Étiquette : Fleuve noir
Vagues d’invasion par Peter Randa

Fiche de Vagues d’invasion
Titre : Vagues d’invasion (Tome 1 sur 2 – Sars)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir
Première page de Vagues d’invasion
« — Nous sommes beaucoup trop loin de nos bases, remarque Marmont, et l’envoi d’un Corps expéditionnaire sur Bolkar a été une erreur dont nous sommes en train de payer très cher les conséquences.
En se tournant vers moi, il demande :
— Le colonel Allan Ferris, c’est bien votre frère ?
— Oui.
— Pourquoi ne l’avez-vous pas accompagné ?
— Lorsque le Corps expéditionnaire s’est constitué sur Grenot, j’étais à l’état-major central, j’ai vu mon frère à plusieurs reprises, mais il ne m’a jamais proposé de le suivre.
— Vous auriez accepté ?
— Je ne sais pas. »
Extrait de : P. Randa. « Sars – Vagues d’invasion. »
Complot à travers le temps par Peter Randa

Fiche de Complot à travers le temps
Titre : Complot à travers le temps (Tome 2 sur 2 – Méréa)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1974
Editeur : Fleuve noir
Première page de Complot à travers le temps
« — Le Protecteur va vous recevoir.
Un huissier chamarré me fait traverser le salon d’attente, puis deux hommes de garde ouvrent devant moi les deux battants d’une porte monumentale.
J’avance. Le général Elgor est là. L’homme que je hais le plus au monde, mais bien entendu, je n’en laisse rien paraître. Le Protecteur de Star…
Il est grand, avec de larges épaules. Un visage agréable aux traits fins. Il a des cheveux blancs bien qu’il soit encore assez jeune et, je dois en convenir, c’est un être extrêmement sympathique.
Et après ? Même si on éprouve de la sympathie pour un ennemi, il n’en reste pas moins un ennemi et je suis ici dans un but précis. »
Extrait de : P. Randa. « Méréa – Complot à travers le temps. »
Les marées du temps par Peter Randa

Fiche de Les marées du temps
Titre : Les marées du temps (Tome 1 sur 2 – Méréa)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1973
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les marées du temps
« La nuit est opaque, sinistre, malgré les millions d’étoiles qui constellent le ciel noir… Mes unités foncent dans la plaine. Nous marchons aux détecteurs et, jusqu’ici, tout se passe bien. Il me reste une heure pour atteindre la colline de Bréhaut et y prendre position.
Si la manœuvre réussit, tout notre corps d’armée pourra pivoter sur son axe et reconstituer, en lisière de la jungle, les champs de force capables d’assurer sa protection.
Car nous en sommes réduits à la défensive… Nous sommes tout ce qui reste de la formidable armée impériale, vaincue en partie par la malchance, en partie par la trahison d’un certain nombre de ses officiers supérieurs.
Heureusement, cette nuit, l’ennemi ne peut pas se douter que nous avons décidé de nous réfugier dans la jungle. Il pense que nous tentons toujours d’atteindre Lhéoron et son spatiodrome. »
Extrait de : P. Randa. « Merea – Les marées du temps. »
La loi de Mandralor par Peter Randa

Fiche de La loi de Mandralor
Titre : La loi de Mandralor (Tome 2 sur 2 – Fugitif de l’espace)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1964
Editeur : Fleuve noir
Première page de La loi de Mandralor
« La bataille a été rude mais nous tenons la victoire. Il ne reste plus que l’élikon de Vharna stoppé à la limite de l’atmosphère. Le robot destructeur rôde autour de son champ de force qu’il semble surveiller avec une ténacité de chien de garde.
Je lance à l’audiophone un appel dont je n’attends rien et à ma grande surprise mon écran s’allume immédiatement et j’aperçois Vharna effondré sur son tableau de bord.
Il a le visage défait et porte d’horribles blessures aux épaules. D’une voix haletante, il m’explique :
— Ardhan venait de me rattacher mais il ne m’avait pas remis le casque du coordinateur lorsqu’il s’est brusquement effondré. En même temps l’obsession qui hantait mon cerveau a
disparu.
— La CHOSE qui se trouvait dans les soutes venait de se décomposer.
— Pourquoi ? »
Extrait de : P. Randa. « Fugitif de l’espace – La loi de Mandralor. »
Fugitif de l’espace par Peter Randa

