Étiquette : Des ailes dans la nuit
Des ailes dans la nuit par N. Henneberg
Fiche de Des ailes dans la nuit
Titre : Des ailes dans la nuit
Auteur : N. Henneberg
Date de parution : 1971
Editeur : Terre de Brume
Sommaire de Des ailes dans la nuit
- Louve d’argent en abîme passant
- La couleuvre
- La messe de sang
- L’opale entydre
- Des ailes, dans la nuit …
Première page de Louve d’argent en abîme passant
« J’avais dix-sept ans. La guerre m’avait surpris tandis que je passais mes vacances chez mon oncle, attaché d’ambassade en Finlande. De peur de réveiller des fantômes encore inquiets, je ne nommerai pas l’ambassade et je transformerai les noms des personnages de mon récit.
Ce dernier commence au sortir de l’interminable hiver 1941 qui avait glacé et rongé le pays le plus fier. Tous les arbres semblaient de verre et la ténèbre ne tombait jamais. Avec mes amis, les étudiants de la faculté d’Helsinki, ou les jeunes sissit en permission (éclaireurs de forêt au front bandé), j’errais souvent sur l’esplanade dans la fantasmagorie rose et argent des nuits blanches, lorsque le bord occidental de l’horizon saigne encore du soleil couchant et que l’orient s’irise déjà d’une faible aurore. Ces garçons silencieux m’avaient adopté : j’étais blond, mince et français, ils m’appelaient « le Chérubin ». Je n’aimais pas beaucoup ce surnom, pourtant donné de bonne grâce. »
Extrait de : N. Henneberg. « Des ailes dans la nuit. »
Des ailes dans la nuit par R. E. Howard
Fiche de Des ailes dans la nuit
Titre : Des ailes dans la nuit (Tome 2 sur 2 – Solomon Kane)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1998
Traduction : P. Louinet
Editeur : Bragelonne
Sommaire de Des ailes dans la nuit
- La lune des crânes
- La noire souillure
- La flamme bleue de la vengeance
- Poème sans titre
- Des ailes dans la nuit
- Des bruits de pas à l’intérieur
- Le retour de Solomon Kane
Première page de La lune des crânes
« LA QUÊTE D’UN HOMME
Une grande ombre noire recouvrait la région, fendant la flamme rouge du soleil couchant. Pour l’homme qui gravissait avec peine la piste de la jungle, elle ressemblait à un symbole de mort et d’horreur, une menace latente et terrible, telle l’ombre d’un assassin furtif qui se projette sur un mur éclairé par une bougie.
Ce n’était pourtant que l’ombre du grand piton rocheux qui se dressait devant lui, premier avant-poste des sinistres contreforts vers lesquels il se dirigeait. Il s’arrêta quelques instants au pied de la falaise et leva les yeux vers la masse rocheuse qui se découpait sombrement sur le soleil mourant. Il aurait pu jurer qu’il venait d’apercevoir un mouvement furtif au sommet. Il avait protégé ses yeux de sa main, mais la lumière du soleil couchant l’éblouissait et il ne pouvait en être certain. Était-ce un homme qui s’était dissimulé en hâte ? Un homme ou… »
Extrait de : R. E. Howard. « Solomon Kane – Des ailes dans la nuit. »