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Les barons de Brooklyn par H. Ellison

Fiche de Les barons de Brooklyn

Titre : Les barons de Brooklyn
Auteur : H. Ellison
Date de parution : 1978
Traduction : A. Dister
Editeur : Les humanoïdes associés

Première page de Les barons de Brooklyn

« Fallait que je me trouve un boulot. Une bonne couverture, en cas de soupçon, était obligatoire. J’avais peut-être lu trop de romans de contre-espionnage dans lesquels les héros craignaient que leur véritable identité ne soit révélée aux méchants ; ou je me faisais trop de mélo ; à moins que ce que j’avais vu dans les yeux de cette bande de kids de Times Square ne m’ait fait comprendre que je ne jouais pas à des jeux de bambins ; ces mecs pouvaient être très dangereux. Fallait que je me trouve un boulot.

N’importe quoi de régulier gênerait mon activité : la plupart des kids allaient à l’école (quand ça leur chantait) et il fallait que j’aligne mes heures de vadrouille sur les leurs. Donc j’avais besoin d’un travail à mi-temps ; l’argent importait peu, car j’avais un revenu, petit mais suffisant, grâce aux histoires vendues par mon agent. »

Extrait de : H. Ellison. « Les barons de Brooklyn. »

Du pays de la peur par H. Ellison

Fiche de Du pays de la peur

Titre : Du pays de la peur
Auteur : H. Ellison
Date de parution : 1967
Traduction : R. Foucart
Editeur : Marabout

Sommaire de Du pays de la peur

  • Le voyageur
  • Le pleureur
  • Un ami de l’homme
  • La voix dans le jardin
  • Le temps de l’oeil
  • Les cieux enflammés
  • Module de secours
  • Mon frère Paulie
  • Bataille sans étandard
  • Soldat (version 1)
  • Soldat (version 2)

Première page de Le voyageur

« Peut-être était-ce inévitable ? Peut-être n’était-ce que le résultat naturel de processus eugéniques tortueux que produisait Léon Packett ?… Quoi qu’il en soit, l’invention des vidéo-robots voyageurs vit le jour et, depuis, les choses ne sont plus tout à fait ce qu’elles devraient être.

Le succès des émissions tridimensionnelles en direct, et l’appétit insatiable du public pour tout ce qui était nouveau, rendirent la chose inéluctable : si on retransmettait des émissions tridimensionnelles depuis les Bermudes, il fallait aussi des émissions haute fidélité en direct de la région des Sudètes. Mais ce n’était pas encore assez, car, par la suite, les gens demandèrent des programmes émis depuis le sommet de l’Everest. Et quand, Dieu seul sait comment, on y parvint, l’esprit glouton et imbécile du public exigea plus encore ; on réclama des directs depuis la station Milestone, en orbite autour de la Terre. »

Extrait de : H. Ellison. « Du pays de la peur. »

Dangereuses visions 2 par H. Ellison

Fiche de Dangereuses visions 2

Titre : Dangereuses visions 2
Auteur : H. Ellison
Date de parution : 1967
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Dangereuses visions 2

  • Seigneur Randy, mon fils par J. L. Hensley
  • Eutopia par P. Anderson
  • Incident à Moderan par D. R. Bunch
  • La fuite par D. R. Bunch
  • La maison de poupée par J. Cross
  • Le sexe et / ou M. Morrison par C. Emshwiller
  • La poussière chantera-t-elle tes louanges par D. Knight
  • Si tous les hommes étaient frères, me permettrais-tu d’épouser ta soeur ? par T. Sturgeon
  • Qu’est-il arrivé à Auguste Clarot ? par L. Eisenberg
  • Ersatz par H. Slesar
  • Go, go, go dit l’oiseau par S. Dorman
  • La race heureuse par J. T. Sladek
  • Rencontre avec un plouc par J. Brand
  • Manuel officiel pour l’éducation des enfants par K. O. Neville
  • La terre des grands chevaux par R. A. Lafferty
  • La reconnaissance par J. G. Ballard
  • Judas par J. Brunner
  • Dernier test : destruction par K. Laumer
  • Carcinoma angels par N. Spinrad
  • Auto-da-fé par R. Zelazny
  • Ouais et Gomorrhe par S. R. Delany

Première page de Seigneur Randy, mon fils

« Il se rebella la nuit où l’ordre lui vint de quitter l’endroit chaud et liquide ; mais il était faible et la nature forte. Au-dehors, l’averse éclatait ; un orage si fantastique que les météorologistes allaient s’y référer durant tous les temps qui restaient. Il lutta pour rester avec la chose-mère, mais la chose-mère l’expulsa et dans sa peur et sa rage il blessa subtilement la chose-mère. Des nuages noirs. 
 
