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L’incurable de D. G. Compton

Fiche de L’incurable

Titre : L’incurable
Auteur : D. G. Compton
Date de parution : 1974
Traduction : B. De Lesseps
Editeur : Calmann-Levy

Première page de L’incurable

« KATHERINE MORTENHOE… J’avais donc un nom pour commencer, et un dossier. J’avais aussi le compte rendu de la TVN. Ces deux derniers ne me seraient pas d’un grand secours. Les éléments du dossier et du compte rendu – éléments coupés arbitrairement, comme des photographies, de leur continuité temporelle pour les raisons les plus irréprochables – étaient donc faux. Enfin, faux, au sens large.

Le nom, voilà qui était plus intéressant : Mortenhoe, c’était le nom de son premier mari, qu’elle avait gardé à son second mariage. Pour des motifs mystérieux, elle l’avait préféré à tous les autres noms possibles. C’était sûrement signe de quelque chose… D’affection pour Gerald Mortenhoe peut-être ? »

Extrait de : D. G. Compton. « L’incurable. »

Génies en boîtes par F. Leiber

Fiche de Génies en boîtes

Titre : Génies en boîtes
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1961
Traduction : B. de Lesseps
Editeur : Opta

Première page de Génies en boîtes

« GASPARD de la Nuit, écrivain journalier, poussait sa peau de chamois le long du socle étincelant de son gloseur imposant ; il avait exactement cette même affectueuse absence avec laquelle, quelque temps plus tard ce matin-là, il caresserait le flanc ondulant et doux d’Héloïse Ibsen, maître écrivain. Il vérifia machinalement les milliers de voyants (tous éteints) et les rangées de cadrans (tous à zéro) sur la façade à deux étages de l’ordinateur. Après quoi il bâilla, tout en se massant la nuque.
Il avait passé son service de nuit à boire du café en terminant « Les bas-fonds de l’espace » et « À chacun sa philosophie ». On ne pouvait rêver pour un auteur d’une nuit de travail plus facile.
Il fourra la peau de chamois dans un tiroir de son bureau fatigué et se jeta un regard critique dans une glace ; il passa les doigts dans ses cheveux bruns et ondulés, noua d’un geste la soie noire flamboyante  »

Extrait de : F. Leiber. « Génies en boîtes. »

L’heure de quatre-vingts minutes par B. W. Aldiss

Fiche de L’heure de 80 minutes

Titre : L’heure de quatre-vingts minutes
Auteur : B. W. Aldiss
Date de parution : 1974
Traduction : B. De Lesseps
Editeur : Calmann-Lévy

Première page de L’heure de 80 minutes

« QUATRE choses que l’on remarque particulièrement après toute guerre d’envergure respectable : préparatifs pour la prochaine, conviction que c’en est bien fini des conflits armés, famine, et réjouissances. D’abord, prenons un décor romantique.
Dans l’imperturbable château de Slavonski Brod, le soir où le déterminisme me force à commencer cette histoire, c’est de réjouissances qu’il s’agissait. Au-delà du domaine, par-delà les murs, outre-mer – partout – de bien plus terribles rumeurs roulaient comme des nuages. Pendant quelques heures, elles étaient restées à bonne distance, principalement grâce au rempart créé par les personnalités présentes à cette fiesta, par la nonchalance provocante et la nature chaleureuse de Mike Surinat, à qui le château appartenait désormais (ses parents étant morts au cours de la guerre) ; par la beauté et la douce sensibilité de Becky Hornbeck, qui vivait désormais au château »

Extrait de : B. W. Aldiss. « L’Heure De 80 Minutes. »