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Tschaï – l’intégrale par J. Vance

Fiche de Tschaï – l’intégrale

Titre : Tschaï – l’intégrale
Auteur : J. Vance
Date de publication : 2016
Traduction : M. Deutsch, S. Guillot
Editeur : Nouveaux Millénaires

Sommaire de Tschaï – l’intégrale

  • Le Chasch
  • Le Wankh
  • Le Dirdir
  • Le Pnume

Première page de Le Chasch

« D’un côté de l’Explorateur IV luisait une étoile sombre et vieillissante, Carina 4269 ; de l’autre flottait une planète solitaire d’un gris brunâtre enveloppée d’une épaisse couche atmosphérique. L’étoile ne se distinguait que par son étrange teinte ambrée. Quant à la planète, un peu plus grosse que la Terre, elle était escortée par deux petites lunes à la révolution rapide. Une étoile de type K2 presque classique, une planète qui n’avait rien de remarquable. Mais pour les hommes qui se trouvaient à bord de l’Explorateur IV, ce système constituait une source d’émerveillement et de fascination.
Dans le poste de contrôle avant se trouvaient le commandant Marin, son second, Deale, et le lieutenant Walgrave. Trois hommes pareillement  »

Extrait de : J. Vance. « Tschaï – l’intégrale. »

Les maîtres des dragons par J. Vance

Fiche de Les maîtres des dragons

Titre : Les maîtres des dragons
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1979
Traduction : M. Deutsch, A. Gorsault
Editeur : Pocket

Première page de Les maîtres des dragons

« Les appartements de Joaz Banbeck, creusés au cœur d’une montagne calcaire, se composaient de cinq pièces principales distribuées sur plusieurs niveaux. Tout en haut, se trouvaient le Reliquarium et une salle d’apparat réservée aux débats du Conseil : dans la sévère splendeur du premier, les archives, les trophées et les souvenirs des Banbeck étaient conservés : quant à la salle du Conseil – un hall étroit et tout en longueur, aux parois recouvertes jusqu’à mi-hauteur de boiseries sombres et dont la voûte était de plâtre blanc – elle s’étirait sur toute la largeur de la montagne, de sorte que ses balcons donnaient d’un côté sur le Val Banbeck et, de l’autre, sur le Défilé de Kergan.

L’étage inférieur était réservé aux quartiers personnels de Joaz Banbeck. Ceux-ci se composaient d’un salon, d’une chambre à coucher et d’un bureau attenant à cette dernière ; enfin, en bas, était installé l’atelier dont l’accès était interdit à quiconque.

Pour entrer, il fallait passer par le bureau. Il affectait la forme d’un L. Quatre lustres incrustés de  »

Extrait de : J. Vance. « Les Maîtres des Dragons. »

Le livre d’or par J. Vance

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1980
Traduction : J.-P. Pugi, M. Deutsch, F. Straschitz,
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Maître de la galaxie
  • Personnes déplacées
  • Quand se lèvent les cinq lunes
  • Le papillon de lune
  • Le dernier château
  • Alice et la cité
  • Le tour de Freitzke

Première page de Maître de la galaxie

« Musique, lampions de carnaval, glissements de pieds sur le chêne ciré, parfums, chuchotements étouffés et rires.
Arthur Caversham de Boston, XXe siècle, sentit de l’air courir sur sa peau et découvrit qu’il était nu comme un ver.
C’était lors de la réception donnée à l’occasion des débuts de Janice Paget : trois cents invités en habit de soirée l’entouraient.
Durant un instant, il n’éprouva aucune émotion, sinon une légère impression de confusion. Sa présence en ce lieu semblait résulter d’événements logiques, mais ses souvenirs étaient brumeux et il ne put trouver aucun point d’attache précis avec la réalité.
Il se tenait légèrement à l’écart du groupe formé par les autres hommes non accompagnés. Il faisait face à l’orgue rouge et or derrière lequel était assis l’orchestre. Le buffet, le récipient rempli de punch, les dessertes de champagne, dont le service était assuré par des clowns, se trouvaient sur sa droite. À gauche, au-delà de l’auvent relevé d’un chapiteau de cirque, s’étalait le jardin, illuminé par des guirlandes de lanternes colorées, rouges, vertes, jaunes, bleues, et il entrevit un manège à l’autre extrémité de la pelouse. »

Extrait de : J. Vance. « Le livre d’or de Jack Vance. »

Baroudeur par J. Vance

Fiche de Baroudeur

Titre : Baroudeur
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2009
Traduction : M. Deutsch, E. C. L. Meistermann, J.-P. Pugi
Editeur : ActuSF

Sommaire de Baroudeur

  • La princesse enchantée
  • Personnes déplacées
  • Le papillon de lune
  • Le bruit
  • Le temple de Han

