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La fille de la sagesse par H. Rider Haggard

Fiche de La fille de la sagesse

Titre : La fille de la sagesse (Tome 4 sur 4 – Elle)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1923
Traduction : H. Demeurisse, E. Renoir
Editeur : Néo

Première page de La fille de la sagesse

« Le manuscrit que l’on va lire ici fut découvert dans les papiers de feu Horace Holly assez longtemps après sa mort. Une enveloppe le renfermait ; en quelques mots griffonnés dessus, ordre était donné de renvoyer au présent éditeur « à l’époque prescrite », termes tout d’abord incompréhensibles. Il lui parvint néanmoins en temps voulu sans aucune explication ; le timbre de la poste portait Londres W. et l’adresse était dactylographiée, si bien que le destinataire en ignore encore la provenance.

Une fois ouvert, le paquet se trouva contenir deux épais carnets reliés en parchemin ou plutôt en peau de chèvre ou de mouton. Chacun de ces carnets, en papier extrêmement mince et résistant, contient un grand nombre de feuillets. Leur fabrication n’est pas européenne et leur aspect indique plutôt une origine orientale, peut-être chinoise.

Aucun doute n’était possible sur l’identité de l’ancien détenteur de ces carnets : le nom de M. Holly lui-même figure en effet à l’encre rouge sur la couverture du premier. Lui seul doit avoir également rédigé les notes de voyage des premières pages ; les feuillets suivants sont recouverts d’une sténographie à première vue indéchiffrable, mélangée à de minuscules caractères arabes. Elle se trouva n’appartenir à aucun système connu et, malgré tous les efforts, resta plus de deux ans sans être lue. »

Extrait de : H. Rider Haggard. « La fille de la Sagesse – Elle. »

Aycha par H. Rider Haggard

Fiche de Aycha

Titre : Aycha (Tome 2 sur 4 – Elle)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1905
Traduction : M. Benoit
Editeur : Néo

Première page de Aycha

« Franchement, c’est toujours ce que l’on n’attend pas qui arrive !… S’il est quelqu’un au monde dont je croyais bien ne plus entendre jamais parler, c’est de Louis-Horace Holly et cela pour la bonne raison que je le supposais mort.

Et dire que j’ai pu, lui trouvant l’aspect banal de quelque communication sans intérêt, jeter de côté ce paquet fripé, enveloppé de papier brun, à l’adresse tracée d’une main inconnue, et le laisser deux jours entiers sommeiller dans l’oubli ! De fait, il y sommeillerait peut-être encore si une autre personne, intriguée, ne l’avait ouvert pour y trouver un manuscrit en partie brûlé et deux lettres à mon nom. La première était signée : L. -H. Holly ; je la transcris ci-dessous :

Mon cher Monsieur,

J’ai pu m’assurer que vous viviez encore et – chose étrange –, je suis, moi aussi, encore de ce monde… pour quelque temps.

Dès que j’eus repris contact avec la civilisation, je tombai sur un exemplaire de She, votre livre – le mien plutôt –, traduit en hindoustani. »

Extrait de : H. Rider Haggard. « Aycha – Elle. »

She par H. Rider Haggard

Fiche de She

Titre : She (Tome 1 sur 4 – Elle)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1886
Traduction : J. Hillemacher
Editeur : Néo

Première page de She

« Mon visiteur

Il y a des événements dont chaque circonstance, chaque détail semblent gravés dans la mémoire de telle manière que nous ne saurions les oublier. C’est le cas pour la scène que je me propose de décrire : elle se présente aussi clairement à mon esprit, en ce moment, que si elle s’était déroulée hier.

Il y aura ce mois-ci environ vingt ans que moi, Louis-Horace Holly, j’étais assis, une nuit, dans mon appartement de Cambridge, piochant je ne sais plus quel problème de mathématiques. J’allais passer mon agrégation dans une semaine, et mon tuteur aussi bien que mon collège s’attendaient à ce que je m’y distinguasse. Finalement, exténué de fatigue, j’envoyai promener mon livre et, m’approchant de la cheminée, je pris une pipe que je bourrai. Sur cette cheminée, il y avait une bougie devant un miroir long et étroit. Comme j’allais allumer ma pipe, j’aperçus ma figure dans la glace et me mis à songer ; l’allumette enflammée se consuma jusqu’à me brûler les doigts, m’obligeant ainsi à la jeter. »

Extrait de : H. Rider Haggard. « She – Elle. »