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La saga de Hrolf Kraki par P. Anderson

Fiche de La saga de Hrolf Kraki

Titre : La saga de Hrolf Kraki
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1973
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial

Première page de La saga de Hrolf Kraki

« Au Danelagh d’Angleterre, sous le règne d’Æthelstan, vivait un dénommé Eyvind le Rouge. Svein Kolbeinsson, son père, avait quitté le Danemark mais y retournait souvent pour les besoins de son négoce. Quand il eut l’âge requis, Eyvind partit. Plus fougueux, plus désireux de se faire un nom que Svein, il finit par s’enrôler au service du roi. Il s’éleva dans la hiérarchie en quelques années et, à Brunanburh, guerroya de telle sorte et emmena si bien ses partisans qu’Æthelstan lui accorda son amitié et souhaita le voir demeurer dans la maison du roi. Eyvind n’était pas sûr de vouloir passer ainsi le restant de ses jours, aussi demanda-t-il au souverain la permission de retourner quelque temps sur sa vieille ferme.
Il y retrouva Svein, qui préparait un nouveau voyage, et décida d’embarquer avec lui. Au Danemark, ils bénéficièrent de l’hospitalité du chef Sigurdh Haraldsson. Cet homme avait une fille vierge, la blonde Gunnvor, qu’Eyvind ne tarda pas à  »

Extrait de : P. Anderson. « La saga de Hrolf Kraki. »

Barrière mentale et autres intelligences par P. Anderson

Fiche de Barrière mentale et autres intelligences

Titre : Barrière mentale et autres intelligences
Auteur : P. Anderson
Date de publication : 2013
Traduction : A. Doremieux, R. Durand, P. J. Izabelle, A. Rosenblum, P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial

Sommaire de Barrière mentale et autres intelligences

  • Barrière mentale
  • Les arriérés
  • Technique de survie
  • Terrien, prends garde !

Première page de Barrière mentale

« Le soleil se couchait quand le piège se referma. Dans le crépuscule écarlate, le lapin se jeta contre les parois jusqu’à ce que la peur et l’engourdissement triomphent de ses forces. Alors il demeura accroupi, le corps secoué par les battements de son cœur. Aucun autre mouvement ne l’agita tandis que tombait la nuit et que les étoiles se levaient. Mais quand la lune monta dans le ciel, sa lumière froide se refléta dans ses grands yeux et, par-delà les ombres, il regarda vers la forêt.

Sa vue n’était pas faite pour accommoder sur les objets rapprochés, mais bientôt elle tomba sur l’entrée du piège qui s’était bloquée derrière lui lorsqu’il y avait pénétré. Son corps avait heurté douloureusement le bois. Raide dans la lueur irréelle du clair de lune, le lapin évoqua la grille en train de tomber et glapit de terreur. La grille restait là, solide et sombre rempart le séparant de la forêt qui bruissait, pourtant il y avait eu un moment où elle avait été en haut avant de se retrouver ainsi en bas. Et la perception de cette dualité, l’idée conjuguée de ce qui avait été et de ce qui était désormais, constituait pour lui une sensation inédite.

La lune continuait de monter dans le ciel, dérivant parmi les étoiles. Une chouette hulula. Il se figea en l’entendant voler lourdement au-dessus de lui. Il y avait aussi de la peur et de la surprise dans le cri de la chouette, ainsi qu’une douleur nouvelle. Puis l’oiseau s’éloigna. Seuls les murmures et les parfums de la nuit entouraient le lapin. Il demeura longtemps immobile, à regarder la grille et à se rappeler la façon dont elle avait chu.

Le globe blanc se mit à descendre dans un ciel qui pâlissait. Peut- »

Extrait de : P. Anderson. « Barrière mentale et autres intelligences. »

La patrouille du temps par P. Anderson

Fiche de La patrouille du temps

Titre : La patrouille du temps (Tome 1 sur 4 – La patrouille du temps)
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 2005
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial

Sommaire de La patrouille du temps

  • La patrouille du temps
  • Le grand roi
  • Echec aux mongols
  • L’autre univers
  • Les chutes de Gibraltar

Première page de La patrouille du temps

« ON DEMANDE HOMMES, 21-40, préf. célib. spéc. mil. ou tech., bonne santé, pour travail bien rémun., voyages loint. Soc. d’Entrep. Méc. 305 E, 45, 9-12 & 2-6.
 
— Vous comprenez qu’il s’agit d’un travail assez inhabituel, dit Mr. Gordon. Et confidentiel. Je pense que vous savez observer le secret ?
— Oui, en temps normal, fit Manse Everard. Cela dépend évidemment de la nature du secret.
Mr. Gordon sourit. Un sourire bizarre, une courbe serrée des lèvres qui ne ressemblait à rien que connût déjà Everard. Il parlait un américain courant et portait un complet d’affaires tout ordinaire, mais il se dégageait de lui une impression d’étrangeté qui ne venait pas uniquement de son teint bistre, de ses joues imberbes ou de l’incongruité de ses yeux mongols, effilés de part et d’autre de son nez mince et caucasien. C’était difficile à définir.
— Nous ne sommes pas des espions, si c’est à cela que vous pensez,  dit-il. »

Extrait de : P. Anderson. « La patrouille du temps – La patrouille du temps. »