Première page de La princesse enchantée

« Dans l’homme debout devant la réception, James Aiken reconnut Victor Martinon, ancien producteur chez Parade. Martinon avait été licencié lors des dernières restructurations et les titres de Variety donnaient encore des frissons au moindre des travailleurs du spectacle. Si le flamboyant et productif Martinon partait, qui était encore en sécurité ?
Aiken s’approcha du comptoir, intrigué par la présence de Martinon à la Clinique pour enfants Krebius. Amant volage, Martinon ne pouvait rester marié suffisamment longtemps pour élever des enfants. Si Martinon se trouvait ici pour la même raison que lui… Eh bien, c’était une tout autre chose. Aiken éprouva un regain d’intérêt.
— Bonjour, Monsieur Martinon.
— Bonjour, répondit Martinon, sans connaître l’identité d’Aiken ni s’en soucier le moins du monde.
— J’ai travaillé avec vous sur Clair de Lune… J’ai réalisé la séquence du Bateau fantastique. »

Extrait de : J. Vance. « Baroudeur. »

Le Pnume par J. Vance

Fiche de Le Pnume

Titre : Le Pnume (Tome 4 sur 4 – Cycle de Tschaï)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1970
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Le Pnume

« Aïla Woudiver était juché sur un tabouret dans le hangar qui se dressait à la limite des marais salants de Sivishe. Une chaîne fixée au collier de fer passé autour de son cou était accrochée à un haut câble ; il pouvait aller de sa table au cagibi où il dormait, et, chaque fois qu’il se déplaçait, la chaîne cliquetait derrière lui.
Il était prisonnier chez lui, ce qui était une insulte s’ajoutant à l’outrage et aurait normalement dû le jeter dans des crises de rage et de grincements de dents. Mais non… Il était placidement assis sur son tabouret de part et d’autre duquel ses vastes fesses pendaient comme les trousses d’une selle, un absurde sourire de sainte patience plaqué sur les lèvres.
Adam Reith l’observait, debout devant l’astronef qui occupait presque toute la place. L’abnégation dont Woudiver faisait preuve était presque plus inquiétante que ses accès de fureur et le Terrien espérait que les machinations que tramait le poussah ne mûriraient pas trop vite. La fusée était  »

Extrait de : J. Vance. « Cycle de Tschaï – Le Pnume. »

Le Dirdir par J. Vance

Fiche de Le Dirdir

Titre : Le Dirdir (Tome 3 sur 4 – Cycle de Tschaï)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1969
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Le Dirdir

« Le soleil 4269 de La Carène était entré dans la constellation de Tartusz, marquant ainsi l’ouverture du Balul Zac Ag, le « temps du rêve factice » : c’était alors la trêve, la suspension des massacres, du rapt d’esclaves, du pillage et de l’incendie volontaire dans les plateaux du pays lokhara. À Balul Zac Ag se tenait la Grande Foire de Smargash – à moins, peut-être, que la Grande Foire eût précédé Balul Zac Ag et lui eût donné naissance au bout de quelques siècles. Venus des hauts plateaux et des régions voisines, Xars, Zhurvegs, Serafs, Niss et autres peuplades encore convergeaient sur Smargash pour s’y mêler et y faire commerce, régler de vieilles querelles, recueillir des renseignements. La haine imprégnait l’air comme un remugle nauséabond ; les regards furtifs, les malédictions murmurées, les grondements de haine contenue accentuaient encore l’agitation colorée qui régnait dans le bazar. Seuls les Lokhars (hommes à la peau noire et aux cheveux blancs, femmes à la peau blanche et aux cheveux noirs) conservaient un air de détachement serein. »

Extrait de : J. Vance. « Cycle de Tschaï – Le Dirdir. »

Le Wankh par J. Vance

Fiche de Le Wankh

Titre : Le Wankh (Tome 2 sur 4 – Cycle de Tschaï)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1969
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Le Wankh

« À deux mille miles à l’est de Pera, au-dessus de la Steppe Morte, l’aéroglisseur commença à avoir des ratés. Pendant un moment, il poursuivit sa route sans problèmes, puis se mit à tanguer et à tressauter d’inquiétante façon. Adam Reith se tourna vers l’arrière avec affolement et s’élança au pas de course en direction du belvédère de contrôle. Soulevant le couvercle du capot orné de volutes de bronze, il contempla les cartouches, les motifs floraux, les souriants visages d’enfants qui dissimulaient presque malicieusement le moteur. Ankhe at afram Anacho, l’Homme-Dirdir, le rejoignit.
— Sais-tu ce qui ne tourne pas rond ? lui demanda Reith.
Anacho fronça ses narines pâles et bredouilla quelque chose où il était question d’« antiquaille chasch » et d’« expédition démentielle, pour commencer ». Reith, qui connaissait ses faiblesses, comprit que l’Homme-Dirdir était à la fois trop vaniteux pour reconnaître son ignorance et trop poseur pour se targuer d’un savoir aussi grossier. »

Extrait de : J. Vance. « Cycle de Tschaï – Le Wankh. »

Le Chasch par J. Vance

Fiche de Le Chasch

Titre : Le Chasch (Tome 1 sur 4 – Cycle de Tschaï)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1968
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Le Chasch

