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L’invention du professeur Costigan par J. Sohl

Fiche de L’invention du professeur Costigan

Titre : L’invention du professeur Costigan
Auteur : Jerry Sohl
Date de parution : 1953
Traduction : F. Grove
Editeur : Gallimard

Première page de L’invention du professeur Costigan

« La neige l’accueillit à son retour. Une neige de janvier crissante, poudreuse, glacée. Il l’apercevait au travers des vitres du taxi et par avance en redoutait le contact.

C’était la neige typique de Chicago et Devan Traylor savait ce que cela signifiait. À l’image de la cité, elle était envahissante, infiltrant un froid perçant par les trous de serrure, se glissant jusque sous les portes pour déposer sur le plancher d’humides témoins de sa présence. C’était le genre de temps qui mobilisait tous les hommes de corvée disponibles dans la ville pour lutter contre l’enneigement et garder les rues ouvertes à la circulation des voitures.

Une voix féminine pleine d’anxiété l’avait rappelé d’urgence de la Floride. Des événements importants, voire menaçants étaient sur le point d’éclater. »

Extrait de : J. Sohl. « L’invention du professeur Costigan. »

L’aiguille de Costigan par J. Sohl

Fiche de L’aiguille de Costigan

Titre : L’aiguille de Costigan
Auteur : Jerry Sohl
Date de parution : 1953
Traduction : F. Grove
Editeur : L’arbre vengeur

Première page de L’aiguille de Costigan

« La neige l’accueillit à son retour. Une neige de janvier crissante, poudreuse, glacée. Il l’apercevait au travers des vitres du taxi et par avance en redoutait le contact.
C’était la neige typique de Chicago et Devan Traylor savait ce que cela signifiait. À l’image de la cité, elle était envahissante, infiltrant un froid perçant par les trous de serrure, se glissant jusque sous les portes pour déposer sur le plancher d’humides témoins de sa présence. C’était le genre de temps qui mobilisait tous les hommes de corvée disponibles dans la ville pour lutter contre l’enneigement et garder les rues ouvertes à la circulation des voitures.
Une voix féminine pleine d’anxiété l’avait rappelé d’urgence de la Floride. Des événements importants, voire menaçants, étaient sur le point d’éclater.
Jamais avant ce jour la neige ne lui avait paru aussi détestable, pensa Devan. C’est dans sa villa au bord de la mer que l’impérieux appel téléphonique l’avait alerté. »

Extrait de : J. Sohl. « L’aiguille de Costigan. »