Étiquette : Francis Sandow

 

Le sérum de la déesse bleue par R. Zelazny

Fiche de Le sérum de la déesse bleue

Titre : Le sérum de la déesse bleue (Tome 2 sur 2 – Francis Sandow)
Auteur : R. Zelazny
Date de parution : 1973
Traduction : R. Blunden
Editeur : J’ai lu

Première page de Le sérum de la déesse bleue

« La nuit qu’il avait choisie des mois auparavant, Malacar Miles traversa la rue Numéro Sept et passa sous le fluoro-globe qu’il avait endommagé la veille.
Aucune des trois lunes de Blanchen n’apparaissait au-dessus de l’horizon. Le ciel était légèrement couvert et les rares étoiles visibles scintillaient faiblement, ternes et minuscules.
D’un coup d’œil, il s’assura que la rue était vide et aspira tout en marchant une nouvelle bouffée de compensateur respiratoire. Il portait une combinaison noire munie de poches en fente et d’une fermeture scello-statique sur le devant. En traversant, il enfonça ses mains dans ses poches et vérifia qu’il avait librement accès aux side-pacs. Comme il s’était teint le corps tout entier en noir trois jours auparavant, il restait presque invisible tandis qu’il se déplaçait parmi les ombres. »

Extrait de : R. Zelazny. « Francis Sandow – Le sérum de la Déesse Bleue. »

L’île des morts par R. Zelazny

Fiche de L’île des morts

Titre : L’île des morts (Tome 1 sur 2 – Francis Sandow)
Auteur : R. Zelazny
Date de parution : 1970
Traduction : A. Dorémieux
Editeur : J’ai lu

Première page de L’île des morts

« La vie – si l’on veut bien me permettre une brève digression philosophique avant que j’en vienne au vif du sujet – est une chose qui me rappelle de près les plages de la baie de Tokyo.
Il y a maintenant des siècles que je n’ai vu ces plages et cette baie, et la vision que j’en garde peut dater. Mais on m’a dit que rien n’a tellement changé, sauf en ce qui concerne les condoms, par rapport à mes souvenirs.
Je me rappelle une immense étendue d’eau, peut-être plus propre et plus brillante si on la regarde à distance, mais bourbeuse, fétide et glacée vue de près, comme le Temps qui ronge les objets et les charrie en un perpétuel va-et-vient. La baie de Tokyo, par un jour donné, est susceptible de faire échouer n’importe quoi sur le rivage. »

Extrait de : R. Zelazny. « Francis Sandow – L’île des morts. »