Étiquette : Fournier
Les visions du château des Pyrénées par A. Radcliffe
Fiche de Les visions du château des Pyrénées
Titre : Les visions du château des Pyrénées
Auteur : A. Radcliffe
Date de parution : 1878
Traduction : N. Fournier
Editeur : Bibliothèque numérique romande
Première page de Les visions du château des Pyrénées
« Le vieux majordome du château de Manfrédonia, le digne Fidato, venait de faire le soir sa ronde habituelle et rentrait tristement le long des allées du parc. Chaque bouquet d’arbres, chaque bâtiment réveillait le souvenir du maître chéri dont il pleurait la perte, du noble Lorenzo, duc de Manfrédonia, enlevé depuis un mois à peine à ses amis et au monde, dans une traversée aux îles de l’Archipel, où il allait chercher le repos que lui avaient ravi ses chagrins domestiques.
« Manfrédonia ! s’écriait le fidèle serviteur, les larmes aux yeux ; Manfrédonia ! nom illustre et révéré, te voilà donc éteint pour jamais ! tu ne vis plus que dans la mémoire des hommes ! Il ne reste plus rien d’une si noble race ! »
Extrait de : A. Radcliffe. « Les Visions du Château des Pyrénées. »
Julia par A. Radcliffe
Fiche de Julia
Titre : Julia ou les souterrains du château de Mazzini
Auteur : A. Radcliffe
Date de parution : 1897
Traduction : N. Fournier
Editeur : Bibliothèque numérique romande
Première page de Julia
« Vers la fin du seizième siècle, le château de Mazzini faisait partie des propriétés siciliennes de Ferdinand, cinquième marquis de ce nom. C’était son séjour le plus ordinaire. Le marquis se faisait remarquer par un caractère hautain, joint à un penchant effréné pour les femmes. Il avait épousé en premières noces Louisa Bernini, seconde fille du comte de Salario, jeune femme des plus intéressantes par sa douceur, sa grâce modeste et mille autres perfections. Elle mourut prématurément après avoir donné à son mari un fils et deux filles.
Cette mort imprévue avait été causée en partie, disait-on, par les violences et les indignes procédés du marquis. Aussi ne fut-on pas surpris de lui voir prendre bientôt une seconde femme. »
Extrait de : A. Radcliffe. « Julia ou les souterrains du château des Mazzini. »
L’italien par A. Radcliffe
Fiche de L’italien
Titre : L’italien
Auteur : A. Radcliffe
Date de parution : 1797
Traduction : N. Fournier
Editeur : Bibebook
Première page de L’italien
« Vers l’an 1764, quelques Anglais voyageant en Italie s’arrêtèrent, aux environs de Naples, devant l’église de Santa Maria del Pianto qui dépendait d’un ancien couvent de l’ordre des Pénitents Noirs. Le porche de cette église, quoique dégradé par les injures du temps, excita par sa magnificence l’admiration des voyageurs ; curieux de visiter l’intérieur de l’édifice, ils montèrent les degrés du perron de marbre qui y conduisait. Dans la pénombre produite par les piliers du porche marchait à pas mesurés un personnage vêtu d’une robe de moine, et qui, les bras croisés, les yeux baissés, était tellement absorbé dans ses pensées qu’il ne s’était pas aperçu de l’approche des étrangers. Au bruit de leurs pas, il se retourna tout à coup mais gagna, sans s’arrêter, une porte qui donnait dans l’église et disparut. La figure de cet homme, sa démarche et ses manières avaient on ne savait quoi de singulier qui provoqua l’attention des visiteurs : il était maigre et de haute taille ; il avait les épaules un peu voûtées, le teint bilieux, les traits durs et le regard farouche. »
Extrait de : A. Radcliffe. « L’Italien. »
Sirius par O. Stapledon
Fiche de Sirius
Titre : Sirius
Auteur : O. Stapledon
Date de parution : 1944
Traduction : C. Fournier
Editeur : Denoël
Première page de Sirius
« Plaxy et moi nous nous aimions ; mais avec un certain sentiment de gêne car Plaxy ne parlait jamais volontiers de son passé, et parfois même, s’abritait derrière un écran de réserve et de découragement. Souvent, pourtant, nous étions très heureux ensemble, et j’étais alors persuadé que notre bonheur s’enracinait plus profondément.
Puis survint la maladie qui entraîna la mort de sa mère et je perdis Plaxy de vue. Une ou deux fois, je reçus une lettre d’elle, ne comportant aucune adresse, mais exprimant le souhait que je lui répondisse « Poste restante », tantôt dans un village du nord du Pays de Galles, tantôt dans un autre. Le ton des lettres de Plaxy allait d’une amabilité de pure forme jusqu’à un réel désir de m’avoir à nouveau près d’elle. Elles mentionnaient, en termes mystérieux, un « devoir étrange » qui, disait Plaxy, était en rapport avec les recherches biologiques de son père. »
Extrait de : O. Stapledon. « Sirius. »
Gravité par S. Baxter
Fiche de Gravité
Titre : Gravité (Tome 1 sur 10 – Cycle des Xeelees)
Auteur : S. Baxter
Date de parution : 1998
Traduction : G. Fournier
Editeur : Bélial
Première page de Gravité
« C’est suite à l’implosion de la fonderie que la curiosité de Rees envers son univers devint insupportable.
Sa tranche avait pourtant débuté normalement, par un coup de poing de Sheen, sa superviseuse, contre la cloison de son bloc. Hébété, il s’était arraché au filet de couchage pour se traîner laborieusement dans sa cabine en désordre et accomplir ses petits rituels du réveil…
Sous la microgravité, le robinet rouillé crachotait à contrecœur une eau âcre et trouble. Il se força à en boire quelques gorgées avant de s’humecter le visage et les cheveux, se demandant dans un frisson combien de corps humains avait traversé cette eau depuis sa collecte dans un nuage de passage. Voilà plusieurs dizaines de tranches que le dernier arbre du Radeau avait livré sa cargaison de provisions fraîches, et l’antique système de recyclage de la Ceinture montrait ses limites. »
Extrait de : S. Baxter. « Cycle des Xeelees – Gravité. »