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Risques calculés par R. F. Jones

Fiche de Risques calculés

Titre : Risques calculés
Auteur : R. F. Jones
Date de parution : 1964
Traduction : M. Barrière
Editeur : Le Masque

Sommaire de Risques calculés

  • Risques calculés
  • On ne marchera plus sur la lune
  • L’arbre solitaire
  • Entracte, le dernier concert

Première page de Risques calculés

« Charles Bascomb avait une véritable passion pour les chiffres. Non pas qu’il manquât d’autres sujets d’intérêt : Mrs. Bascomb, notamment, en était un à pas mal de points de vue, mais Charles avait un peu tendance à trouver cela tout naturel, sans plus, après quatorze ans de mariage ; et trois petits Bascomb lui avaient fait découvrir les servitudes de la loi des grands nombres sur le plan familial.
Bascomb se considérait comme un réaliste et en voulait pour preuve sa passion pour les chiffres. Si quelqu’un émettait une opinion – sur le prix de la saucisse à Denver, par exemple, ou la différence de climat entre Landbridge, sa ville natale, et Los Angeles – il lui fallait toujours des chiffres et des pourcentages. »

Extrait de : R. F. Jones. « Risques calculés. »

Renaissance par R. F. Jones

Fiche de Renaissance

Titre : Renaissance
Auteur : R. F. Jones
Date de parution : 1951
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu

Première page de Renaissance

« Le premier globe s’était couché et les ombres plus allongées du deuxième soleil assombrissaient la grande salle du Karildex.
La puissante machine semblait tapie dans la pénombre comme une gigantesque créature s’installant pour la nuit. L’éclat violet de ses mille facettes métalliques reflétait les éclairs flamboyants de la Terre-de-Feu qui illuminaient le ciel.
Une seule position de la machine était occupée par un homme d’un certain âge, effacé, qui appuyait sur les touches l’une après l’autre avec une indécision laborieuse.
Deux fois Ketan avait proposé de l’aider mais avait été repoussé d’un geste. Ce crétin ne partirait donc jamais ?
Ketan regarda vers le fond de la salle où une silhouette immobile se profilait sur le crépuscule filtrant par la large fenêtre multicolore. »

Extrait de : R. F. Jones. « Renaissance. »

Les survivants de l’infini par R. F. Jones

Fiche de Les survivants de l’infini

Titre : Les survivants de l’infini
Auteur : R. F. Jones
Date de parution : 1952
Traduction : J. Beuville
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de Les survivants de l’infini

« LES bureaux de Joe Wilson, chef du service d’achat pour la Société des appareils Ryberg donnaient sur le terrain d’aviation privé de la compagnie. Joe, qui se tenait debout près de la fenêtre, aurait préféré qu’ils donnassent ailleurs, car cette vue lui rappelait sans cesse qu’il avait autrefois nourri l’espoir de finir dans la peau d’un ingénieur et non d’un rond-de-cuir.

Il vit l’avion d’essais couleur d’argent du laboratoire de radio décoller comme un boulet, faire un tour et atterrir. Ce devait être Cal Meacham, se dit Joe. Il n’y avait qu’un ingénieur radio pour piloter un avion de cette façon.

Il mâchonna son cigare et se détourna. Sur son bureau il saisit une lettre qu’il relut lentement, de bout en bout, pour la quatrième fois. C’était une réponse à une commande qu’il avait faite : des condensateurs pour les formidables travaux de Cal sur les transmetteurs – les trucs de Cal étaient toujours formidables. »

Extrait de : R. F. Jones . « Les survivants de l’infini. »

Les imaginox par R. F. Jones

Fiche de Les imaginox

Titre : Les imaginox
Auteur : R. F. Jones
Date de parution : 1951
Traduction : C. Say, M. Poulain
Editeur : NEO

Sommaire de Les imaginox

  • Les imaginox
  • Modèles perfectionnés
  • Les parasites
  • Inventions
  • Météo
  • La salle des enfants

Première page de Les imaginox

« C’était une petite boutique à la façade étroite, située tout en bas d’une des rues transversales de Curran City, portant le nom de Horril Street. Ces insignifiantes ruelles, autour desquelles avait grandi le luxe de la cité, semblaient n’être que le cœur sans valeur d’une magnifique perle. Parmi les citoyens importants, riches et honorés de la ville, il y en avait bien peu à savoir où se situait cette rue, moins encore à connaître la petite boutique à la façade étroite. Mais les enfants de Curran City étaient tous familiers de la rue et de la boutique : C’était celle du fabricant de jouets, le Père Joujou.

