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Vu des pop cultures par N. Gaiman

Fiche de Vu des pop cultures

Titre : Vu des pop cultures
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2016
Traduction : P. Marcel
Editeur : Au Diable Vauvert

Sommaire de Vu des pop cultures

  • Des choses que je crois
  • Quelques personnes que j’ai connues
  • Introductions et réflexions : Science-fiction
  • Le cinéma, les films et moi
  • Des comics et de certains qui les font
  • Introductions et contradictions
  • La musique et les gens qui la font
  • De Stardust et des contes de fées
  • L’art compte
  • Vu du paradis : Ce qui est réel

Première page de Fritz Leiber : Les nouvelles

« J’ai rencontré Fritz Leiber (ça se prononce Laï-beur et non, comme je l’ai dit à tort toute ma vie jusqu’à ce que je le rencontre, Li-beur) peu de temps avant sa mort. C’était il y a vingt ans. Nous étions assis côte à côte lors d’un banquet de la Convention mondiale de science-fiction. Il paraissait tellement vieux : un homme de haute taille, grave et distingué avec ses cheveux blancs, qui m’évoquait Boris
Karloff en plus mince et plus beau. Il n’a rien dit durant le repas, pas à mon souvenir. Notre ami commun, Harlan Ellison, lui avait envoyé un exemplaire du Sandman n°18, « Un rêve de mille chats », qui était mon petit hommage aux histoires de chats de Leiber. Je lui ai dit qu’il avait été une inspiration, il a formulé une réponse plus ou moins inaudible et j’ai été heureux. Nous avons rarement l’occasion de remercier ceux qui nous ont modelés. »

Extrait de : N. Gaiman. « Vu des pop cultures. »

Stardust par N. Gaiman

Fiche de Stardust

Titre : Stardust
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 1998
Traduction : F. Le Boucher
Editeur : J’ai lu

Première page de Stardust

« Il était une fois un jeune homme qui voulait conquérir l’Élue de son Cœur.

Quoique, à en croire semblable introduction, il n’y ait guère là de quoi faire un roman (toutes les histoires de tous les jeunes gens qui furent et seront pourraient commencer de la même façon), ce jeune homme-là et ce qui lui arriva – lui-même, d’ailleurs, ne le sut jamais vraiment – sortent suffisamment de l’ordinaire pour mériter, le premier, d’être le héros et, le second, l’intrigue de notre histoire.

Celle-ci commence, comme bien des histoires ont commencé : à Wall.

Le village de Wall se trouve encore aujourd’hui là où il a toujours été – depuis six cents ans, tout au moins : perché sur un téton de granit, au cœur d’une petite forêt. »

Extrait de : N. Gaiman. « Stardust. »

Signal d’alerte par N. Gaiman

Fiche de Signal d’alerte

Titre : Signal d’alerte
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2015
Traduction : P. Marcel
Editeur : Au diable vauvert

Sommaire de Signal d’alerte

  • Monter un siège
  • Un labyrinthe lunaire
  • Le problème avec Cassandra
  • Au fond de la mer sans soleil
  • « La vérité est une caverne dans les Montagnes noires … »
  • Ma dernière logeuse
  • Un récit d’aventure
  • Orange
  • Un calendrier de contes
  • L’affaire de la mort et du miel
  • L’homme qui a oublié Ray Bradbury
  • Jérusalem
  • Clic-Clac, le sac qui claque
  • Une invocation d’incuriosité
  • « Et pleurer, à l’instar d’Alexandre »
  • Nulle heure pile
  • Perles et diamants : un conte de fées
  • Le retour du mince duc blanc
  • Terminaisons féminines
  • Un respect des convenances
  • La dormeuse et le rouet
  • Ouvrage de sorcières
  • En relig odhrain
  • Le dogue noir

Première page de Monter un siège

« Aujourd’hui, j’avais l’intention de commencer à écrire.
Les histoires attendent comme orages au loin
qui grondent et flamboient sur le gris horizon
et il y a des mails, des préfaces
et un livre, tout un livre, bordel,
sur un pays, un voyage et la foi
que je suis là pour écrire.

