougatski
Fiche de Les mutants du brouillard
Titre : Les mutants du brouillard
Auteur : A. et B. Strougatski
Date de parution : 1972
Traduction : P. Chwat
Editeur : Albin Michel
Première page de Les mutants du brouillard
« Lorsque Irma sortit en refermant soigneusement la porte derrière elle, maigre, de longues jambes, souriant avec courtoisie de sa grande bouche aux lèvres éclatantes comme celles de sa mère, Victor s’appliqua à rallumer sa cigarette à demi éteinte. (Ce n’est pas du tout une enfant, pensa-t-il, abasourdi. Les enfants ne parlent pas de la sorte. Ce n’est même pas de la grossièreté, c’est… de la dureté, pas même de la dureté, tout simplement de l’indifférence. C’est comme si elle nous avait démontré un théorème – ayant tout calculé, tout analysé, et ayant gravement annoncé le résultat, elle s’est éloignée en laissant balancer ses nattes et avec une parfaite sérénité.)
Combattant un sentiment de gêne, Victor porta son regard sur Lola. Le visage de celle-ci était couvert de plaques rouges, ses lèvres tremblaient, don- »
Extrait de : A. et B. Strougatski. « Les mutants du brouillard. »
La troïka par A. et B. Strougatski
Fiche de La troïka
Titre : La troïka
Auteur : A. et B. Strougatski
Date de parution : 1972
Traduction : P. Chwat
Editeur : Albin Michel
Première page de La troïka
« L’histoire débute au beau milieu d’une journée de travail. Je suais à grosses gouttes sur la rédaction de l’habituelle réclamation à adresser à l’usine des techniques magnétiques de Kitejgrad lorsque mon ami Edik Ampériane se présenta à mon bureau. D’une exquise politesse et de parfaite éducation, il n’avait pas surgi sans crier gare, ne s’était pas brusquement emparé du siège réservé aux visiteurs, n’avait pas effrontément fait irruption à travers un mur et ne s’était pas engouffré par le vasistas ouvert à coups de lance-pierres. La plupart de mes amis sont généralement pressés d’arriver on ne sait où, sont toujours en retard, aussi jaillissent-ils avec une totale désinvolture, négligeant les voies d’accès qu’empruntent ceux du commun. Edik, lui, n’appartient pas à cette race et il était tout bonnement entré »
Extrait de : A. et B. Strougatski. « La Troïka. »
Les maisons d’Iszm par J. Vance
Fiche de Les maisons d’Iszm
Titre : Les maisons d’Iszm
Auteur : J. Vance
Date de publication : 1973
Traduction : P. Chwat
Editeur : Albin Michel
Première page de Les maisons d’Iszm
« On considérait comme allant de soi que les visiteurs débarquant sur Iszm n’avaient qu’une idée en tête : voler une maison femelle. Les cosmographes, les étudiants, les enfants en bas âge, les canailles notoires : cyniquement, les Iszmiens appliquaient le même traitement à tout le monde – une fouille au microscope des esprits et des corps et une surveillance de tous les instants.
Ces procédés ne trouvaient leur justification que dans le grand nombre de voleurs de maisons qui s’étaient révélés.
De loin, voler une maison apparaissait comme relativement simple. On pouvait coudre dans un bracelet de montre une graine pas plus grosse qu’un grain d’orge ; on pouvait mêler une brindille aux fils d’un châle ; une jeune pousse pouvait être collée sur une fusée et lancée dans l’espace. Pour dérober une maison iszmienne, il existait des milliers de moyens éprouvés ; ils avaient tous été essayés, et les voleurs malheureux avaient été conduits à la Maison Folle, escortés par des Iszmiens courtois à l’extrême. Réalistes, les Iszmiens avaient parfaitement conscience qu’un jour – dans un an, dans un siècle ou un millénaire – leur monopole serait brisé. Mais, gardiens fanatiques du secret de leur exclusivité, ils dési- »
Extrait de : J. Vance. « Les maisons d’Iszm. »
Le dernier château par J. Vance
Fiche de Le dernier château
Titre : Le dernier château et autres crimes
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2013
Traduction : P.-P. Durastanti, O. Girard, P. Chwat, J.-P. Pugi, E. C. L. Meistermann, F. Straschitz
Editeur : Bélial
Sommaire de Le dernier château
- Les maisons d’Iszm
- Alice et la cité
- Fils de l’arbre
- Le dernier château
Première page de Les maisons d’Iszm
« On tenait pour acquis que chaque visiteur débarquait sur Iszm avec une seule idée en tête : voler une maison femelle. Cosmographes, étudiants, nourrissons, canailles notoires, à tous, les Iszmiens cyniques appliquaient le même traitement — fouille approfondie des esprits et des corps, surveillance de tous les instants.