« D’un côté d’Explorator IV luisait une étoile sombre et vieillissante, 4269 de La Carène, de l’autre flottait une planète solitaire d’un gris brunâtre enveloppée dans un épais cocon d’atmosphère. La seule particularité de l’étoile était son curieux reflet ambré. Un peu plus grosse que la Terre, la planète était escortée de deux petites lunes à la révolution rapide.
Une étoile de type K2 classique et une planète qui n’avait rien de remarquable. Mais pour les hommes qui se trouvaient à bord d’Explorator IV, ce système était une source de stupéfaction et de fascination.
Ils étaient trois dans le poste de contrôle avant : le commandant Marin, le lieutenant Deale et le lieutenant en second Walgrave. Trois hommes pimpants, sémillants, au geste vif, vêtus du même irréprochable uniforme blanc et qui s’étaient tellement faits l’un à l’autre que leurs intonations dégagées et désinvoltes, la façon à demi facétieuse avec laquelle ils formulaient leurs pensées étaient  »

Extrait de : J. Vance. « Cycle de Tschaï – Le Chasch. »

La planète Shayol par C. Smith

Fiche de La planète Shayol

Titre : La planète Shayol (Tome 2 sur 4 – Les seigneurs de l’instrumentalité)
Auteur : C. Smith
Date de parution : 1993
Traduction : M. Demuth, M. Deutsch, D. Hersant, S. Hilling, P.-P. Durastanti
Editeur : Gallimard

Sommaire de La planète Shayol

  • Le bateau ivre
  • La mère Hitton et ses chatons
  • Boulevard Alpha Ralpha
  • La ballade de C’mel
  • La planète Shayol
  • Sur la planète aux gemmes
  • Sur la planète des tempêtes
  • Sur la planète des sables
  • Une étoile pour trois
  • Jusqu’à une mer sans soleil

Première page de Le bateau ivre

« Peut-être s’agit-il de l’anecdote la plus triste, la plus folle, la plus démentielle de toute l’histoire de l’espace. Il est vrai que personne n’avait jamais rien fait de pareil auparavant — voyager à de telles distances, à de telles vitesses et par de tels moyens. Son héros avait l’air d’un homme si ordinaire — au premier regard. Ensuite… Ah !… c’était différent !
Et l’héroïne. Petite, oui, elle l’était, et blond cendré, intelligente, espiègle, vulnérable. Vulnérable, c’est le mot. Elle semblait toujours avoir besoin d’aide ou de réconfort, même quand elle allait bien. Les hommes se sentaient plus virils en sa présence. Elle se prénommait Élisabeth.
Qui aurait jamais imaginé que son nom résonnerait haut et clair dans le néant sauvage et nauséeux de l’Espace ?
Il prit une vieille, très vieille fusée, d’un très ancien modèle. Grâce à elle, il vola plus loin, fila plus loin, sauta plus loin que toutes les machines qui avaient existé avant elle. On aurait presque pu penser qu’il était allé si vite qu’il en avait percuté les grandes voûtes des cieux, et que l’antique poème n’avait été écrit que pour lui seul. « J’ai vu des archipels sidéraux et des îles dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur. »
Pour voyager, certes, il voyagea, si vite, si loin que d’abord les gens n’y crurent pas. Ils pensèrent que c’était une plaisanterie, une farce propagée par la rumeur publique, une histoire démentielle destinée à tuer le temps par un après-midi d’été. »

Extrait de : C. Smith. « Les seigneurs de l’instrumentalité – La Planete Shayol. »

Les abîmes angoissants par P. Anderson

Fiche de Les abîmes angoissants

Titre : Les abîmes angoissants
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1982
Traduction : M. Deutsch, J.-P. Pugi, J. Polanis
Editeur : Casterman

Sommaire de Les abîmes angoissants

  • Long cours
  • Un moment difficile à passer
  • Le visiteur
  • Le chaton
  • La saga de Hauk
  • Le jeu de Saturne

Première page de Long cours

« Quand pour la première fois nous entendîmes parler du Vaisseau Céleste, nous étions sur une île du nom de Yarzik, pour autant que les langues montaliriennes puissent se plier à reproduire d’aussi barbares syllabes. Près d’une année s’était écoulée depuis que le Sauteur d’Or avait quitté le port de Lavre et nous estimions avoir accompli la moitié du  tour du monde. Les goémons et les coquillages souillaient tant notre pauvre caravelle que, toutes voiles dehors, c’était à peine si elle parvenait à se traîner à travers les mers. Le peu d’eau douce qui restait dans les tonneaux était verdâtre et fétide, il y avait des asticots dans les biscuits et les premiers signes de scorbut étaient apparus chez quelques-uns des hommes d’équipage.
« Quels que soient les risques, il faut aborder quelque part », avait décrété le capitaine Rovic. Je me rappelle avoir vu s’allumer une lueur dans ses yeux. Tout en caressant sa barbe rouge, il avait murmuré : « D’ailleurs, il y a longtemps que nous ne nous sommes enquis des Cités Dorées. Peut-être, cette fois, recueillerons-nous des renseignements sur ces lieux.  »

Extrait de : P. Anderson. « Les abîmes angoissants. »