J’ai monté un siège.
J’ai ouvert un carton avec une lame
(J’ai assemblé la lame)
sorti les éléments pour les porter, avec soin, à l’étage. »

Extrait de : N. Gaiman. « Signal d’alerte. »

Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination par N. Gaiman

Fiche de Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination

Titre : Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2013
Traduction : P. Marcel
Editeur : Au diable vauvert

Première page de Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination

« Il est important que les gens précisent dans quel camp ils se rangent et pourquoi, et s’ils pourraient être de parti pris. Une déclaration d’intérêts de la part des membres, en quelque sorte. Donc, je vais vous parler de lecture. Je vais vous dire que les bibliothèques sont importantes. Je vais suggérer que lire de la fiction, lire pour le plaisir, est une des plus importantes activités à laquelle on puisse s’adonner. Je vais lancer un appel passionné pour que les gens comprennent ce que sont les bibliothèques et les bibliothécaires, et qu’il faut les préserver.

Je suis de parti pris, de façon évidente et gigantesque : je suis auteur, souvent auteur de fiction. J’écris pour les enfants et les adultes. Depuis une trentaine d’années, je gagne ma vie par mes mots, en majorité en inventant des choses et en les écrivant. Il est évidemment de mon intérêt que les gens lisent, qu’ils lisent de la fiction, que bibliothèques et bibliothécaires continuent à exister et aident à favoriser l’amour de la lecture et des lieux où la lecture peut se pratiquer. »

Extrait de : N. Gaiman. « Pourquoi notre futur dépend des bibliothèques, de la lecture et de l’imagination. »

Pas de panique ! par N. Gaiman

Fiche de Pas de panique !

Titre : Pas de panique !
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2002
Traduction : M. Pagel
Editeur : Gallimard

Première page de Pas de panique !

« L’acide désoxyribonucléique, communément appelé ADN, constitue la base génétique fondamentale de tous les êtres vivants. La structure de l’ADN fut découverte et décryptée, en même temps que sa fonction, à Cambridge, Angleterre, en 1952, puis dévoilée au monde en 1953.

Cet ADN-là n’était cependant pas le premier à apparaître à Cambridge. Un an plus tôt, le 11 mars 1952, Douglas Noël Adams y était venu au monde, dans un ancien asile des pauvres victorien(1) – d’une mère infirmière et d’un père étudiant en théologie qui comptait entrer dans les Ordres mais finirait par y renoncer devant l’insistance de ses amis à le convaincre de l’inanité du projet.

Les parents de Douglas quittèrent Cambridge alors qu’il avait six mois. Il avait cinq ans lorsqu’ils divorcèrent. »

Extrait de : N. Gaiman. « Pas de panique !. »

Odd et les géants de glace par N. Gaiman

Fiche de Odd et les géants de glace

Titre : Odd et les géants de glace
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2009
Traduction : V. Le Plouhinec
Editeur : Albin Michel

Première page de Odd et les géants de glace

« IL ÉTAIT UNE FOIS un garçon nommé Odd{1}, ce qui n’avait rien d’étrange ni d’inhabituel en ce temps et dans cette contrée-là. « Odd » signifiait « la pointe d’une lame », c’était un nom porte-bonheur.
Le garçon, en revanche, était un peu bizarre. C’était du moins l’avis des autres villageois. Bizarre, il l’était sans doute ; mais chanceux, certainement pas.
Son père avait péri au cours d’une expédition de pillage en mer deux années plus tôt, alors qu’Odd n’avait que dix ans. On avait déjà vu des hommes se faire tuer lors de ces raids, mais son père n’avait pas été occis par un Écossais, il n’était pas tombé glorieusement dans le feu du combat, en bon Viking. Non, il avait sauté par-dessus bord pour »

Extrait de : N. Gaiman. « Odd et les Géants de Glace. »

Neverwhere par N. Gaiman

Fiche de Neverwhere

Titre : Neverwhere
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 1996
Traduction : P. Marcel
Editeur : J’ai lu

Première page de Neverwhere

« C’était le milieu du seizième siècle, et il pleuvait sur la Toscane : une méchante pluie froide qui peignait le monde en gris.

Une traînée de fumée noire montait du modeste monastère sur la colline, vers le ciel du petit matin.

Sur la colline, deux hommes assis regardaient le bâtiment brûler.

— Et ceci, monsieur Vandemar, déclara le plus petit des deux en indiquant d’une main graisseuse la colonne de fumée, va nous offrir un très beau sinistre, dès que la conflagration aura bien pris. Toutefois, le strict respect de la vérité me contraint à le confesser : je doute qu’aucun de ses habitants ne soit en position d’en savourer pleinement les charmes.