Seul le grand nombre de voleurs de maisons ainsi révélés justifiait ces procédés.
De loin, voler une maison paraissait relativement simple. On pouvait coudre dans un bracelet de montre une graine pas plus grosse qu’un grain d’orge ; mêler une brindille aux fils d’un châle ; coller une jeune pousse sur une fusée et la lancer dans l’espace. Pour dérober une maison iszmienne, il existait des milliers de moyens éprouvés ; on les avait tous essayés, et les voleurs malheureux avaient été conduits à la Maison Folle, escortés par des individus des plus courtois. Réalistes, les Iszmiens savaient fort bien qu’un jour, d’ici un an, un siècle, »
Extrait de : J. Vance. « Le Dernier Château et autres crimes. »
Nouvelles 1945-1982 par J. Vance
Fiche de Nouvelles 1945-1982
Titre : Nouvelles 1945 – 1982
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2019
Traduction : P. Chwat, S. Doke, P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, G. Goullet, B. Martin, N. Mège, E. C. L. Meistermann, J.-P. Pugi, R. C. Wagner
Editeur : Bélial
Sommaire de Nouvelles 1945 – 1982
- Le penseur de mondes
- La planète de poussière
- Un destin de Phalid
- Je bâtirai le château de vos rêves
- Les potiers de Firsk
- Château en Hispanie
- Droit devant
- Maître de la galaxie
- Les Maîtres de Maxus
- Les dix livres
- Une fille en or
- Fils de l’arbre
- Mascarade sur Dicantrope
- Le robot désinhibé
- La gaffe monumentale de Dover Spargill
- Qui perd gagne
- Télek
- La station Abercrombie
- Sabotage sur la planète de soufre
- Cholwell et ses poules
- Le bruit
- Sept façons de quitter Bocz
- Joe Trois-pattes
- Personnes déplacées
- La guerre des écologies
- La Mytr
- Quatre cents merles
- Sjambak
- Rassemblement
- Le professeur distrait
- Quand se lèvent les cinq lunes
- Les maisons d’Iszm
- La princesse enchantée
- Miss Univers
- Le don du bagout
- Le diable de la colline du Salut
- Le laitier fantôme
- Point de chute
- Le retour des hommes
- Guide pratique
- Les maîtres de maison
- Les faiseurs de miracles
- Parapsyché
- La retraite d’Ullward
- Les oeuvres de Dodkin
- Le papillon de lune
- Le syndrome de l’homme augmenté
- Les maîtres des dragons
- Les portes de l’ailleurs
- Magie verte
- L’arche d’Alfred
- Le secret
- Le dernier château
- La terre étroite
- L’homme de la Zodiac
- La planète de Sulwen, l’élimination des inconnues
- La grande bamboche
- Alice et la cité
- Le château de vos rêves
Première page de Le penseur de mondes
« Par la fenêtre ouverte entraient les bruits de la ville : le souffle de la circulation aérienne, le grincement du trottoir roulant sur la rampe, des voix rauques issues des niveaux inférieurs. Cardale, assis près de la fenêtre, étudiait un feuillet qui comportait une photo et quelques lignes dactylographiées.
EN FUITE !
Isabel MAY : 21 ans ; 1,65 m ; structure moyenne.
Chevelure : noire (peut-être teinte).
Yeux : bleus.
Signes particuliers : aucun.
Il porta son attention sur le portrait, étudiant le joli visage aux yeux colériques incongrus. Un panonceau sur la poitrine indiquait : 94E-627. Cardale revint au texte.
»
Extrait de : J. Vance. « Nouvelles. »