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L’horreur aux mille visages par Bill Garnett

Fiche de L’horreur aux mille visages
Titre : L’horreur aux mille visages
Auteur : Bill Garnett
Traduction : J. Gary
Date de parution : 1984
Editeur : Fleuve noir / Gore
Première page de L’horreur aux mille visages
« Rien n’avertit Peter Stone du danger qui le guettait.
Pas le moindre signe. Rien.
Son sommeil avait été dépourvu de rêves. Il s’éveilla frais et dispos. Il n’avait pas le moindre pressentiment d’une menace quelconque pesant sur lui.
Il était 6h45. Il se glissa hors du lit et traversa la chambre plongée dans l’obscurité ; il était nu. Il gagna la salle de bains, referma la porte sans bruit et alluma la lumière. Son image dans le miroir lui plut. Pour conserver la forme, il veillait scrupuleusement à faire des exercices chaque matin. Ensuite il prit sa douche, se rasa et s’habilla.
Un quart d’heure plus tard, Peter se tenait fin prêt devant le lit ; Elaine dormait encore. Malgré l’obscurité hivernale, il discernait sans peine les formes plantureuses de son épouse. À présent, elle prenait pratiquement toute la place. Sa chemise de nuit bâillait ; il distinguait le va-et-vient de sa grosse poitrine qui se soulevait au rythme d’une respiration lente et régulière. »
Extrait de : B. Garnett. « L’horreur aux mille visages. »
Fleurs d’épouvante par Lewis Mallory

Fiche de Fleurs d’épouvante
Titre : Fleurs d’épouvante
Auteur : Lewis Mallory
Traduction : J. Gary
Date de parution : 1981
Editeur : Fleuve noir / Gore
Première page de Fleurs d’épouvante
« La valise qu’elle tenait à la main était de plus en plus lourde, aussi la jeune fille n’avançait-elle que lentement. Le chemin était long et raide, qui menait loin du village. Elle ne put réprimer un soupir ; tout était si différent de ce qu’elle avait pu imaginer. Elle repensa à son père, planté devant elle, son visage rouge de colère.
« – Enceinte ! » avait-il hurlé.
Elle posa la valise à terre, histoire de se reposer un peu.
« – Bon. Je suppose qu’il va t’épouser », avait-il ajouté sèchement.
Elle avait secoué la tête. Non. Elle sentit lui monter aux yeux ces mêmes larmes qui avaient alors coulé. Non, ce n’était pas là ce à quoi elle s’était attendue…
Elle reprit son bagage et sa marche pénible. Il y avait décidément quelque chose de trop drôle à devoir quitter le village par ce chemin… C’était là, précisément, que tout était arrivé.
En jetant un regard par-dessus son épaule, elle vit le clocher de l’église et l’éclat rouge des tuiles de quelques toits. Peut-être ne reverrait-elle jamais rien de tout cela. Une larme roula sur sa joue. »
Extrait de : L. Mallory. « Fleurs d’épouvante. »