Fiche de Fugitif de l’espace
Titre : Fugitif de l’espace (Tome 1 sur 2 – Fugitif de l’espace)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1962
Editeur : Fleuve noir
Première page de Fugitif de l’espace
« Brusquement, j’ai conscience de vivre… Ce n’est pas un réveil comme les autres. Difficile à expliquer… Une sorte d’arrachement brutal au néant. Le jour et la nuit, sans la grisaille d’un crépuscule ou de l’aube. Un passage instantané.
Je ne peux pas encore bouger. La conscience m’est revenue. Rien de plus. Mon esprit se remet en route et mon corps reste immobilisé. Ankylosé. Je suis un esprit sans corps… seulement, je sais que les machines se sont mises à fonctionner.
Aucune sensation physique. Une sorte d’hébétude… J’en ai pour des heures. Il paraît que c’est indispensable pour échapper à la folie.
Du bien-être en moi. Une sensation réconfortante due à une lucidité apaisée… De la pensée pure. Je ne vois rien, je n’entends rien, je ne sens rien… Je pense. Je reprends contact mais seulement avec moi-même.
Mon nom est Helver ! Tiens, les souvenirs reviennent. Pas un flot tumultueux, ni une succession d’images désordonnées. Je m’appelle Helver et je reprends conscience parce que les détecteurs de mon appareil se sont animés. »
Extrait de : P. Randa. « Fugitif de l’espace. »
Les couloirs de translation par Peter Randa

Fiche de Les couloirs de translation
Titre : Les couloirs de translation (Tome 4 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les couloirs de translation
« Alexandra entre dans le laboratoire. Toujours mon bon vieux laboratoire souterrain de Verrie et elle m’interroge avec un rien d’anxiété dans la voix :
— Où en es-tu, Eltéor ?
— Je viens de donner l’ordre aux premières troupes terriennes d’embarquer… En fait, cet ordre a été donné par le nouveau directoire, mais cela revient au même… Dix mille hommes répartis sur les quatre vaisseaux que j’ai fait construire sur les pistes du Sahara… Veux-tu les voir ?
Tendant la main, je branche le visiophone à longue portée et dès que l’image s’est stabilisée, nous apercevons le désert et les quatre vaisseaux de deux cents mètres de long avec leurs sas ouverts ; leurs sas dans lesquels s’engouffrent les hommes, compagnie par compagnie, de même que les véhicules d’accompagnement : artillerie lourde, camions de transports sur lesquels on peut adapter des chenilles, véhicules amphibies, avions, nacelles de débarquement.
— Dix mille soldats, murmure Alexandra.
— Soldats, officiers et sous-officiers avec deux mille hommes de l’espace pour les encadrer. Ce sont des troupes d’élite merveilleusement entraînées. »
Extrait de : P. Randa. « Les couloirs de translation – Elteor. »
Les arches de Noé par Peter Randa

Fiche de Les arches de Noé
Titre : Les arches de Noé (Tome 3 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1977
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les arches de Noé
« Entre l’an 1990 et l’an 2000, à partir d’un formidable vaisseau-planète, le Tarban, des hommes de l’Espace s’apprêtaient à envahir la Terre pour la coloniser.
Dans un premier temps, pour étudier le comportement de ses habitants, le Grand Maître du Tarban, Orgon, avait expédié sur la planète trois cents volontaires. Pour la plupart, ceux-ci s’étaient mal adaptés à leurs nouvelles conditions de vie.
Un très petit nombre avait pu se fondre dans la population. Parmi eux, Tarsa. Celui-là avait réussi son assimilation grâce à une Terrienne, Isabelle Artaud, avec laquelle il s’était lié tout de suite après son débarquement. Il en était du reste tombé amoureux. Son amour étant partagé, la Terrienne lui avait facilité ses premiers contacts avec une civilisation dont il ne connaissait rien.
Bien qu’amoureux, Tarsa continuait à rester fidèle aux siens, mais malheureusement pour lui, il s’est tué sur la route, dans un accident de voiture avant d’avoir pu réellement mettre en place un dispositif de combat.
La Terrienne, seule survivante de cet accident, a mis plus tard au monde un fils. Pour l’état civil, il a pris le nom de sa mère, Artaud, et le prénom de Frédéric. »
Extrait de : P. Randa. « Les arches de Noé – Elteor. »
Elteor par Peter Randa

