Étiquette : Johnny Maxwell
Johnny et la bombe par T. Pratchett
Fiche de Johnny et la bombe
Titre : Johnny et la bombe (Tome 3 sur 3 – Johnny Maxwell)
Auteur : T. Pratchett
Date de parution : 1996
Traduction : P. Couton
Editeur : Pocket
Première page de Johnny et la bombe
« APRÈS LES BOMBES
Il était neuf heures du soir dans la Grand-Rue de Blackbury.
Il faisait nuit ; de temps en temps la clarté de la pleine lune filtrait à travers des serpentins de nuages fatigués. Le vent soufflait du sud-ouest et un nouvel orage avait éclaté qui avait fraîchi l’air et rendu les pavés glissants.
Un agent de police déambulait lentement et posément le long de l’artère.
Ici et là, à condition de se tenir tout près, on aurait pu distinguer un très léger rai lumineux autour d’une fenêtre occultée. De l’intérieur parvenaient les échos tranquilles de citadins vivant leur vie : les notes assourdies d’un piano sous des doigts répétant inlassablement leurs gammes, les murmures et les éclats de rire occasionnels de la TSF.
Devant certaines vitrines s’entassaient des sacs de sable. Une affiche à l’extérieur d’une boutique exhortait la population : Ensemble, arrachons la victoire, comme s’il s’agissait d’une mauvaise herbe ou d’une dent cariée. »
Extrait de : T. Pratchett. « Johnny Maxwell – Johnny et la bombe. »
Johnny et les morts par T. Pratchett
Fiche de Johnny et les morts
Titre : Johnny et les morts (Tome 2 sur 3 – Johnny Maxwell)
Auteur : T. Pratchett
Date de parution : 1993
Traduction : P. Couton
Editeur : Pocket
Première page de Johnny et les morts
« Johnny ne sut jamais vraiment pourquoi il s’était mis à voir les morts.
D’après l’alderman (En Angleterre, l’alderman est à la fois une sorte de conseiller municipal et un juge de paix. (N.d.E.)), sans doute qu’il était trop flemmard pour s’en empêcher.
Chez la plupart des gens, le cerveau leur interdit de voir ce qui risquerait de les troubler, qu’il disait. Il disait aussi qu’il était bien placé pour le savoir car il avait passé toute sa vie (1822-1906) à ne rien remarquer.
D’après Bloblotte Johnson, en théorie le meilleur ami de Johnny, c’était parce qu’il était dingue.
Mais d’après Pas-d’man, qui lisait des livres médicaux, c’était sûrement parce qu’il n’arrivait pas à fixer ses idées comme les gens normaux. Les gens normaux ignorent presque tout ce qui se passe autour d’eux, si bien qu’ils peuvent se concentrer sur des choses importantes comme, disons, se lever, aller aux toilettes et vivre leur vie. Alors que Johnny, lui, il ouvrait les yeux le matin et recevait tout l’univers en pleine figure. »
Extrait de : T. Pratchett. « Johnny Maxwell – Johnny et les morts. »
Le sauveur de l’humanité par T. Pratchett
Fiche de Le sauveur de l’humanité
Titre : Le sauveur de l’humanité (Tome 1 sur 3 – Johnny Maxwell)
Auteur : T. Pratchett
Date de parution : 1992
Traduction : P. Couton
Editeur : Pocket
Première page de Le sauveur de l’humanité
« LE HÉROS AUX MILLE VIES
Johnny se mordit la lèvre et se concentra.
D’accord. Débouler à fond la caisse, laisser un missile se pointer tout seul — bip, bip, bip, bibibi-bip — sur le premier chasseur, lâcher le missile — chtonk —, vider les canons sur le chasseur — flap, flap, flap, flap —, toucher le chasseur n° 2 et bousiller ses boucliers au laser — biiiiz — pendant que le missile —poujff — élimine le chasseur n° 1, piquer, tourner les canons, mitrailler le chasseur n° 3 au moment où il vire — flap, flap, flap —, reprendre le chasseur n° 2 dans le collimateur en haut de la remontée, lâcher un missile — chtonk >— et le mitrailler avec…
Fouit, fouit, fouit.
Le chasseur n° 4 ! Il s’amenait toujours en dernier, mais quand on le poursuivait tout de suite, les autres avaient le temps de faire demi-tour et on se retrouvait dans leur ligne de mire.
Il était déjà mort six fois. Et il n’était que cinq heures. »
Extrait de : T. Pratchett. « Johnny Maxwell – Le sauveur de l’Humanité. »