— À cause qu’y sont morts, vous voulez dire, monsieur Croup ? s’enquit son compagnon. »

Extrait de : N. Gaiman. « Neverwhere. »

Miroirs et fumée par N. Gaiman

Fiche de Miroirs et fumée

Titre : Miroirs et fumée
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 1998
Traduction : P. Marcel
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Miroirs et fumée

  • Chevalerie
  • Nicholas était …
  • Le prix
  • Le troll sous le pont
  • Ne demandez rien au diable
  • Le bassin aux poissons et autres contes
  • La route blanche
  • La reine d’épées
  • Changements
  • La fille des chouettes
  • La spéciale des shoggoths à l’ancienne
  • Virus
  • Cherchez la fille
  • Une fin du monde de plus
  • Alerte : Animal à bout
  • On peut vous les faire au prix de gros
  • Une vie, meublée en Moorcock première manière
  • Couleurs froides
  • Le balayeur de rêves
  • Corps étrangers
  • Sizain vampire
  • La souris
  • Le changement de mer
  • Le jour où nous sommes allés voir la fin du monde
  • Vent du désert
  • Saveurs
  • Mignons à croquer
  • Les mystères du meurtre
  • Neige, verre et pommes

Première page de Chevalerie

« Mrs Whitaker trouva le Saint-Graal ; il gisait sous un manteau de fourrure.
Tous les jeudis après-midi, Mrs Whitaker se rendait à pied jusqu’à la poste pour percevoir sa retraite, bien qu’elle n’ait plus ses jambes d’autrefois, et sur le chemin du retour, elle s’arrêtait chez Oxfam pour s’acheter un petit quelque chose.
La boutique Oxfam vendait de vieux vêtements, des bibelots, des brimborions, des machins et des trucs, et des quantités astronomiques de vieux livres de poche, tous obtenus par donation : des rebuts de deuxième main, souvent la liquidation de l’héritage des morts. Tous les bénéfices allaient à des œuvres de charité. »

Extrait de : N. Gaiman. « Miroirs et Fumée. »

La mythologie viking par N. Gaiman

Fiche de La mythologie viking

Titre : La mythologie viking
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2017
Traduction : P. Marcel
Editeur : Au Diable Vauvert

Première page de La mythologie viking

« Avant le commencement, il n’y avait rien – ni terre, ni cieux, ni étoiles, ni ciel : rien que le monde de la brume, sans forme et sans structure, et le monde du feu, toujours ardent.

Au nord s’étendait le Niflheim, le monde des ténèbres. Onze fleuves de poison fendaient la brume, chacun jaillissant de la même source au centre de tout, le maelstrom rugissant appelé Hvergelmir. Le Niflheim était plus froid que le froid et la brume obscure nappait tout d’une chape pesante. Les cieux étaient masqués par elle et le sol était couvert par le brouillard glacé.

Au sud se trouvait le Muspell. Le Muspell était le feu. Là-bas, tout brillait et brûlait. Le Muspell était la lumière, alors que le Niflheim était la grisaille ; la lave en fusion, alors que le monde de brume était gelé. Le pays flambait dans la fournaise grondante d’un feu de forgeron ; il n’y avait ni terre ferme ni ciel. Rien que des étincelles et des jaillissements de chaleur, des roches fondues et des braises ardentes. »

Extrait de : N. Gaiman. « La Mythologie Viking. »

L’océan au bout du chemin par N. Gaiman

Fiche de L’océan au bout du chemin

Titre : L’océan au bout du chemin
Auteur : N. Gaiman
Date de parution : 2013
Traduction : P. Marcel
Editeur : Au Diable Vauvert

Première page de L’océan au bout du chemin

« Je portais un costume noir, une chemise blanche, une cravate noire et des chaussures noires, bien cirées et brillantes : des vêtements dans lesquels j’aurais été mal à l’aise, en temps ordinaire, comme si j’avais endossé un uniforme volé ou si je voulais passer pour un adulte. Aujourd’hui, ils m’apportaient une sorte de réconfort. Je portais les vêtements appropriés à une rude journée.

J’avais accompli mon devoir, le matin, prononcé les paroles que je devais prononcer, et j’étais sincère en les disant ; et puis, une fois le service terminé, je suis monté en voiture et je suis parti au hasard, sans plan défini, avec environ une heure à tuer avant de rencontrer d’autres gens que je n’avais plus vus depuis des années, serrer d’autres mains et boire trop de tasses de thé dans le beau service en porcelaine. J’ai suivi des routes de campagne sinueuses du Sussex dont je ne me souvenais qu’à demi, jusqu’à ce que je me retrouve »

Extrait de : N. Gaiman. « L’océan au bout du chemin. »