Fiche de Elteor
Titre : Elteor (Tome 2 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir
Première page de Elteor
« Ils sont trois avec moi dans le sévère bureau un peu sombre de l’institution. Ce bureau sent le renfermé et la pipe refroidie. Rien ne m’est plus désagréable.
Trois. Ma grand-mère, visiblement inquiète pour moi. Le directeur de l’institution et un médecin… Un de plus qui va s’occuper de moi pour la première fois. Un psychiatre, cette fois-ci.
Il est relativement jeune avec un collier de barbe brune, des lunettes à branches d’écaille et une verrue sur le nez. Son front commence sérieusement à se dégarnir et il affiche cet air sûr de lui des gens dont la spécialité échappe au vulgaire.
Sans doute met-il un point d’honneur à se trouver à l’avant-garde du progrès et possède certainement des théories toutes faites en ce qui concerne son art.
Mon visage reste impassible, mais tout au fond de moi-même j’ai envie de rire, car je sais déjà, sans doute mieux que lui-même, comment il réagira à mon égard. Je l’ai tâté et je suis en mesure de peser légèrement sur sa volonté. »
Extrait de : P. Randa. « Elteor – Elteor. »
Les assaillants par Peter Randa

Fiche de Les assaillants
Titre : Les assaillants (Tome 1 sur 4 – Elteor)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir
Première page de Les assaillants
« Tarsa longe la coursive qui conduit au Centre de Rassemblement. D’autres volontaires s’y rendent en même temps que lui, mais il ne leur adresse pas la parole. Ils ont d’ailleurs tous des visages fermés et sévères.
Au début du stage, on leur a recommandé de ne pas se lier entre eux. Interdit la moindre camaraderie. Défendu toutes relations, même entre garçons et filles, que ces relations soient amicales ou sentimentales, car cela pourrait nuire à leur action future à partir du moment où ils seront en opération.
Ce qui ne devrait plus tarder.
Tarsa a toujours respecté scrupuleusement cette règle essentielle et ses compagnons aussi. Dans leur grande majorité, en tout cas. A sa connaissance, durant tout le stage, il n’y a eu que deux manquements à cette discipline. Manquements immédiatement sanctionnés par le renvoi des coupables dans des unités opérationnelles d’intervention. »
Extrait de : P. Randa. « Les assaillants – Elteor. »
L’homme qui partit pour les étoiles par Peter Randa

Fiche de L’homme qui partit pour les étoiles
Titre : L’homme qui partit pour les étoiles (Tome 2 sur 2 – Elgem)
Auteur : Peter Randa
Date de parution : 1978
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’homme qui partit pour les étoiles
« La route devant moi ; une route interminable. Je ne le dis pas à Daphné, mais la façon de se déplacer des gens de sa planète me fait sourire et m’agace. Oh î il faudra bien lui avouer un jour d’où je viens, mais c’est encore un peu tôt. J’y pense tout en conduisant notre voiture.
Je l’ai pourtant choisie grosse et rapide : une américaine comme on dit… Les Terriens ont d’étranges coutumes. On se marie, et après on fait un voyage « de noces ». On s’en va durant quelques jours ou quelques semaines visiter des endroits où l’on n’est encore jamais allé. Les parents de Daphné ont toujours regretté de ne pas avoir vu, Venise. Nous y sommes allés à leur place. .
Maintenant, nous rentrons. Nous avons, Daphné et moi, traversé tout le nord de l’Italie
et sommes revenus en France par Vintimille, Menton et Nice. Je roule bon train et à chaque instant Daphné me rappelle les limitations de vitesse. »
Extrait de : P. Randa. « L’Homme qui partit pour les étoiles – Elgem. »