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Le livre d’or par C. Priest
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : C. Priest
Date de parution : 1980
Traduction : H.-L. Planchat, F.-M. Watkins, S. Florens, M. Mathieu
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- La tête et la main
- Le monde du temps réel
- L’été de l’infini
- Le regard
- La négation
- Et j’erre solitaire et pâle
Première page de La tête et la main
« Ce matin-là, à Racine House, nous prenions de l’exercice au-dehors. Il avait gelé durant la nuit et l’herbe était blanche et cassante. Le ciel était pur et le soleil lançait de longues ombres bleues. Notre respiration laissait s’écouler derrière nous des nuages de vapeur. Il n’y avait pas de bruit, pas de vent, aucun mouvement. Le parc était à nous, et nous étions seuls.
Nos promenades matinales suivaient un chemin bien défini, et lorsque nous arrivâmes à la limite est du sentier, au bas de la longue pente recouverte de pelouse, je me préparai à tourner, tirant fortement sur les poignées de contrôle situées à l’arrière de la voiture. Je suis un homme grand, et musclé, mais le poids combiné de la voiture pour invalide et du maître dépassait presque la limite de ma force. »
Extrait de : C. Priest. « Le livre d’or. »
Le livre d’or par M. J. Moorcock
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1981
Traduction : J. Bailhache, M. Wiznitzer, S. Florens, C. Plançon, J. Chambon, H. Bouboulis, F. Cartano, M. Jakubowski
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Ma vie
- Paix sur Terre
- Lee Seward contre M-A 19
- L’homme qui habitait le temps
- Fuite de nuit
- La montagne
- Le jardin d’agrément de Felipe Sagittarius
- Voici l’homme
- L’histoire du monde
- A Prague en 1968
- Nature de la catastrophe
- Roses pales
- Un chanteur mort
- La femme troubadour
- La péninsule de Cassandre
Première page de Ma vie
« Mis à part un certain émoi – à peine un frisson(1) – ressenti vers l’âge de six ou sept ans lorsque je jouais en la compagnie de petites filles, la première expérience sexuelle dont je conserve un souvenir assez précis se produisit dans un lointain royaume montagneux aux confins de l’Inde et de la Birmanie. J’avais onze ans. Je suppose que les petits Blancs devaient être chose assez rare, même en ce temps, dans les sérails de ces rajahs corrompus aujourd’hui en voie d’extinction ; car je ne me rappelle pas en avoir rencontré un autre spécimen pendant mon incarcération. Capturé dans la forêt – mon père, ingénieur, et ma mère avaient tous deux été tués par le même tigre mangeur d’hommes, et les loups furent mes seuls compagnons pendant plusieurs mois – j’étais à demi sauvage et je dus être enchaîné par les poignets, le cou et les chevilles avant d’être conduit derrière les éléphants du rajah, bêtes énormes parées de bijoux ; je faisais partie d’une longue procession triomphale par laquelle le monarque étalait aux yeux de ses sujets les nombreuses dépouilles acquises lors de sa récente conquête d’un État voisin. Je n’étais pas considéré comme le plus précieux de ces trésors, pourtant c’est »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Le livre d’or. »