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Claine et les Solandres par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Claine et les Solandres

Titre : Claine et les Solandres (Tome 2 sur 2 – Claine)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir

Première page de Claine et les Solandres

« On signale l’arrivée du commissaire principal Dabard accompagné de deux de ses collaborateurs. La présence en nos murs du chef de la Brigade criminelle serait en rapport avec la disparition toujours inexpliquée du chef-pilote de l’Aérospatiale. Rappelons les faits, car cette étrange affaire est en passe de prendre une dimension
internationale.

M. Yonnel Dacquay, trente-deux ans, pilote comptant plus de six mille heures de vol dont deux mille aux commandes de divers prototypes de l’Aérospatiale, est chargé des essais en vol du biréacteur hypersonique français Aérospace LH 2, depuis maintenant
quatorze mois.

Le choix de cet ingénieur pilote n’a pas été fait au hasard. Il est considéré, en dépit de ses trente-deux ans, comme l’un des meilleurs spécialistes du monde dans le domaine des très hautes vitesses. Récemment, il a participé au Congrès mondial des Hypervitesses en compagnie d’une autre célèbre figure de notre aéronautique nationale, Paul Perrault, ingénieur en chef du Centre d’essais en vol. »

Extrait de : J.L. et D. Le May. « Claine et les Solandres – Claine. »

Un pilote a disparu par Jean-Louis et Doris Le May

Fiche de Un pilote a disparu

Titre : Un pilote a disparu (Tome 1 sur 2 – Claine)
Auteur : Jean-Louis Le May et Doris Le May
Date de parution : 1975
Editeur : Fleuve noir

Première page de Un pilote a disparu

« Paul Perrault avala une gorgée et reposa avec précaution son verre de jus de fruit, sans glace, sur le comptoir de cuivre brut, astiqué comme probablement ne l’avaient jamais été les meilleurs miroirs chaldéens. Il leva les sourcils, ses yeux d’un bleu acier tirant sur le gris se firent attentifs et il prêta l’oreille à ce que débitait le haut-parleur. Réglé en sourdine, l’appareil distillait ordinairement pêle-mêle des glapissement heureusement assourdis, pompeusement annoncés sous la rubrique chants et variétés, des borborygmes rythmiques rappelant que le premier instrument de musique fut sans doute un os creux, dans lequel certains soufflaient tandis que d’autres l’utilisaient pour frapper, une curieuse forme de bruit dénommée musique concrète et, comme c’était maintenant le cas, des informations lâchées sans préavis, comme une incongruité, par un commentateur aux oreilles garnies de boules de protection.

Le chef des essais en vol écouta jusqu’à ce que la voix impersonnelle et à peine audible ait cédé la place à un vacarme assourdi de casseroles descendant l’escalier en spirale de la tour Maine-Montparnasse, attachée à la queue du boxer du dernier étage. »

Extrait de : J.L. et D. Le May. « Un Pilote a Disparu – Claine. »