On ne lui connaissait aucun autre nom. Il avait demandé aux enfants de l’appeler simplement le Père Joujou. Les enfants ne lui avaient pas refusé ce titre, car c’était certainement le meilleur fabricant de jouets de tout le Système.

Oui, ses jouets étaient vraiment des jouets. Mais il n’y avait que les enfants – ou quelque rare adulte ayant conservé les simples croyances de l’enfance – à pouvoir trouver une joie à la contemplation des petits « Imaginox » informes qu’il vendait. Pour ceux-ci, cependant, les vilaines figurines devenaient vivantes, formaient un monde nouveau où pouvaient se réaliser toutes les aventures, tous les romans rêvés par les enfants de n’importe quel monde. Ceux qui avaient perdu la mentalité enfantine, pourtant, ne voyaient là que des objets grossiers et insignifiants. »

Extrait de : R. F. Jones. « Les imaginox. »

Raymond F. Jones

Présentation de Raymond F. Jones :

Raymond F. Jones (1915-1994) était un auteur américain de science-fiction, surtout connu pour son roman « This Island Earth » (non traduit) (1952), qui a été adapté en film en 1955.

Jones est né à Salt Lake City, dans l’Utah, et a étudié à l’Université de l’Utah avant de travailler comme ingénieur électricien et de servir dans l’armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a commencé à écrire de la science-fiction dans les années 1940, publiant des histoires dans des magazines tels que « Astounding Science Fiction », « Galaxy » et « The Magazine of Fantasy and Science Fiction ».

En plus de « This Island Earth » (non traduit), Jones a écrit de nombreux autres romans de science-fiction, dont « Renaissance » (1951), « Planet of Light » (non traduit) (1953) et « Son of the Stars » (non traduit) (1952). Il a également écrit des histoires de science-fiction pour la télévision et la radio, ainsi que des scénarios pour des films et des séries télévisées.

Jones était connu pour son style d’écriture clair et précis, ainsi que pour sa capacité à créer des mondes imaginaires fascinants et crédibles. Il était un membre actif de la communauté de la science-fiction et a été éditeur invité pour plusieurs numéros de magazines de science-fiction.

Jones est décédé en 1994, laissant derrière lui un héritage littéraire important dans le domaine de la science-fiction.

Livres de Raymond F. Jones :

J’ai d’autres brebis … (1978)
Les imaginox (1951)
Les survivants de l’infini (1952)
Renaissance (1951)
Risques calculés (1964)

Pour en savoir plus sur Raymond F. Jones :

La page Wikipédia sur R. F. Jones
La page Noosfere sur R. F. Jones
La page isfdb de R. F. Jones

J’ai d’autres brebis … par R. F. Jones et L. Del Rey

Fiche de J’ai d’autres brebis …

Titre : J’ai d’autres brebis …
Auteur : L. del Rey et R. F. Jones
Date de parution : 1978
Traduction : G. Lebec
Editeur : Le Masque

Première page de J’ai d’autres brebis …

« Le commandant Cromar se pencha sur la table qui faisait face aux écrans ; ceux-ci lui permettaient d’embrasser d’un seul regard l’ensemble des soutes situées dans les vastes profondeurs du vaisseau. La Création, se disait-il, devait avoir eu quelque ressemblance avec le chargement d’un astronef ; l’extrême soin qu’on y apportait, afin de s’assurer de la présence à bord de tout ce qui était nécessaire à la survie pour la durée d’un long voyage, n’était pas sans évoquer l’œuvre du Keelong qui avait soigneusement agencé les éléments constitutifs de la planète afin de la préparer pour ses habitants. Il fit la grimace : telle serait, du moins, la manière dont l’Ama décrirait les choses.
Il se demandait qui allait être désigné pour superviser le voyage. Il ne voulait pas courir le risque d’affrontements entre des rebelles et un prêtre à cheval sur les principes ; aussi avait-il demandé au capitaine Mohre d’être particulièrement vigilant quant à l’orthodoxie de l’équipage qu’il recrutait. »

Extrait de : R. F. Jones & L. Del Rey. « J’ai d’autres brebis … »