La veille au soir, Sam Moore avait laissé son fils Randy jouer fort tard dans le jardin, si l’on peut parler de « jouer ». Le garçon n’avait pas de jeux normaux, et les enfants du voisinage s’écartaient de la maison des Moore. Parfois l’un d’eux insultait le garçon, d’une cachette, mais le plus souvent ils se tenaient à l’écart.
Sam, vautré sur une chaise longue, l’observait d’un air morne, s’apitoyant sur son sort et écrivant sa propre notice nécrologique, en se posant les questions éternelles : Qui étais-tu ? Qu’as-tu fait ? Et pourquoi moi ? Pourquoi moi, maintenant ? »

Extrait de : H. Ellison. « Dangereuses visions Tome 2. »

Dangereuses visions 1 par H. Ellison

Fiche de Dangereuses visions 1

Titre : Dangereuses visions 1
Auteur : H. Ellison
Date de parution : 1967
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Dangereuses visions 1

  • Chant du crépuscule par L. Del Rey
  • Les mouches par R. Silverberg
  • Le lendemain du jour où les martiens sont arrivés par F. Pohl
  • Les cavaliers du fiel ou le grand gavage par P. J. Farmer
  • Le système Malley par M. A . Deford
  • Un jouet pour juliette par R. Bloch
  • Le rôdeur dans la ville au bord du monde par H. Ellison
  • La nuit où se produisit la grande fuite du temps par B. Aldiss
  • L’homme qui alla dans la lune… deux fois par H. Rodman
  • La foi de nos pères par P. K. Dick
  • L’homme-puzzle par L. Niven
  • En poussant les osselets par F. Leiber

Première page du Chant du crépuscule

« Lorsqu’il atteignit la surface de la petite planète, ses forces s’étaient épuisées jusqu’à la lie. À présent il se reposait, soutirant lentement un peu d’énergie au soleil jaune qui brillait sur les prés verts tout autour de lui. Ses sens étaient émoussés par une ultime lassitude mais la peur qu’il avait apprise des Usurpateurs les éperonnait à la recherche d’un nouveau soupçon d’asile.

Il s’aperçut que ce monde était paisible et cette découverte aviva sa peur. Dans sa jeunesse, il avait chéri une multitude de mondes où le jeu du flux et du reflux de la vie pouvait être joué à fond. Cela avait été alors un truculent univers pour y vagabonder. Mais les Usurpateurs ne supportaient pas de rivaux à leur propre convoitise sans limites. La paix et l’ordre même de ce lieu signifiaient que ce monde leur avait appartenu. »

Extrait de : H. Ellison. « Dangereuses visions Tome 1. »

Ainsi sera-t-il par H. Ellison

Fiche de Ainsi sera-t-il

Titre : Ainsi sera-t-il
Auteur : H. Ellison
Date de parution : 1965
Traduction : G. Bernier
Editeur : Marabout

Sommaire de Ainsi sera-t-il

  • Les fadas
  • Logos-vengeur
  • Arlequin et l’homme Tic-tac
  • Oeil de magie
  • Les laissés pour compte
  • Les docmecs
  • Plus impénétrables que les ténèbres

Première page de Les fadas

« Il se tenait au coin d’une rue, vêtu d’une longue chemise de nuit orange et coiffé d’un bonnet de nuit rouge, garni d’un pompon. Il se curait le nez, dans une attitude réfléchie.
— Surveillez-le ! cria Furth. Surveillez ce qu’il fait ! Observez attentivement la technique !
« Et dire que j’ai étudié quatre années pour me voir confier un boulot pareil ! » se dit Themus.
Furth regarda le jeune homme pour la première fois depuis plusieurs minutes qu’il était à ses côtés.
— Le surveillez-vous ?
Il le poussa du coude, si bien que le dictaphone cogna brutalement contre la poitrine de Themus.
— Oui, oui, je le surveille, répondit le jeune gardien, mais quelle peut bien être la raison de surveiller un fou se curant le nez, au coin d’une rue ? Sa voix exprimait l’agacement. »

Extrait de : H. Ellison. « Ainsi sera-t-il. »

Harlan Ellison

Présentation de Harlan Ellison :

Harlan Ellison était un écrivain américain renommé, né le 27 mai 1934 à Cleveland, en Ohio, et décédé le 28 juin 2018 à Los Angeles, en Californie. Il était célèbre pour son œuvre diversifiée et provocante, qui a couvert un large éventail de genres, notamment la science-fiction, la fantasy, l’horreur et la fiction spéculative.

Ellison a commencé sa carrière d’écrivain dans les années 1950 et est rapidement devenu l’une des figures les plus influentes de la littérature de l’imaginaire. Il a écrit de nombreuses nouvelles acclamées, dont « Je veux mourir à 100 mph sur la route 101 » et « Repent, Harlequin! Said the Ticktockman, » qui ont remporté de prestigieux prix littéraires.

En plus de son travail en tant qu’écrivain, Ellison était également un critique littéraire et un éditeur. Il a édité des anthologies de science-fiction et a contribué à faire découvrir de nouveaux talents dans le genre.

Sa personnalité controversée et son franc-parler ont fait de lui une figure polarisante dans le monde de la science-fiction, mais il était respecté pour sa créativité inépuisable et son engagement envers la liberté d’expression.

Harlan Ellison a remporté de nombreux prix, dont le prix Hugo, le prix Nebula et le prix Bram Stoker, pour son travail exceptionnel. Son influence sur la science-fiction et la fantasy reste indéniable, et son œuvre continue d’inspirer des générations d’écrivains et de lecteurs. Ellison était un écrivain audacieux et provocateur qui a laissé une empreinte durable dans le monde de la littérature de l’imaginaire.

Livres de Harlan Ellison :

Ainsi sera-t-il (1965)
Dangereuses visions 1 (1967)
Dangereuses visions 2 (1967)
Du pays de la peur (1967)
Les barons de Brooklyn (1978)

Pour en savoir plus sur Harlan Ellison :

La page Wikipédia de H. Ellison
La page Noosfere de H. Ellison
La page isfdb de H. Ellison