Étiquette : Darroux
Peur bleue par S. King
Fiche de Peur bleue
Titre : Peur bleue
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1983
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Peur bleue
- La nuit du loup-garou
- Peur bleue
Première page de La nuit du loup-garou
« Quelque part, tout là-haut, la lune brille, ronde et pleine. Mais de Tarker’s Mills on ne voit plus rien du ciel obstrué par la neige d’un blizzard de janvier. Des bourrasques furieuses s’engouffrent dans l’avenue centrale déserte ; il y a beau temps que les chasse-neige orange de la municipalité ont abandonné la partie.
Arnie Westrum, cheminot aux Chemins de fer du Maine, a été surpris par la tourmente à quinze kilomètres de la ville. La petite draisine à essence dont il use pour aller et venir le long des voies est restée coincée entre deux congères, et il s’est réfugié dans une baraque en planches où les ouvriers du rail entreposent outils et signaux. À présent, il attend une embellie en faisant patience sur patience avec un vieux paquet de cartes graisseuses. Dehors, le hurlement du vent monte soudain dans les aigus. Arnie lève la tête, alarmé, puis il abaisse à nouveau son regard sur les cartes étalées devant lui. Tout compte fait, ce n’était que le vent… »
Extrait de : S. King. « Peur bleue. »
Rendez-vous à la grande porte par F. Pohl
Fiche de Rendez-vous à la grande porte
Titre : Rendez-vous à la grande porte (Tome 3 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Rendez-vous à la grande porte
« Un brin de causette avec un simulacre
Je ne suis pas Hamlet. Mais je suis tout de même un grand serviteur ; ou du moins c’est ce que je serais si j’étais humain. Mais je ne le suis pas. Je suis un programme d’ordinateur ; une condition honorable dont je ne rougis nullement, surtout dans la mesure où (comme vous pouvez le constater) je suis un programme très sophistiqué, capable non seulement d’établir une progression ou de dresser un ou deux décors, mais également de citer les obscurs poètes du vingtième siècle.
C’est pour planter un décor que je vous parle en ce moment. Je m’appelle Albert et j’adore faire des présentations. Aussi vais-je commencer par me présenter.
Je suis un ami de Robinette Broadhead. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact ; je ne suis pas certain de pouvoir affirmer que je suis son ami, encore que je m’efforce d’être un ami pour lui. »
Extrait de : F. Pohl. « Rendez-vous à la Grande Porte. »
L’opéra de l’espace par C. J. Cherryh
Fiche de L’opéra de l’espace
Titre : L’opéra de l’espace (Tome 4 sur 7 – Les guerres de la compagnie)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1982
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de L’opéra de l’espace
« Ils se prénommaient Sandor et Allison… Leurs patronymes respectifs étaient Kreja et Reilly. Celui de Reilly était connu dans les bureaux et les bars de la station Viking : ceux qui le portaient appartenaient tous à l’équipage du Dublin Again. Cet énorme vaisseau, dont le port d’attache était Fargone, se livrait à un négoce des plus régulier sur la boucle des étoiles de l’Union : Mariner et Russell, Espérance et Paradise, Wyatt et Cyteen, Fargone, Voyager et Viking. Reilly était un Nom avec une majuscule parmi les marchands, une puissance dont il fallait tenir compte en tous lieux.
Le nom de Kreja, lui, n’évoquait rien sur Viking. Du temps de sa splendeur, il n’avait navigué qu’entre les lointaines Espérance et Pan-Paris. Plus tard, sur Mariner et Russell, l’épithète « débiteur » avait été accolée à son pseudonyme. Le vaisseau de Kreja s’appelait la Lucy… officiellement ; sa base était censée être Wyatt, c’est-à-dire le plus loin possible – et même à une distance déraisonnable pour un navire de sa taille et de son âge –, et son capitaine prétendait transporter des excédents de marchandises pour le compte d’un cartel de cette station. Les douanes recherchaient perpétuellement la Lucy bien qu’elle leur rendît visite[…] »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Les guerres de la compagnie – L’opéra de l’espace. »
Rhialto le Merveilleux par J. Vance
Fiche de Rhialto le Merveilleux
Titre : Rhialto le Merveilleux (Tome 4 sur 4 – La Terre mourante)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1984
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Rhialto le Merveilleux
- La Murthe
- Fanhure
- Morreion
Première page de La Murthe
« Par un frais matin, vers le milieu du vingt et unième éon, Rhialto prenait son petit déjeuner sous la coupole est de son manoir de Falu. Se hissant à grand-peine au-dessus de la brume glacée, le vieux soleil jetait une lumière blême et poignante sur Basse Prairie.
Pour une raison qu’il ne parvenait à définir, Rhialto n’avait pas faim. Il délaissa l’assiette de cresson, la plaquemine bouillie et la saucisse pour un thé fort et une biscotte. Puis, malgré la dizaine de travaux urgents qui l’attendaient, il s’enfonça dans son fauteuil et laissa errer son regard sur les prés en direction de Bois Jadis. »
Extrait de : J. Vance. « La Terre mourante – Rhialto le Merveilleux. »
La déesse voilée par T. Lee
Fiche de La déesse voilée
Titre : La déesse voilée (Tome 1 sur 3 – Uasti)
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1975
Traduction : M. Darroux et B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de La déesse voilée
« Sous le volcan
Se réveiller et ne pas savoir où l’on est, ni qui l’on est, ni même ce que l’on est – une chose avec des bras et des jambes ? un animal ? le cerveau d’un grand poisson ? –, voilà un bien étrange réveil. Au bout d’un moment toutefois, je m’étirai dans le noir, puis promenai mes mains sur mon corps : j’étais une femme.
Il régnait une obscurité et un silence absolus. Le sol était rocailleux et une ancienne odeur, amère et indéfinissable, parvenait à mes narines. Je rampai hors du recoin où j’étais allongée et atteignis une sorte de passage dans lequel je pus me tenir debout. »
Extrait de : T. Lee. « Uasti – La Déesse voilée. »