Étiquette : Fromental
Le joyau noir par M. J. Moorcock
Fiche de Le joyau noir
Titre : Le joyau noir (Tome 1 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1967
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon
Editeur : Pocket
Première page de Le joyau noir
« Le comte Airain
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
À chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le Joyau Noir. »
La légende d’Hawkmoon – l’intégrale par M. J. Moorcock
Fiche de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Titre : La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2016
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon, J. Guiod, B. Ferry, G. Lebec
Editeur : Pocket
Sommaire de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
- Le joyau noir
- Le dieu fou
- L’épée de l’aurore
- Le secret des runes
- Le comte Airain
- Le champion de Garathorm
- La quête de Tanelorn
Première page de Le joyau noir
« LE COMTE AIRAIN
Et la Terre devint vieille, ses paysages se patinèrent, montrant les signes de l’âge, et ses voies se firent étranges et capricieuses, comme celles d’un vieillard à l’approche de la mort.
(Haute Histoire du Bâton Runique.)
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
A chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « La légende de Hawkmoon – l’intégrale. »
Souvenirs de la Troisième Guerre Mondiale par M. J. Moorcock
Fiche de Souvenirs de la Troisième Guerre Mondiale
Titre : Souvenirs de la Troisième Guerre Mondiale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1995
Traduction : J.-L. Fromental
Editeur : Mille et une nuits
Sommaire de Souvenirs de la Troisième Guerre Mondiale
- Escale au Canada
- Rupture à Pasadena
- Incursion au Cambodge
Première page d’Escale au Canada
« On m’envoyait au Canada ; cette macédoine de privilèges et de promesses non tenues : à Toronto. Mon chef parut surpris de me voir déçu. « Le Canada ! Tout le monde rêve d’aller là-bas.
— J’ai déjà séjourné à Toronto », lui dis-je.
Il le savait. Il devint suspicieux, aussi m’empressai-je d’ajouter que je plaisantais. Je gloussai pour confirmer mes dires. Son vieux visage de Grand-Russe, moisi sous l’effet d’une douzaine de tyrannies contradictoires, se fendit d’un petit sourire braque. « Vous irez voir Belko, un émigré. C’est le seul Belko de l’annuaire.
— Très bien, Victor Andreyevitch. »
J’acceptai l’enveloppe bariolée contenant les billets et l’argent. Un viatique inhabituel. Ma couverture me permet en principe d’assumer mes propres frais. Je travaille comme antiquaire dans Portobello Road. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Souvenirs de la troisième guerre mondiale. »