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C’est la lune finale par B. Blanc
Fiche de C’est la lune finale
Titre : C’est la lune finale
Auteur : B. Blanc
Date de parution : 1980
Editeur : Encre
Sommaire de C’est la lune finale
- Ailleurs, jamais
- Le soviet de Rétrograd de Y. Frémion
- La révolution patauge dans le yaourt de B. Blanc
- Ailleurs, demain
- L’éclatement de Y. Olivier-Martin
- Planétaires de la galaxie, unissez-vous ! de P. Larose
- Ici, maintenant
- Comme un soleil qui explose de D. Martinange
- Une vie sans problème de M. Favarel
- Ailleurs, demain
- Variation autour d’un soupir de J.-P. Hubert
- Grève générale de F. Jacomin
- Ici, dedans
- Sans temps morts et sans entraves de M. Benoit-Jeannin
- Loto-gestion de P. Christin
- Chacun de nous est une minorité ethnique de R. Durand
- Ici, toujours
- Le voyageur du rêveur de D. Douay
- Le voyage de la morille de M. Jeury
Première page de La révolution patauge dans le yaout
« Je suis plongé dans une bande dessinée porno quand deux coups de sonnette me font sursauter. Pendant quelques secondes, je regarde autour de moi, sans trop savoir où je suis. Faut dire que les dessins pornos m’entraînent vers une douce rêverie, et que les coups de sonnette c’est plutôt le contraire. Vous me comprenez. C’était juste au moment palpitant où le gros monstre vert aux yeux pédonculés promenait ses quatre mains velues sur le corps blanc d’une actrice célèbre, un peu comme dans la troisième version de King Kong, mais en plus misérable.
Les bandes pornos, c’est tout ce qu’il me reste pour rêver. Je n’ai même plus envie d’aller au ciné sensoriel… Oh, à vous je ne vais pas raconter d’histoires… J’adore le sensoriel, mais c’est devenu trop cher pour moi. Voilà. Les quatre sous que j’ai mis de côté passent dans la bouffe de ma tendre petite famille. »
Extrait de : B. Blanc. « C’est la Lune finale. »
Les mille et une guerres de Billy Milligan par D. Keyes
Fiche de Les mille et une guerres de Billy Milligan
Titre : Les mille et une guerres de Billy Milligan (Tome 2 sur 2 – Billy Milligan)
Auteur : D. Keyes
Date de parution : 2009
Traduction : M. Hubert
Editeur : Calmann-Lévy
Première page de Les mille et une guerres de Billy Milligan
« Au cours des deux dernières semaines d’octobre 1977, à quelques jours d’intervalle, trois jeunes femmes furent kidnappées aux abords du campus de l’université de l’Ohio. Les victimes racontèrent toutes la même histoire : après être monté à bord de leur automobile, leur agresseur les avait contraintes sous la menace d’un revolver à s’enfoncer dans la campagne, puis les avait violées.
Moins de quarante heures après le troisième enlèvement, un inspecteur de police de Columbus lisait ses droits à un jeune homme de 22 ans, William Stanley Milligan. L’arrestation du « sadique du campus » constitua un succès spectaculaire pour le commissariat de Columbus.
L’un des avocats des victimes, qui se targuait de n’avoir jamais perdu un seul procès pour viol, déclara : « Cette affaire est gagnée d’avance. Les mandats de la police étaient valides. Avec les pièces à conviction découvertes chez l’accusé, l’identification effectuée par les victimes et les empreintes digitales retrouvées, nous avons tout ce qu’il nous faut. La défense n’a pas la moindre chance. »
Extrait de : D. Keyes. « Billy Milligan – Les mille et une guerres de Billy Milligan. »
Les chrysalides par J. Wyndham
Fiche de Les chrysalides
Titre : Les chrysalides
Auteur : J. Wyndham
Date de parution : 1955
Traduction : C. et L. Meistermann, M. Hubert
Editeur : Terre de brume
Première page de Les chrysalides
« Lorsque j’étais petit, je rêvais parfois d’une ville – ce qui était étrange parce que cela commença avant que je sache ce qu’est une ville. Mais cette ville, nichée dans la courbe d’une grande baie azurée, pénétrait dans mon esprit. Je voyais les rues, les bâtisses qui les bordaient, le rivage, et même les bateaux dans le port ; pourtant, de mon vivant je n’avais alors vu ni mer ni bateau…
Et les bâtiments ne ressemblaient pas du tout à ceux que je connaissais. La circulation dans la rue était étrange : des chariots qui roulaient sans chevaux pour les tirer ; et dans le ciel apparaissaient parfois des objets, des objets en forme de poissons qui n’étaient assurément pas des oiseaux.
La plupart du temps, c’est de jour que je voyais cet endroit merveilleux, mais, de temps en temps, c’était la nuit, alors que les lampes brillaient comme un collier de vers luisants le long du rivage, et certaines paraissaient être des étincelles qui dérivaient dans l’eau ou dans l’air. »
Extrait de : J. Wyndham. « Les chrysalides. »